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Critique de ibon


ibon
16 février 2019
Un récit qui part au max mais qui ne finit pas au galop.

Louis XIV a été le roi de son peuple plutôt qu'un roi au service de son peuple. Comprenez un tyran qui se soucie de sa grandeur avant toute chose au détriment des misères alentours. La pique vient de son fils, peut-être le Grand Dauphin, je ne sais plus lequel, il a eu beaucoup d'enfants, bâtards et légitimes.

Ce récit associe l'anecdote à l'histoire, la grande, celle qui a marqué les peuples au fer rouge. Anecdotique, quand on sait que Louis le Grand engloutissait plutôt qu'il ne mangeait les quinze à trente plats qu'on lui proposait à chaque repas. Ce qui lui occasionnait une vingtaine de pauses quotidiennes sur la chaise percée.

Max Gallo se sert de l'anecdote pour expliquer le goût pour la guerre de sa majesté. Sa femme Marie-Thérèse mourrante, il décide de se faire pardonner les aventures avec les courtisanes: La Vallière et La Montespan.

Pour expier ses péchés, il va punir les autres de leur hérésie. le parcours est instructif mais regrettable, quand on sait l'énergie qu'il a mise à chasser le huguenot du royaume et à un peu trop aimer la guerre avec nos voisins tout aussi hérétiques: anglais et hollandais.

Un bilan qui touche au désastre avec le pays au bord de la banqueroute et non loin d'être envahi à plusieurs reprises. On retiendra aussi le fort couteûx château de Versailles et le code noir de son ministre Colbert.

Le récit de Max Gallo se lit sans déplaisir. Je l'ai trouvé assez répétitif, manquant singulièrement de dynamisme contrairement à ce qu'affirmait la quatrième de couverture: "un récit à la Dumas".
Mais il a de l'intérêt car il prend ses distances avec la grandeur et le prestige incarnés par ce roi. La grande qualité du livre tient à cette objectivité louable que l'on ne trouve pas dans les pages de Wikipédia.
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