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Citations sur La dynastie des Forsyte, tome 1 : Le propriétaire (61)

Certaines choses avaient été perdues de vue.
Et d'abord, dans la sécurité produite par un grand nombre de pacifiques mariages, on avait oublié que l'Amour n'est pas une fleur de serre, mais une plante sauvage, née d'une nuit de pluie, d'une heure de soleil, jaillie d'une graine folle qu'un vent de désordre a jeté sur la route - une plante sauvage que nous appelons fleur si par bonheur elle s'épanouit entre les haies de nos jardins, mauvaise herbe quand elle pousse au-dehors, mais qui, fleur ou mauvaise herbe, garde toujours la couleur et le parfum sauvage qu'elle avait dans les bois.
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- Votre caractère vous pousse à donner , Jon, le sien à prendre.
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La gratitude n'était pas une vertu des Forsyte, qui, positifs et arrivistes, n'avaient pas l'occasion de l'exercer.
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Avec la sagesse que donne une longue vie, le vieux Jolyon ne parla pas. Le chagrin lui-même finit, avec le temps, par épuiser ses sanglots ; seul le temps apaise la douleur, le temps qui voit passer tous les changements d'humeur, toutes les émotions à tour de rôle, le temps qui donne le repos. Les vieillards le savent.
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Il lui parlerait clairement ; il la menacerait du divorce. Ça la ferait se tenir. Elle aurait peur du divorce. Et pourtant si elle n'en avait pas peur ? Cette idée le désempara ; elle ne lui était jamais venue à l'esprit.
Si elle n'en avait pas peur ? Si elle lui faisait des aveux ? Quelle serait alors son attitude ? Il faudrait en venir au divorce !
Divorcer ! Ainsi, vu de tout près, le mot avait quelque chose de paralysant.
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Jolyon le jeune, lui aussi, gardait le silence. Il avait vite compris la pensée de son père, car détrôné du siège élevé d'où les Forsyte ont sur la vie des vues simples et certaines, il était devenu pénétrant et et subtil.
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Soames regardait. En dépit de lui-même, quelque chose se dilatait dans sa poitrine. Vivre là, devant cet horizon, le montrer à ses amis, en parler, le posséder ! Le sang rougit à ses joues. La chaleur, le radieux éclat du paysage pénétraient ses sens, comme avait fait quatre ans auparavant, excitant son désir, la beauté d'Irène.
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Il se trouvait qu'aucun des Forsyte n'était architecte, mais l'un d'eux en connaissait deux qui n'eussent jamais coiffé un feutre mou pour une visite de cérémonie, à Londres, pendant la saison. Il y avait là quelque chose de dangereux - ah ! de dangereux !
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L'honorabilité, la fortune... c'est bien fatigant ; les merles et les couchers de soleil, voilà qui ne le fatiguait jamais ; ils lui laissaient seulement un malaise, et comme l'impression qu'il ne pourrait pas s'en rassasier.
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Et Soames, prenant la parole pour la première fois, demanda:
-Oui, Bosinney, qu'est-ce que vous en dites?
Bosinney répondit froidement:
-L'oeuvre est remarquable.
Il parlait à Swithin, mais ses yeux souriaient imperceptiblement au vieux Jolyon. Soames ne se sentit pas satisfait.
-Remarquable par quoi?
-Par sa naïveté.
La réponse fut suivie d'un silence impressionnant: Swithin seul ne sut pas au juste s'il fallait la prendre pour un compliment.
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