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Critique de Marti94


Federico García Lorca écrit « La Maison de Bernarda Alba » en 1936, deux mois avant son exécution par les franquistes. Il a alors 38 ans. C'est le dernier volet de sa trilogie rurale après Noces de sang (1933) puis Yerma (1935).
La dernière oeuvre théâtrale du poète espagnol a la particularité d'être un huis clos entièrement féminin : A la mort du père, une mère impose huit ans de deuil a ses cinq filles célibataires, âgées de 20 à 39 ans, comme l'exige la tradition andalouse dans les années 30.
Seule pourvue d'une importante dot, Angustias, fille aînée issue du premier mariage de Bernarda Alba, est fiancée à Pepe le Romano. Mais Adela, sa cadette, s'est rapprochée de lui depuis longtemps. Autour de ce jeune homme, obscur objet du désir, La Maison de Bernarda Alba donne à voir la violence d'une société verrouillée de l'intérieur que la passion fait voler en éclats.
Cette pièce dramatique est poignante même si elle est un peu datée car Lorca l'a construite avec une intensité des échanges qui va crescendo.
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