Citations sur L'Atelier d'écriture de Gabriel García Márquez : Comment ra.. (5)
L’insécurité est quelque chose de terrible, mais aussi d’indispensable si on veut arriver à un résultat qui en vaille la peine.
Il y a des tas de méthodes proposées pour écrire des scénarios mais la vérité, c’est qu’aucune n’a la moindre utilité. Tout simplement parce que chaque histoire contient sa propre technique de narration. Le défi du scénariste, c’est de la capter à temps.
... le processus de création. Quel est ce mystérieux mécanisme qui transforme le simple désir de raconter une histoire en une véritable passion, en une pulsion assez forte pour qu’un être humain soit capable de mourir pour elle, de succomber à la faim, au froid ou à tout autre péril dans le seul but de réaliser quelque chose d’impalpable, d’immatériel, quelque chose qui, en vérité, n’a aucune « utilité » tangible ?
GABO* : Moi, je ne relis jamais mes livres une fois qu’ils sont imprimés, par crainte d’y découvrir des défauts qui m’auraient échappé. Quand je vois la quantIté d’exemplaIres vendus, et la gentillesse des critiques, j’ai peur de m’apercevoir que tous, lecteurs et journalistes, se sont trompés, et que le livre est en réalité une grosse merde.
*Surnom de Gabriel Garcia Márquez donné par ses étudiants.
Il faut apprendre à couper, à refaire. Un bon écrivain se reconnaît moins à ce qu’il a publié qu’à ce qu’il a jeté à la poubelle. Évidemment, les autres n’en ont pas conscience mais lui, si. Il sait ce qu’il enlève, ce qu’il réécrit, ce qu’il améliore. Quand on recommence quelque chose, c’est qu’on est sur la bonne voie.