Nous nous verrons en août

Quel plaisir de retrouver Gabriel Garcia Marquez et sa vie caribéenne de Colombie ! Même si nous n'avons pas la fin de cette belle histoire à multiples tiroirs.
La Colombie traditionnelle est toujours là, avec ses messieurs en costume de lin blanc, ses vieux taxis, etc. La modernité, néanmoins, commence à montrer son nez avec des taxis, air conditionné, et un hôtel très actuel.
Agréable confirmation et rappel que ce livre !

Quel bonheur de lire encore Gabriel Garcia Marquez ! Que l'aime cet auteur ! avec "Nous nous verrons en août", j'ai voyagé encore. Comme avec tous ses autres livres. c'est la promesse d'un voyage vers d'autres contées, vers d'autres temps, mais pas seulement. C'est aussi se transposer dans un autre univers qu'est celui de Garcia Marquez: un espace onirique, irréel, magique.
Ce dernier roman ne faillit pas à la règle, et même si l'on sent l'écriture vieillissante de l'auteur, c'est encore un très beau texte (qui devait faire partie d'un projet de livre plus grand, mais qu'il n'a pas pu finir).
Ana Magdalena se rend tous les 16 août sur l'île où est enterrée sa mère, pour fleurir sa tombe. Alors qu'elle est mariée et heureuse avec Domenico, elle se laisse attraper par la passion d'une nuit sur cette île. Dès lors, chaque année, à cette même date, alors qu'elle vient se recueillir auprès de sa mère, elle succombe à une nouvelle aventure, et débute ainsi la lente détérioration de son mariage. Et l'on comprend à la fin de ce très court roman les raisons de ce désir dévorant qui la mène tous les ans sur cette île.

Voici un roman inédit de Gabriel Garcia Marquez, un auteur colombien décédé en 2014.

C'est l'histoire de Ana Magdalena Bach, une femme épanouie et heureuse qui chaque année prend le Ferry pour aller sur l'ile où repose le corps de sa mère au cimetière. Au mois d'Août elle s'y rend seule, va déposer des Glaieuls sur la tombe de sa mère, dort toujours au même hotel et le lendemain matin, elle retourne chez elle.
cette routine est bien huilée jusqu'à ce qu'une fois, elle se fait payer un verre par un homme et passe la nuit avec lui. il lui a laissé de l'argent, il l'a prise pour une prostituée
c'est divinement bien écrit;, l'auteur connait parfaitement la psychologie de la femme en général et sait trouer les mots pour la mettre en valeur . beaucoup de sensualité et de sentiment dans ce livre. un très bon moment de lecture assuré

Il parait que Garcia Marquez ne voulait pas , de son vivant, que ce "livre" soit publié. Lecture faite on ne peut qu'approuver ce choix. C'est un texte manifestement au stade de brouillon, sans nerf, qui n'a aucun rapport avec le reste de ses autres romans. On peut honnêtement se poser la question de la légitimité de cette publication.

Je me méfie des inédits, en général un mauvais fond de tiroir destiné à enrichir les éditeurs sans trop d'effort. J'ai donc commencé la lecture méfiant et... j'ai très vite retrouvé cet auteur magnifique. Avec pour une fois, une héroïne qui ne peut laisser indifférent et avec elle, un style plus léger. Il s'agit d'une nouvelle qui se dévore avec gourmandise, une parenthèse enchantée avant de se replonger dans un de ses classiques, car il donne envie de replonger dans ses écrits.

Belle littérature : Ana Magdalena est une femme qui va connaître l'adultère à l'occasion de la visite annuelle sur la tombe de sa mère. Entre 2 âges, la bonne quarantaine, elle va tromper son mari avec un inconnu. Et elle recommencera tous les ans. Elle attendra ce moment avec impatience chaque année.

Thème surprenant, comportement déconcertant.

C'était agréable à lire, facile, bien écrit.

Ana Magdalena Bach est une femme épanouie et heureuse en couple. Chaque année, au mois d'août, elle rend visite à la tombe de sa mère enterrée sur une île, dort sur place et rentre le lendemain. Mais, une année, elle se laisse séduire et passe une nuit torride avec un inconnu, les années suivantes aussi jusqu'à l'exhumation de sa mère. Vraiment pas un très bon García Márquez à mon goût, qu'il ne voulait d'ailleurs pas que ses héritiers publient. C'est plus que léger, il y a une multitude de petites pistes qui ne sont pas suivies et une fin presque brutale. de cet écrivain, je gardais le souvenir d'une écriture plus riche et plus fine.
Lien : https://redheadwithabrain.ch..

Un récit léger sur un sujet d'adultère très 20eme siècle courant. Mais pas désagréable à lire Ana à une une vie de couplé confortable superficielle mais pas satisfaite.
Une emprise encore avec sa mère même parcours

Je le recommande pour une détente et sentir la liberté de cette femme sur la liberté de son corps et la découverte du sexe, et aussi de la déception surtout sa première aventure.

Bien sûr l'auteur du prix Nobel de littérature 1967 pour le très fameux « Cent ans de solitude » a vieilli quand il écrit ce roman mais ce n'est pas une raison pour « commettre » un récit aussi insipide et ennuyeux où il ne se passe pas grand chose. Car enfin les aventures d'un soir d'une sud américaine se rendant une fois par an sur la tombe de sa mère pour y déposer des glaïeuls n'ont vraiment
rien de captivant. Les relations avec ces hommes est si fugace qu'on a pas le temps de cerner leur personnalité et donc ils n'entrent pas dans notre imaginaire.




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