Citations sur Une enquête du commissaire Espinosa : Bon anniversaire,.. (47)
-La police a besoin de suspects pour pouvoir les transformer en coupables.
-C’est l’église qui aime bien les coupables. La police cherche les criminels.
L’impression que j’ai, c’est que pour Gabriel cet assassinat est déjà commis, il faut seulement attendre que l’heure sonne.
Vous m’avez harcelé pendant une semaine pour ça ? Vous voulez que j’enquête sur le meurtre d’une personne que vous ne connaissez pas et qui n’est même pas morte ? C’est une plaisanterie ?
L’impression que j’ai, c’est que pour Gabriel cet assassinat est déjà commis, il faut seulement attendre que l’heure sonne
A quatre heures de l'après-midi, le petit restaurant était vide. L'unique serveur, à une table du fond, se partageait entre une pile d'assiettes devant lui et le poste de télévision dans un angle de la salle. Les yeux fixés sur l'écran, il prenait une assiette, y vaporisait de l'alcool, l'essuyait, et formait une autre pile à côté de la première. Il exécutait cette tâche sans se presser, au rythme du film. Sa besogne terminée, il sépara les assiettes en deux piles rigoureusement égales et dut détacher les yeux de l'écran à ce moment. Il passa alors aux couverts. Il les prenait dans un bac en plastique situé à sa gauche, y vaporisait de l'alcool et après les avoir essuyés méticuleusement, les jetait dans une boite sur sa droite. Ce travail était plus difficile à concilier avec la télévision parce que la boite était divisée en compartiments pour couteaux, fourchettes et cuillères, et il était presque impossible d'atteindre le bon compartiment sans regarder.
Et il n’y avait rien dans l’histoire personnelle d’Olga qui suggérait la possibilité d’un suicide, hormis, évidemment, le fait qu’elle était vivante.
(Actes noirs, p.144)
la vie est trop courte ou trop longue pour se permettre le luxe de la vivre n, importe comment.
La différence entre les fous et lui était qu’il savait que la menace, dans son cas, n’était pas imaginaire. Il ne confondait pas des scènes du quotidien avec des délires. Il savait parfaitement ce qui était réel et ce qui était imaginaire. Ses délires relatifs à la prophétie étaient sincères, et c’était ça qui l’avait conduit à contacter le commissaire ; non une donnée objective, mais une impression subjective concrète. Il n’était pas fou, de cela il était sûr ; du moins pas plus que la majorité de ceux qui l’entouraient. Il éprouvait certaines difficultés, c’est vrai, mais rien qui le situât au-delà de la limite de la santé mentale.
La seule raison pour que quelqu’un soit terrorisé par une prophétie de bazar, c’est qu’elle soit vraie.
La police a besoin de suspects pour pouvoir les transformer en coupables.