Citations sur Mourir, encore... (4)
Il se tourne et baisse son pantalon. La partie charnue de son anatomie s’orne d’un superbe hématome, qui s’étend assez bas, et affiche une vilaine couleur violette. Au milieu de l’hématome, quelque chose dépasse, comme une pointe dorée. La tâhce qui s’est formée prend des allures de carte géographique. Ce n’est peut-être pas le moment de sortir mon atlas, mais je suis prêt à jurer que le type s’est tatoué la carte du Liechtenstein sur le fion.
« Je suis un écrivain amateur. J’entends par là que je ne vis pas de ces mots, je n’en vivrai d’ailleurs jamais. Je pourrais vous trouver des explications, des chiffres et des statistiques qui disent combien il est difficile de vivre de sa plume. La vérité, au-delà de toute réalité pécuniaire, tient dans l’état du marché du livre, du mépris qu’on a dans ce milieu pour l’auteur qui est pourtant la source de ce business. »
J’ai suivi le blousard dans la salle de torture. Un barbu pas franc du collier. Je n’ai jamais compris les gens qui se font braire à entretenir leurs poils eu menton, mais sacrifient la moustache. Ou tu laisses pousser ou tu rases, les demi-mesures c’est fait pour les indécis. Comment faire confiance à un type qui n’arrive même pas à prendre une décision face à sa pilosité ?
La foi est littéralement et fondamentalement l’opposé de la raison. Il faut croire plus que comprendre, mais surtout il faut croire sans comprendre. Dès les premiers pas faits vers la compréhension, on quitte le domaine de la foi pour celui de la simple opinion. La foi n’est pas point de vue débattu, démontré, accepté. Ceux qui tentent cette banalisation scient la branche qui les soutient. La force des croyances est justement tout ce qui reste au-delà de cela. C’est un immense pouvoir et une invraisemblable faiblesse. Par nature le croyant ne peut se permettre de réfléchir. Réfléchir c’est douter, douter n’est plus la foi.