La société inclusive, parlons-en !

Il ne faut jamais se guérir du mal des autres.

L'enjeu est de taille. La transformation des esprits et des pratiques prendra du temps, mais la nécessité est là: amender la terre pour en permettre l'accomplissement. Pire que l"indignation est la résignation. Pire que les éclats de voix sont l'habitude et l'indifférence.

Comme l'égalité des droits, la liberté, qui vient en premier dans notre triptyque républicain, est sans nuances. Au demeurant, comment pourrait-on concevoir l'une sans l'autre?

L'idée de société inclusive tourne le dos à toute forme de captation, qui accroît de fait le nombre de personnes empêchées de bénéficier, sur la base d'une égalité avec les autres, des moyens d'apprendre, de communiquer, de se cultiver, de travailler, de créer et de faire oeuvre.

nul n'a l'exclusivité du patrimoine humain et social.

Les personnes en situation de handicap ne relèvent pas d'un type humain à part. Comme tous les êtres humains disséminés sur la planète, elles sont des variations sur un même thème : le fragile et le singulier. Elles ne sont pas d'étranges étrangers derrière des allures bizarres, floues désactivées, lointaines, que l'on identifie à leur syndrome.

Il n'y a nie vie minuscule ni vie majuscule.

La plus belle histoire de l'homme c'est sa diversité.

Les vies ont toutes le même prix.

Etre reconnu, c'est se voir attribuer une place et une valeur, en tant que contributeur à la vie collective.