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Citations sur Le monde selon Clemenceau (8)

« Si le monde était parfait, nos activités seraient sans emploi dans l’existence. Mais la marge du mal est assez grande pour que nous n’ayons pas à craindre de rester inoccupés. Accumulons de la force en nous et, si nous la semons sur notre route, il se trouvera toujours quelqu’un pour la ramasser. »
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« Un homme qui attend de croire à l’action pour agir est tout ce que vous voudrez : ça n’est pas un homme d’action. C’est comme si un joueur de tennis, avant de renvoyer la balle, se mettait à s’interroger sur l’utilité physique et morale du tennis. Il faut agir comme on respire. »
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Il faut agir. L’action est le principe, l’action est le moyen, l’action est le but. L’action obstinée de tout homme au profit de tous, l’action désintéressée, supérieure aux petites glorioles, aux rémunérations des rêves d’éternité, comme aux désespérances des batailles perdues ou de l’inéluctable mort, l’action en évolution d’idées, unique force et totale vertu.
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L’émotion du monde est l’introduction à la connaissance. Pour s’enquérir du mystère, d’abord il faut l’avoir senti. Plongés dans la nature, la pénétrant des racines emmêlées de notre être, nous la sentons vivre en nous, et, de la commune impulsion ressentie, nous vient le désir d’une communion plus profonde.
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« Nager, ramper, voler, courir, c’est du végétal perfectionné qu’on nomme l’animal, à ses degrés divers. L’ancêtre impassible des forêts regarde passer ces fils inquiets, affolés, tout à la fois déprédateurs et proies fuyantes. Pourquoi les envier ? Tandis que les troupes voyageuses de la terre, de l’air et de l’eau peinent à grands cris pour écraser le faible ou pour échapper au fort, la mousse et l’ormeau, sans manifestations bruyantes, suivent même loi, même destin. Non qu’ils soient immobiles, pourtant. Dans les orbites mouvants des champs toujours nouveaux de l’espace, la terre emporte tout son peuple, plante tranquille et bête agitée. Mais tout être organisé mû d’une impulsion personnelle de vie, complique ce chemin d’une course au bien-être qui, insensible ou échevelée, trace un équivalent sillon dans l’infini.
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C’est un combattant de la parole et de la plume pour la liberté, la justice, l’équité, la laïcité, anticolonialiste et patriote, farouche démocrate mais écœuré par la médiocrité des politiques. C’est un acteur des grandes batailles de son temps, y compris la plus grave, la plus décisive, celle de la Grande Guerre, et en même temps un observateur distancié de tout, retrouvant dans son cher bocage vendéen comme dans la lumière des toiles de Claude Monet l’essence de son individualisme.
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À ses neuf vies bien remplies, nous aurions pu ajouter celle du dandy mondain, courant les salons en vue de la Belle Époque, multipliant les maîtresses, telle Léonide Leblanc, l’ex du duc d’Aumale, l’actrice Suzanne Reichenberg, la comtesse d’Aunay ou la cantatrice Rose Caron, mais aussi celle de l’écrivain, ami d’Émile Zola, d’Alphonse Daudet, des frères Goncourt ou d’Anatole France, celle de l’amateur d’arts, familier de Rodin, de Manet, de Nadar, Besnard, Carrière et bien sûr de Claude Monet, celle du sportif, pratiquant avec bonheur l’escrime, l’équitation et la gymnastique tous les matins, ou enfin celle du gentleman-farmer, sillonnant le bocage ou les plages vendéennes pour s’imprégner de la nature qui le ramenait à l’essentiel, c’est-à-dire à la liberté.
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La dernière de ses neuf vies est celle d’un vieux sage écrivant, et rattrapé sur le tard par la passion amoureuse. C’est en effet à l’occasion d’un projet littéraire, une biographie très personnelle de Démosthène, publiée en 1926, que Clemenceau rencontre à la fin de l’année 1923 celle qui sera le dernier grand amour de sa vie. À Marguerite Baldensperger de quarante ans sa cadette, il écrit presque chaque jour jusqu’à la fin des lettres passionnées qui lui tiennent lieu de journal intime. Elles révèlent un Clemenceau surprenant, attentif et plein de tendresse, mais toujours à l’écoute du monde et de ses grands enjeux.
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