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Citations sur Sol absolu et autres textes (39)

Comme les regards étonnés
d'être morts
comme s'arrachent
les oiseaux ivres leurs plumes
nos gestes étaient trop clairs
pour ne pas surprendre
leur pesant d'ombre.
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ces choses au dehors qui tombent lentement
le jasmin, la neige, l'enfance
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Chaque matin d'un bond
le soleil prend pied dans mon visage.
Je m'empare de cette brûlure comme d'un gouvernail.
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Reste à jamais
la porte toujours fraîche
de l'histoire du feu.
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Chaque matin d’un bond
le soleil prend pied dans mon visage.
Je m’empare de cette brûlure comme d’un gouvernail.

Extrait de ”Silence” dans ”Sol absolu”
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Quelque part dans l'aine des provinces éblouies
le verdoiement du règne tactile.
Les yeux, les mains repris doucement dans
le bulbe obscur
dans la lourdeur fatale des fruits de la terre.
Lorsque enfin le jour
et les visages qui nous séparent des pierres
ont disparu.

Laissant le ciel à ses fenêtres,
entre nos lèvres et nos bras
transparaît sans nom l'éveil.

p.152
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et parmi tant de blanc
trouver à tâtons
les chemins étroits de nos veines.
 
-
 
je cherche une respiration au fond des pierres
une fraîcheur qui monte dans la citerne des yeux
une dernière eau où s'agenouille la clarté
 
pp. 60, 187
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ce matin qui vient se poser si frais dans tes yeux
tout pleins encore de fragiles porcelaines
le jour poreux
son long baiser de laine
tout ce corps resté pour nuit quelque part.
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Ce que cherche ma parole sans cesse interrompue, sans cesse insuffisante, inadéquate, hors d'haleine, n'est pas la pertinence d'une démonstration, d'une loi, mais la dénudation d'une lueur imprenable, transfixiante, d'une fluidité tour à tour bénéfique et ravageante. Une respiration.
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Sol absolu


j'ai rêvé d'une genèse
[…]
fugue des courbures en clair et ombre
sans départ ni achèvement
jaillie du jaillissement
de la même marche indivisée
le souffle à deux battants
sur les pistes pulmonaires
la force de silence
dont ces déserts à l'aube
sont la feuille dépliée
la fraîcheur crissante – ébruitée –

ou encore
sur la rotonde crayeuse
des dernières arènes du jour
la vitesse de la lumière
soudain pénétrée par la lenteur d'une caresse
la rumeur des mains sous la peau profonde
comme une eau des yeux
qui rend flous les visages –

p.98

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