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Quel beau roman envoutant pour finir l'année.
Choisie un peu par hasard, cette lecture m'a transportée.
Nous sommes dans les années 70 en Louisiane en pleine crise pétrolière.
Colette et Paul se déchirent, s'aimantent, font des choix pour survivre, pour se retrouver.
On voyage dans le Bayou, on chasse le ragondin, on pêche les crevettes, on répare de vieilles machines, on danse, on se blesse, on participe à un tournoi de tirs, on s'éreinte, on s'occupe des plus anciens, on transpire...
Il est question de choix, de liens familiaux, d'amour, de volonté de s'en sortir, et surtout de solidarité.
C'est un véritable conte qui s'appuie sur une plume élégante et captivante.
J'ai adoré.
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Il est indéniable que Tim Gautreaux est un formidable conteur!

Si ce livre est beaucoup moins puissant que les deux autres précédemment traduits, on y retrouve tout de même la pâte d'un auteur généreux qui sait évoquer les terres humides de la Louisiane et parler de la population des bayous.

Dans une communauté de cajuns insulaires, Paul et Colette vivent une histoire d'amour compliquée, sur fond de contexte économique désastreux. Elle est jalouse, insupportable, exigeante et son gentil mari très amoureux, passionné de mécanique et de danse se fait maltraiter à tort ou à raison. Elle veut des lendemains qui chantent, y met elle-même toute son énergie. Et d'espérances en désillusions, leur vie devra se faire et se construire dans leur région, laminée par le chômage.

Elle est insupportable, mais indomptable, cette Colette, avec son ambition et ses caprices...
Tim Gautreaux s'amuse avec son couple improbable, son cajun amoureux mais aux deux pieds bien plantés dans la réalité, confrontant les tourtereaux à des situations cocasses ou dramatiques, avec engueulades et dialogues à l'humour décalé.

Ce "Beau gosse" est le premier livre de l'auteur. C'est un roman contemporain très attachant, visuel, à la fois brutal et poétique, avec en décor, chaleur et humidité, serpents et ragondins, ordures au coin des rues et bars louches en parpaings, aux bagarres épiques.

L' auteur sait parler de ses racines louisianaises, des habitants des marais, pêcheurs ou culs terreux, de l'esprit de famille très fort et de la violence d'une société très frustre, où chantent encore des phrases de français.

Il construit, avec le portrait d'une culture, une dualité amoureuse où l'humour des dialogues fait mouche et où l'amour est en filigrane d'aventures picaresques.

Un très bon dépaysement littéraire.
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Tim Gautreaux est un des grands écrivains du Sud des États-Unis, un porte-parole incroyable qui, au travers d'une écriture unique, dépeint toute une culture, tout un monde. Avec Fais-moi danser, Beau Gosse le lecteur va pouvoir découvrir le tout premier livre de cet auteur, bien avant Nos Disparus et le Dernier Arbre, il était une fois Paul dit Beau Gosse...

Ce roman est très différent de ses deux autres romans, il est plus "solaire" du fait de ses personnages, de son humour, de cette histoire d'amour qui est le fil conducteur de ce récit. Il ne s'agit pas d'une romance grandiose à la Autant en emporte le vent, ni une histoire mièvre, il s'agit d'une histoire réaliste et d'autant plus touchante, une histoire d'amour entre deux êtres très différents qui viennent du même endroit : l'un épanoui dans son quotidien et l'autre insatisfaite de son existence, pleine d'ambition et de rêves. Paul est passionné de mécanique et de danse, deux passions qui sont parfaitement assouvies dans le coin paumé de Tiger Island. Colette est quant à elle une femme courageuse, souhaitant changer de vie, de mari, de ville...

Si au début de l'histoire j'étais vraiment du côté de Colette, on découvre au fur et à mesure que leur relation est beaucoup plus compliquée. En réalité Paul est quelqu'un de très attachant, il est capable de se remettre en question et cherche réellement à plaire, à satisfaire sa femme lorsqu'il se rend compte qu'il peut la perdre. On le voit gagner en maturité au fil des pages et il en devient un être sur qui on peut compter. J'ai aimé Colette pour son opiniâtreté et je lui en voulais de son exigence agaçante, j'ai aimé Paul pour sa pure gentillesse, sa spontanéité et je lui en voulais de son absence d'initiative, son flegmatisme partiel. Ce sont deux personnages tellement émouvants : on aime suivre leur histoire !

Au travers de celle-ci, Tim Gautreaux décrit deux mondes antithétiques : d'un côté une Californie polluée par la quête d'argent et de sexe, florissante et pleine de soleil superficiel, de l'autre une Louisiane moite, décharnée mais où les liens humains, familiaux sont plus importants que tout le reste, où chaque être doit se dépasser pour survivre au jour le jour. C'est un roman américain fascinant signé d'une belle plume, très bien traduit par Marc Amfreville : on sentait déjà le très grand écrivain derrière ce premier roman !

En définitive, j'ai hâte de lire un nouveau roman (ou recueil de nouvelles) de Tim Gautreaux : un vrai régal à lire !
Lien : http://leatouchbook.blogspot..
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Comme d'autres auteurs américains, Tim Gautreaux est un conteur, il prend son temps, dresse ses personnages, ses décors, ses ambiances, son atmosphère qui est celle des bayous puisque nous sommes en Louisiane chez les cajuns.

Comparé aux deux autres romans que j'ai lu de lui, celui-ci avait moins de force, moins de puissance mais il n'en reste pas moins que c'est un grand roman américain.

Colette et Pau, dit Beau gosse, sont mariés mais Colette n'en peut plus des défauts de son homme qui aime la mécanique, danser, ainsi que se bagarrer.

Oui, elle nous fait un gros caprice, la Colette, quand elle le houspille, lui cherche des poux et fini par le quitter pour partir en Californie, à la recherche d'une autre vie et d'autres gens. Envie de quitter Tiger Island, son bled rempli de cajuns un peu red-neck, bouseux, où tout le monde sait tout sur tout le monde, envie de sortir de ce carcan.

Pourtant, malgré son côté gamine capricieuse qui ne remarque pas qu'elle a une perle pour mari, jamais on n'est exaspéré par le personnage et c'est pareil pour Paul à qui on ne peut pas reprocher grand-chose, même si on comprend que la Colette, elle en a marre de lui et de toute la Louisiane.

Au travers de son couple attachant, l'auteur nous transporte dans la moiteur de la Louisiane, nous invitant à la table de ses habitants, nous montrant leur société, leurs codes, leurs côtés bouseux au grand-coeur.

Mais c'est aussi un certain portrait de l'Amérique qu'il dresse en nous les faisant émigrer en Californie où tout n'est pas aussi chouette que l'on pourrait le penser, notamment avec le harcèlement sexuel (main au cul) où la coupable est la femme et d'un autre côté, avec les magouilles de certains pour vous faire changer de chaudière.

Ce que Colette n'a pas vu tout de suite, c'est qu'en Californie, tout est basé sur le fric, sur le tape-à-l'oeil, sur l'égoïsme, où tout est superficiel alors qu'en Louisiane, c'est l'entraide, la solidarité, les liens humains et surtout familiaux où personne ne vous laisse en plan quand vous avez besoin d'un coup de main.

La Louisiane est bien mise en valeur avec sa culture, sa cuisine, son langage et le fait que tout le monde ne vit que grâce aux sociétés pétrolières…

Oui, mais quand les sociétés de l'or noir foutent le camp, c'est tout une région qui crève sous le chômage et Colette aura l'impression d'être partie dix ans tant quand elle revient sa ville natale a changée, les magasins, les bars ayant tous fermés l'un après l'autre.

Ce roman noir, c'est un aller-simple pour la Louisiane, sa faune, sa flore, son climat et le diable que l'on tire par la queue, les vieux qui n'ont plus de pension, les crédits dans tous les magasins, la misère, le médecin ou l'hôpital qu'on ne sait pas payer…

Si la première moitié du roman donne l'impression d'assister à la débâcle d'un couple, il ne faut pas croire que la seconde moitié sera la reconquête du couple… Non, là, il est question de survie et de faire n'importe quoi pour bouffer au soir, quitte à aller tuer des ragondins pour toucher la prime.

Malgré quelques longueurs, le récit est prenant, amusant (au départ) avant de virer au drame de ceux qui ont tout perdu et sont prêt à tout pour bosser, quitte à prendre des risques.

Un roman noir tout en nuance, autant dans son récit que dans ses personnages qui vont évoluer, grandir, devenir adulte et comprendre enfin qu'on n'est jamais aussi bien que chez soi car ce qu'on voyait comme un carcan étant aussi un cocon.

Un roman noir qui parle d'amour, de société, de crise économique, de misère, de chômage, de fraternité, d'entraide. Un roman d'aventure qui peut avoir des airs de western, le tout prenant vie sous la belle plume de Tim Gautreaux.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Le style ‘Je t'aime moi non plus' m'avait fait arrêter à 50 pages, puis je l'ai repris. J'ai aimé les dialogues truculents, les métaphores, la Louisiane, le chômage et la galère qui s'ensuit est narrée de façon réaliste. Je reste sur ma faim à cause du titre. Je m'étais imaginé ce beau danseur hors pair de jitterbug qui aurait le charisme et la tête de James Dean avec un gestuel corporel à la Travolta. Eh bien ce n'est qu'un pauvre petit toutou qui accoure quand sa maîtresse l'appelle. Parce que sa femme, bosseuse d'accord, mais une pierre à la place du coeur. Et lui, tout le long du roman, on a envie de lui dire « - Prends le large. Prend-en une qui saura t'apprécier à ta juste valeur ! »
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Moi qui aime voyager à travers mes lectures, imaginer des paysages lointains comprendre d'autres façons de vivre, avec ce livre j'ai été comblée. Tim Gautreaux, de sa belle écriture évoque la Louisiane et les bayous leur faune et leur flore luxuriante. Il permet d'appréhender aussi la misère ainsi que la rudesse de la vie de ses habitants dans les années 80 au moment du déclin de l'industrie pétrolière. Leur solidarité aussi.
C'est l'histoire d'un très jeune couple qui apprend à mûrir et à survivre avec courage dans ces conditions extrêmes.
Une belle histoire contemporaine au pays des Cajuns.
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Tim Gautreaux nous prend par la main et nous conduit tout droit à Tiger Island, une bourgade de Louisiane, pour y retrouver Beau Gosse (alias Paul Thibodeaux). Les distractions sont rares dans la petite ville. Dans les gargotes qui ont poussé comme des champignons avec l'installation de puits de pétrole, on peut déguster des écrevisses et des crabes au poivre, participer à des bagarres généralisées et danser le jitterbug. Beau Gosse a la danse dans le sang et Colette, son épouse, est la partenaire idéale. Seulement, elle se fatigue vite, rentre se coucher tôt et Paul continue à faire virevolter des filles jusqu'au petit matin. Tous les deux sont très jeunes et n'ont pas les mêmes rêves en tête, la même idée de leur futur.

Colette, une maîtresse femme, parfois d'une incroyable dureté, va quitter la ville de leur enfance pour "l'ailleurs", en l'occurrence la Californie. Elle veut faire carrière, être riche, acheter une voiture classe et puissante. Elle aura tout mais connaîtra la solitude et la nostalgie. Colette a laissé derrière elle Beau Gosse qu'elle juge trop casanier, pas assez ambitieux, le "bon" gars féru de mécanique, heureux avec peu. Paul saura lui prouver qu'elle l'a sous-estimé et ils traverseront ensemble les années 80 et la crise pétrolière qui plonge la région dans la misère.

J'ai adoré ce roman qui nous plonge au coeur du bayou. Autour du couple central gravitent les membres de leur famille et leurs amis, tous décrits avec un réalisme teinté d'humour et d'humanité. Je me suis sentie littéralement transportée dans cette Louisiane écrasée par la chaleur et l'humidité. J'ai roulé en même temps que Paul ou Colette sur les petites routes recouvertes de coquilles de praires ou d'huîtres. J'ai savouré les gombos qui ont mijoté de longues heures sur le feu de la gazinière. de nombreux personnages ont un caractère bien trempé, voire mauvais caractère pour tout dire et leurs emportements sont à la fois homériques et drolatiques.

Le style (La traduction de Marc Amfreville est une vraie réussite) est à la hauteur de scènes d'anthologie : chasse aux ragondins, enfermement dans une chaudière, concours de tir dans un boui-boui ou sauvetage en mer qui transforme des outsiders en héros. Que dire encore ? Quand j'ai refermé ce livre, j'étais triste. J'aurais bien encore danser le jitterbug avec Beau Gosse, quitte à me faire étriller par Colette.
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Premier des trois romans (à ce jour) de Tim Gautreaux, Fais-moi danser, Beau Gosse est aujourd'hui édité en France après le dernier arbre et Nos disparus. S'il diffère de ses deux autres romans par son contexte historique, Fais-moi danser, Beau Gosse porte déjà néanmoins une bonne part des thèmes chers à Gautreaux : l'attachement à un monde qui ne finit pas de disparaître, les difficiles arrangements entre la rectitude morale que l'on voudrait avoir et la nécessité de trouver de quoi vivre, les relations entre les hommes et les femmes et, toujours, la manière dont l'ambition, quelle qu'elle soit – de partir pour s'élever ou de rester simplement pour vivre une vie sans surprises, bonnes ou mauvaises – se heurte à la réalité.
Nous sommes à Tiger Island entre la fin des années 1970 et le début des années 1980. Paul Thibodeaux, dit Beau Gosse, mécano surdoué et fin connaisseur de toutes les machines anciennes encore utilisées dans les chantiers navals ou l'industrie pétrolière est aussi un excellent danseur de jitterburg qui aime à finir les samedi soir par une bonne bagarre. Pas de quoi satisfaire sa femme, Colette, la plus belle fille de Tiger Island, mais aussi la plus ambitieuse. Caissière dans la banque locale, Colette est désespérée par le manque d'ambition de son époux et se sent écrasée par le poids d'une communauté isolée qui n'aspire à rien d'autre que de perpétuer un mode de vie ancestral sans se soucier du reste du monde. Frustrée, Colette s'étiole et, bien vite, en veut au monde entier de sa vie banale dans cette petite ville du bayou et en particulier à Paul, incapable de l'en sortir faute d'en avoir lui-même envie. le divorce sera pour elle la solution. Et la fuite vers Los Angeles et ses lumières, la suite logique de cette décision. Mais la vie californienne rêvée ne tardera pas à apparaître pour ce qu'elle est vraiment, un miroir aux alouettes, et le retour au pays avec un Paul opiniâtre bien décidé à reconquérir sa femme sera bien difficile. En plein choc pétrolier, dans une Tiger Island ravagée par le chômage, il va falloir trouver d'autres moyens de subsistance et revenir aux pratiques traditionnelles, abandonner ses prétentions, ravaler sa fierté, et chasser le ragondin ou pêcher la crevette.
D'une histoire on ne peut plus simple et d'une situation de départ sans grande originalité, Tim Gautreaux tire un roman d'une grande force qui devient même dans sa seconde partie une véritable geste épique mettant en scène un peuple du bayou relevant la tête face à l'adversité et opposant au rouleau-compresseur de la crise économique et du libéralisme le plus odieux représenté ici par un salopard texan particulièrement bien campé, la solidarité de gens de peu.
Il y a surtout, déjà, dans ce premier roman de Gautreaux, de magnifiques portraits tout en nuances. Une formidable femme forte d'abord. Colette, par bien des égards antipathique dès le début révèle peu à peu sa fragilité face à un monde qu'elle a sans doute trop idéalisé et auquel elle se heurte et sa capacité à se reprendre en mains et à aller de l'avant sans se ménager. Paul ensuite, brave gars que l'on perçoit quelque peu falot face à sa femme, grand enfant incapable de saisir véritablement la frustration de son épouse et de comprendre le carcan que représente pour elle la communauté étriquée de Tiger Island, mais bien décidé à la reconquérir et à faire pour cela tous les sacrifices. Et puis il y a tous ceux qui tournent autour d'eux, les parents de l'un et de l'autre, les amis plus ou moins recommandables que Gautreaux peint avec la même précision et complexité. Certes, Tiger Island est un carcan, mais c'est aussi un cocon, un lieu où l'on s'entraide face à l'adversité du monde.
Belle histoire d'amour, aventure parsemée de beaux moments de bravoure – un concours de tir digne d'un western, des confrontations avec des mocassins d'eau ou des alligators, une tempête biblique et des bagarres débridées –, portrait vif d'une communauté et d'un mode de vie en train de basculer dans une modernité pas toujours engageante, Fais-moi danser, Beau Gosse est un formidable roman que vient sublimer l'écriture précise et poétique de Tim Gautreaux.

Lien : http://www.encoredunoir.com/..
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Fais-moi danser beau gosse" demande Colette à Paul. Et pourtant c'est elle qui mène la danse ! Car elle a de l'ambition, Colette. Elle ne supporte plus de vivre dans le bayou, envahi par les serpents et les ragondins, dans ce village ravagé par le chômage et l'ennui. Elle décide de partir faire fortune en Californie après avoir divorcé, mais revient finalement pour retrouver sa famille. Mais elle ne baisse pas les bras et invente mille moyens pour survivre, en sollicitant son ex-mari qui gagne en énergie et en maturité à son contact. Deux personnages embarqués dans de tumultueux remous, accompagnés par une kyrielle de cousins, oncles, amis tous un peu déjantés mais solidaires. Une histoire d'amour qui les entraîne dans des aventures peu conventionnelles et dans le dépassement de soi. Au point de ne plus savoir si ce n'est pas la nature elle-même qui mène la danse !
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Fais-moi danser, Beau Gosse.
Tim GAUTEREAUX
Coup de coeur

A Tiger Island s'il y a un couple qui détonne c'est bien celui de Paul, surnommé Beau Gosse et de Colette, la plus belle fille de la ville.
Paul est ouvrier et il adore : lire des revues professionnelles de mécanique , danser (c'est un fameux danseur d'ailleurs) et se bagarrer dans les bars.
Colette rêve d'ascension professionnelle (elle est guichetière dans une banque), d'une belle voiture et d'un mari un peu plus sophistiqué.
Alors un jour elle quitte le bayou de Louisiane (et son mari) pour la Californie et un emploi plus valorisant.
Fou de jalousie Paul la suit pour la faire revenir sur son intention de divorcer.
Mais la Californie n'est pas pour eux, alors ils rentrent et tentent malgré la crise pétrolière et le chômage omniprésent de trouver du travail.
Tout y passe : chasseuse de ragondins, pêcheuse de crevettes, Colette va tenter sans relâche de trouver une solution pour nourrir sa famille.
Jusqu'au drame qui lui rappellera que la vie n'a de sens qu'à condition de garder ceux que l'on aime près de soi et bien vivants.

Un merveilleux roman très travaillé.
Les décors et paysages des bayous m'ont rappelé de très bons souvenirs de Louisiane.
Tim Gautreaux nous raconte une très belle histoire sur le bonheur qui est sous nos yeux sans qu'on le voit, sur la valeur des choses et des personnes, sur le courage et sur la culpabilité.
C'est un formidable roman que je garderai en mémoire j'en suis certaine.
Lisez-le ! C'est à la fois touchant et dépaysant.
C'est un coup de coeur
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