AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.99/5 (sur 479 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Morgan city, Louisiane , 1947
Biographie :

Timothy Martin Gautreaux est un romancier et nouvelliste.

Il est issu d'une famille de pilotes et mécaniciens de bateaux à vapeur et de remorqueurs. Des gens qui descendaient eux-mêmes de shérifs ou assimilés.

Le jeune Tim met en scène et en forme des anecdotes familiales, dès l'université. Ce qui le fait remarquer par des écrivains renommés comme James Dickey, Walker Percy ou encore Barry Hannah.

Professeur à son tour à l'Université de Louisiane du Sud, il commence à publier des nouvelles dans Atlantic Monthly, le New Yorker, Harper's et GQ.

En 1996, sort son premier recueil, Same Place, Same Things.

Écrivain tardif, Gautreaux rattrape vite le temps perdu avec un roman, The Next Step in the Dance (1998), puis un nouveau recueil, Welding with Children (1999), et deux autres romans, The Clearing (Le dernier arbre) en 1999 et The Missing (Nos disparus) en 2009.

Il obtient le prix John Dos Passos en 2005.

Il vit et travaille à Hammond (Louisiane).

+ Voir plus
Source : wikipedia, Le Figaro
Ajouter des informations
Bibliographie de Tim Gautreaux   (4)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

Avec Joss, libraire à Vannes (56), découvrez désormais une semaine sur deux un nouvel ouvrage. Romans, polars, beaux livres, littérature jeunesse : tout y passera ! Cette semaine, Joss vous parle de sa visite au Festival America de Vincennes, où elle a pu rencontrer la fine fleur des auteurs nord-américains, parmi lesquels : - Tim Gautreaux, pour Nos Disparus (Seuil, 2014) - Paul Harding, pour Enon (Le Cherche Midi, 2014) - Joseph Boyden, pour Dans le Grand Cercle du Monde (Albin Michel, 2014) - Ayana Mathis, pour Les Douze Tribus d'Hattie (Gallmeister, 2014)

+ Lire la suite

Citations et extraits (109) Voir plus Ajouter une citation
Il avait toujours considérer Lily comme une orpheline, quelqu'un de pareil à lui, et il pensait que chacun pouvait imaginer la douleur de l'autre. Or il n'en était rien. La douleur d'autrui vous reste étrangère.
Commenter  J’apprécie          250
« Tu veux tirer un coup ?
- Ben oui.
- Qui tu veux ? »
Billsy réfléchit un moment.
« Cette fois, je voudrais bien une fille avec des dents. »
Commenter  J’apprécie          244
Sous ses doigts, il se passa quelque chose d'étrange : il était moins concentré sur sa partition, et son tempo s'en trouva amélioré. Il se mit à ressentir ses notes au lieu de seulement les déchiffrer sur la page. Penchant la tête, il s'écouta jouer de mieux en mieux, triste à en pleurer alors que les danseurs tournoyaient joyeusement au son de sa musique.
Commenter  J’apprécie          200
Il devinait avec quelle violence les illusions de tous ceux qui avaient combattu là s'étaient vues irrémédiablement anéanties.
Commenter  J’apprécie          210
Son oncle lui avait dit et répété que la vengeance ne menait nulle part et qu'un salaud se punissait tout seul en en étant un.
Commenter  J’apprécie          210
Il lui vint à l'esprit cependant que depuis il aurait pu comprendre, à un moment ou à un autre, si la vengeance était importante. Mais à quoi pouvait-elle bien servir ? A rendre la monnaie de sa pièce à un salaud ? On ne lui avait pas appris à penser de cette façon. Son oncle lui avait dit et répété que la vengeance ne menait nulle part et qu'un salaud se punissait tout seul en en étant un.
Commenter  J’apprécie          170
Le principal défaut du curé, c'était d'écouter de façon délibérée les conversations qui ne lui étaient pas destinées ; il trouvait que les ragots constituaient les sons les plus intéressants que produisait l'âme humaine, non pas pour les vérités qu'ils pouvaient contenir, mais pour ce qu'ils révélaient du caractère de ceux qui les propageaient.
Commenter  J’apprécie          160
- Est-ce que tu sens le poids de ma main sur ton épaule ?
- Oui.
- Chaque douleur que tu infliges, petite demoiselle, est un poids, et plus tu vieilliras, plus tu ressentiras leur masse peser sur toi comme des pierres, jusqu'à ce qu'elles fassent fléchir ton cou et qu'elles menacent de t'ensevelir.
Commenter  J’apprécie          160
Anthony Buzetti appréciait le fait que son bureau n'eut pas de fenêtres. C'était à travers l'une d'elles que l'on avait abattu son frère ainé d'un coup de feu, et sa mère s'était jetée d'une autre fenêtre en apprenant la nouvelle.
Commenter  J’apprécie          160
La vie d'un petit enfant est une sorte de réduction d'une existence entière, et un mois y dure autant qu'un an pour un adulte.
Commenter  J’apprécie          160

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Tim Gautreaux (535)Voir plus

¤¤

{* *} .._..