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3,41

sur 87 notes
La Cité est une duologie fantasy signée Stella Gemmel. Dans ce premier tome, la guerre fait rage depuis maintenant des décennies, et les morts sur le champ de bataille se comptent par milliers. La Cité ne prospère plus, et ses ennemis, à bout, sont prêts à tout pour mettre un terme à ce sanglant conflit. Pas à pas, ils placent les pions de leur plan le plus ambitieux…

S'il y a bien une chose que j'ai retenue de mes précédentes lectures du genre, c'est qu'en fantasy, il est normal d'être totalement perdu au départ. Il faut prendre son mal en patience, et plus on avance, plus le scénario et l'univers gagnent en clarté.

En général. Parce qu'en l'occurrence, j'ai refermé ce livre presque aussi perdue que je ne l'étais à l'origine. Il y a tellement de personnages, tellement de sous-intrigues, tellement de manigances, tellement de secrets, tellement de mensonges, tellement de connaissances et d'oublis…, que la plupart du temps, je ne me rappelais plus qui devait faire quoi, où, comment, pourquoi, sur ordre de qui, et encore moins qui était le qui en question par rapport à X ou à Y.

Paradoxalement, on évolue dans un cercle très exigu. La Cité est présentée comme une ville gigantesque, millénaire, tentaculaire, à la tête d'une armée colossale qui comprend de nombreuses subdivisions… Sauf que ce sont toujours les mêmes noms, les mêmes lieux, qui reviennent. Sans parler des individus impliqués dans le grand final qui se sont tous rencontrés au moins une fois au préalable grâce à ce bon vieux hasard.

Cette histoire avait tout pour être prenante, mais elle ne me laisse qu'un goût amer de trop ET de trop peu, à cause de la propension de l'auteur à s'enfoncer dans les détails au lieu de nous offrir une vue plus large. Des détails, au demeurant, souvent lourds et redondants.

À l'inverse, des éléments autrement plus importants sont à mon sens survolés : le voile, les Serafim, leurs pouvoirs, les explications les concernant… Tout cela ne survient que dans la dernière partie du livre, et ce n'est pas suffisant.

La fin tout court n'est pas suffisante. Attention, spoilers dans ce paragraphe et le suivant ! À partir du moment où l'ultime mission se révèle pour ce qu'elle est exactement, c'est-à-dire une diversion plus que la clé de voûte de la paix à venir, tout s'accélère. Au nom de quoi ? « Oh, bah finalement, les ennemis qu'on s'est donné du mal à essayer de tuer n'avaient pas spécialement envie de vivre, donc ils nous ont aimablement permis d'accomplir notre office. »

Je pense notamment à Marcellus, qui aurait pu être un personnage intéressant, mais qu'on ne verra au bout du compte que très peu, au contraire d'un Stalker qui ne sert à rien d'autre qu'à ralentir l'intrigue, jusqu'à ce que Stella Gemmel, ayant visiblement (enfin) envie d'en finir, décide de s'en débarrasser à la va-vite. Fin des spoilers !

J'ai le sentiment de beaucoup trop utiliser cette expression dans mes chroniques depuis quelque temps, mais qu'y puis-je si elle s'applique ici aussi ? Encore une fois, c'est un récit que je qualifierai de « plein de vide ». C'est long, d'une longueur superflue, car le plus gros du roman semble dispensable, au contraire de l'essentiel qui apparaît, en comparaison, négligé, voire incomplet.

Je ne comptais pas découvrir la suite, et un ami, en me spoilant par accident le rebondissement majeur du tome 2, n'a fait que me conforter dans l'idée que je ne manquerai rien qui en vaille la peine. Vous pouvez toujours vous laisser tenter par cette lecture, mais pour ma part, n'étant déjà pas adepte de fantasy à la base, c'est un échec. Je lui souhaite de vous convaincre davantage si d'aventure vous vous y plongez.
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Nous voilà sur un roman écrit par la femme d'un grand nom de la fantasy. A savoir Mr Gemmell. Je m'attendais à un roman dans le style de celui ci pour faire plaisir au fan et autant le dire tout de suite je me suis bien trompé.
Parce que ce roman est pour moi bien meilleur que tout ce que j'ai pu lire de David. Plus sombre, plus ambitieux, plus complexe au niveau de l'intrigue. Alors oui, il y a des défauts et surtout quelques longueurs mais honnêtement pour un premier roman en solo c'est vraiment remarquable et je lirais la suite avec grand plaisir.
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Derrière une magnifique couverture, Stella Gemmel nous offre un pavé de plus de 700 pages, sombre, parfois lent parfois épique, mais toujours bien construit avec une intrigue difficile à voir venir puisque détaillée environ à mi-roman.

La découverte d'un cadavre dans les égouts de la ville (cadre de toute la première partie sur les 6) portant un étrangle voile et une non moins étrange marque en forme de "S" sur l'épaule démarre ce premier tome tambour battants. On y rencontre finalement la majorité des personnages les plus importants qui se croiseront et se recroiseront dans cet univers d'inspiration Romaine ( Bartellus me semble bien avoir été inspiré par le film Gladiator).

Et du combat il y en a, les femmes n'étant pas en reste puisqu'elles participent tout autant que les hommes à l'effort de guerre demandé par la Cité. Les soldats sont l'autre personnage principal du roman, les dialogues oscillant entre la compagnie noire de Glen Cook et le Cycle des Martyrs de Steven Erikson.

J'ai peu être été un peu déçu de n'en savoir pas plus sur la Cité (oui elle n'a pas de nom et finalement cela lui donne une certaine personnalisation), finalement il y a beaucoup de scènes qui s'y produisent soit en dessous soit en ses extérieurs, pas vraiment décrit d'ailleurs. LE manque de carte pour se retrouver dans les quelques noms n'aide pas beaucoup.

A lire certainement sans arrière pensée, notamment de redécouvrir les écrits de feu son mari. Stella s'est parfaitement détaché de David et nous propose donc un roman très aboutit, ambitieux, qui aurait juste mérité d'être un peu plus court.
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Eh bien, ça faisait longtemps que je n'avais pas lu un livre qui m'a si peu plu... J'arrive généralement à cibler ce qui va me plaire et je pensais découvrir une sympathique histoire de fantasy avec La Cité. C'est bel et bien une histoire de fantasy, mais je l'ai pas spécialement trouvée sympathique. Dans un premier temps, j'ai eu beaucoup de mal à accrocher au rythme et aux choix de trames scénaristiques. Certaines scènes semblaient interminables, voire étaient inutiles (certains dialogues), ce qui a créé un concentré de longueurs dont je ne voyais pas trop l'intérêt... Pour être honnête, j'ai lu sérieusement les 350 premières pages puis ai terminé le livre en diagonale.
L'histoire en elle-même aurait pu être prenante et complexe, mais là j'ai trouvé ça trop alambiqué pour pas grand chose. Il y a en plus une multitude de personnages, mais auxquels je ne me suis pas du tout attachée. Certains mourraient sans qu'on sache trop dans quel but ou avec quelles retombées.
Je pende qu'une partie de ma déception provient du résumé que je trouve peu fidèle. Il fait écho à un personnage et à une époque qui n'ont en réalité que peu de place dans le livre.
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Après un début de lecture laborieux, je me suis forcée à continuer...heureusement. le maitre mot de ce roman, c'est INTRIGUES, jusqu'au bout ; mais je ne sais pas si je lirai le tome 2
800 pages, quand elles ne se lisent pas d'un trait, c'est long.
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Cadeau de ma cousine à Noël dernier, je ne connaissais que très mal Stella Gemmell. Je n'ai pas beaucoup lu de David Gemmell, ne lisant que peu de fantasy de ce genre. La Cité est un roman de dark fantasy et un beau morceau de plus de 800 pages en version poche ! Qu'en ai-je pensé ?

Ma lecture a été contrastée ! Dans un premier temps, j'ai bien apprécié l'univers violent et sans concession dépeint par l'autrice. Nous sommes dans un Empire emporté dans une guerre brutale depuis des siècles, il est impossible même de savoir pour quelle raison le conflit a commencé ! L'ambiance est souvent sanglante et l'autrice ne nous épargne que peu des sévices et des tortures qui sont infligés aux personnages.

L'histoire est plutôt bien menée et Stella Gemmell place et déplace ses pions avec une grande habileté. Elle parvient à créer une histoire très structurée, quitte à nous perdre un peu par moments dans le dédale des nombreux points de vue. le roman est intrigant dès ses débuts, en bâtissant notamment des légendes autour de la Cité qui attisent la curiosité, en faisant un personnage à part entière. Les égouts de la ville ont une ambiance particulière, glauque et évocatrice qui nous hante tout au long du récit.

Il y a des personnages qui m'ont vraiment marqué ! Bartellus en particulier est un personne qui reste dans les esprits. Très bien introduit, malgré une histoire un peu déjà vue, avec une évolution claire et intéressante le long du roman ! Indaro est aussi un personnage de guerrière un peu rude bien écrit, faisant partie des femmes fortes et sans concession du récit.

Dans les points négatifs, j'ai trouvé que parfois l'écriture de Gemmell était un peu confuse. C'est comme si elle avait tenté de créer des moments de suspens mais de manière assez maladroite, notamment dans la chronologie ou le choix des mots. J'ai parfois eu du mal à comprendre si un personnage était réellement mort ou non. de la même façon, j'ai eu l'impression que l'ensemble des êtres vivants a été annihilé mais que tout continuait à tourner. Que malgré le nombre de morts la guerre continuait, du coup j'avais le sentiment de faire à un paradoxe démographique de grande ampleur.

Il est aussi assez dommage que le complot pour mettre un terme au règne de l'Empereur intervienne finalement assez tard dans le récit alors qu'il est évoqué sur la quatrième de couverture du roman. Cela crée une attente qui ne se réalise pas réellement et peut entraîner des déceptions.

Enfin, mais cette fois c'est très personnel, j'ai lu beaucoup de livres de fantasy au schéma assez similaire, du coup le déroulement des événements manquaient d'originalité à mes yeux. J'ai déjà lu deux livre qui parlaient d'une personne ou d'un groupe cherchant à éliminer des rois ou empereurs immortels, despotiques et d'une puissance aux origines inconnues.

Pour conclure, c'est une bonne lecture de dark fantasy, avec des personnages forts et une histoire bien structurée. le contexte de la Cité est assez captivant (même si un peu sous-exploité). Il est cependant dommage que l'écriture de l'autrice soit par moment un peu brouillonne. le livre manque d'un petit quelque chose pour se différencier d'autres lectures dont le déroulé est assez similaire.


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Je suis très déçue par la lecture de la Cité. En fait, c'était très bien parti, un monde sous terrain dans les égouts d'une immense cité. Et puis, un ancien général aux connaissances douteuses, des enfants enrôlés dans une rébellion, une énorme guerre sanglante à l'épée, un dirigeant plus que douteux et des personnalités étranges. Mais pour un roman fantasy, le surnaturel a une place minime, presque dérisoire face aux interminables récits de la guerre sanglante qui fait rage autour de cette fameuse cité. J'aurais voulu plus de magie, plus de complots, beaucoup plus de mystères cachés dans le méandre des rues de cette cité. Finalement, la guerre prend tellement de place que rentrer dans l'histoire et faire le lien entre tous les personnages est vraiment fastidieux. Dommage.
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Avec La Cité de Stella Gemmell, nous allons suivre l'histoire de plusieurs protagonistes qui, d'une façon ou d'une autre, sont liés, et dont l'avenir va finir par se rejoindre. Certains des personnages viennent des tunnels sous la Cité, monde particulièrement dangereux où les eaux peuvent vous engloutir en quelques secondes. C'est le cas notamment d'Elija et Emly, frère et soeur. D'autres comme Bartellus, considéré comme un traitre aux yeux de la Cité, s'y sont retrouvés contraints. Et il y a le monde extérieur, où une guerre fait rage, visant à éliminer l'Empereur.

La plume de l'auteure est agréable à lire, toutefois j'ai trouvé qu'il y avait des longueurs, en particulier dans les premières parties. Notamment, je déplore trop de batailles et trop de détails de ces batailles. Alors certes elles sont importantes et nécessaires, mais ce n'était pas forcément utile d'insister autant dessus. En revanche l'auteure a vraiment construit un monde très riche et qui, je n'en doute pas, promet encore de nombreuses surprises dans le deuxième tome. le décor de la Cité (je parle bien de la Cité et non des tunnels) fait rêver. J'aurais aimé une illustration du gulon, un animal rare, bien que j'en ai une vision qui me convient plutôt bien.

On croise le chemin de nombreux personnages. Tous sont attachants à leur façon. Chacun a son histoire qui lui est propre. L'auteure fouille vraiment le passé et la personnalité de chacun d'entre eux... ou presque. Je trouve un peu dommage qu'elle ait peu insisté sur le personnage d'Elija qui est mis en avant au départ pour finalement devenir très secondaire.

Nous ne sommes pas épargnés niveau rebondissements. L'orientation prise par l'énigme est surprenante mais dans le bon sens. Pour ma part j'en suis arrivée à me poser des questions sur certains personnages : certains vont-ils trahir leurs compagnons ? L'auteure elle-même pose la question à un moment d'une certaine façon. Aussi le final est loin d'être prévisible : qui va gagner ? qui va survivre ?... tout est possible ! J'avoue me poser une question sur le final, il y a peut-être un détail que je n'ai pas bien compris, mais je vais farfouiller pour avoir ma réponse, sinon je l'aurai peut-être dans le deuxième tome si c'est un point laissé en suspens exprès par l'auteure.

La Cité de Stella Gemmell a donc été une très bonne lecture malgré des longueurs dans les premières parties. J'ai hâte de découvrir le deuxième tome.
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J'ai trouvé ce livre assez bon dans son ensemble. L'histoire se passe très souvent dans les égouts de la cité sur fond de vengeance entre des jeunes, devenu trentenaires et soldats et l'empereur. Deux enfants, frère et une soeur, vivant dans les égouts, mais séparées lors d'inondations et qui se retrouvent chacun dans un clan. Un retraité qui reprend du service. Tout cela au milieu d'une guerre entre deux peuples.
On trouve pas mal de rebondissement avec des trahisons, des vérités qui ne sont pas toujours bonnes à entendre. Les scènes de bataille sont très efficaces, on trouve un peu de magie, même si l'étendue des pouvoirs des Serafins qui on le voit dirigent la cité, ne sont que très peu dévoilé.
Le seul petit bémol serait la fin avec les décisions de certains personnages pas toujours très clairs.
Attendons de voir le tome 2 pour comprendre ces décisions et découvrir l'étendue des pouvoirs des Serafins.
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Stella Gemmell m'avait impressionner dans le dernier tome de Troie, elle avait clôturé le roman de son mari avec brio, sans qu'on perçoive un changement d'écriture. J'étais donc assez enthousiaste à lire ce premier roman officiel. Toutefois j'ai été assez déçu dans l'ensemble. Même si les personnages sont bien structuré développé il leur manque quelque chose. le plus gros défaut de ce roman c'est qu'il n'est pas écris par David Gemmell. Je trouve que ça femme essaye un peu trop de vogué sur le succès de feu son mari. Pour moi elle aurait du prendre un nom de plume pour montrer qu'elle changeait de direction. le roman est toutefois de très bonne qualité. J'ai été surpris à l'annonce d'une suite qui selon moi n'en avait pas besoin. Nous verrons donc ce que cela donne à sa sortie en poche...
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