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Dernier des quatre tomes, "L'Esprit du chaos" termine cette saga avec brio.
Le récit va être centré sur Alexandre qui est maintenant adulte et prêt à succéder à son père Philippe, mais rien n'est simple, le moins que l'on puisse dire est que la noblesse de Macédoine de cette époque est un sacré nid de vipères, les intrigues vont aller bon train.
Et ce d'autant plus qu'Alexandre n'est pas débarrassé de son double maléfique, le combat s'annonce difficile et assez passionnant.
Ce qui m'aura été particulièrement agréable tout au long de cette saga c'est cette plongée historique sur une période intéressante de l'antiquité, une révision plaisante et instructive. David Gemmell a réellement été inspiré, la magie bien qu'omniprésente n'altère pas la réalité historique sur le fond car pour ce que l'on croit savoir, Alexandre a bien connu ce parcours et a bien été déifié de son vivant.
Et quant à la forme ma foi nous avons là une littérature fantasy d'un très bon niveau avec de beaux personnages, j'ai aimé Parménion qui nous a accompagnés tout au long de l'histoire, pour conclure je crois bien que c'est ce que j'ai préféré dans la production de l'auteur à ce jour.
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Comme pour les deux tomes précédents j'ai lu la version des éditions Mnémos qui englobe les deux derniers tomes en un seul. (avis pour le tome3 et 4)

David Gemmel n'aurait pas plus me faire plus plaisir. En plus de son roman épique, il a su rajouter les éléments magiques et de fantasy qui ont fait mon bonheur pendant cette lecture.

On retrouve Parmenion , ce grand homme, qui continue a aider Philippe dans sa quête de grandeur. Il prend aussi en main Alexandre, fils de Philippe et futur héritier. Cet enfant maudit, pour qui Parménion va se battre et ou son destin va basculer.

Gemmel a l'art de nous faire voyager dans le temps et dans l'espace, mais il sait surtout nous faire rever. Grâce a des personnages hauts en couleur, super héros à leurs heures et à la fois si humains. C'est d'ailleurs pour moi, ce qui fait la force des romans de Gemmel.

Si il a un auteur que je devrais conseiller c'est très certainement Gemmel. Ses roman sont longs, certes, mais on ne voit pas passer les pages mais surtout on vibre tout au long de celles-ci.
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Quatrième et dernier volume de l'un des plus grands cycles de D. Gemmell, « L'esprit du Chaos » tient toutes ses promesses et offre un final à la hauteur de ce que l'on pouvait attendre aux aventures de ce fameux Lion de Macédoine. L'heure de l'ultime affrontement et des choix douloureux à enfin sonner et tous, Parménion comme Alexandre, Philippe ou Derae, vont enfin se retrouver confronter à ce qu'ils redoutent le plus. La situation est d'autant plus grave que de leurs décisions ne dépend pas seulement le sort d'un monde mais de deux : celui de la Grèce « historique » où Philippe II règne désormais en maître presque incontesté et où son fils Alexandre, toujours investi du dieu noir, doit lutter chaque jour pour ne pas se laisser aller à ses envies de destruction et de chaos, et celui de la Grèce « mythologique » où la guerre bat son plein et menace de rompre le fragile équilibre existant. Parménion a bien évidement un rôle de premier plan à jouer, mais de son amour et sa patrie retrouvés ou de son devoir, par lequel se laissera-t-il fléchir?

Tous les fils de l'intrigue se regroupent enfin pour donner naissance à un tome haletant qui ne nous laisse pas une seconde de répit. Difficile de ne pas retenir son souffle à la vue de confrontations entre certains personnages que l'on attend depuis longtemps déjà, ou à celle des magnifiques scènes de batailles de grand ampleur pour lesquelles D. Gemmell dispose incontestablement d'un talent rare. Ce quatrième tome nous offre également l'occasion de découvrir la fin du règne de Philippe II et surtout de revivre les plus grands moments de celui d'Alexandre le Grand : sa conquête de l'empire perse et son ambition sans limite pour l'avenir, ses relations avec ses plus proches compagnons, ses mystérieux « coups de sang » qui firent à de nombreuses reprises couler le sang et qui trouvent ici une explication intéressante... Avec « Le Lion de Macédoine » D. Gemmell signe ce qui reste, à mon sens, son oeuvre la plus aboutie et ce sous tous les aspects. Voilà de quoi donner envie de lire de la fantasy !
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Ah la la !!!!! C'est fini… snif.

Et oui, ce tome 4 du Lion de Macédoine - et non pas 3 comme le laisse supposer le titre de la fiche du livre, j'avais l'édition en 4 tomes de Folio SF - marque la fin des aventures de Parménion.

Si l'Histoire n'a pas beaucoup de pages à consacrer à ce personnage historique, on peut dire que Gemmell aura rendu notre strategos charismatique et inoubliable.

L'ouvrage se construit en deux parties :

Nous retrouvons Parménion et ses camarades dans ce monde « parallèle », monde jumeau à la Grèce antique. Episode fantastique bien mené, où le bien lutte contre le mal, et où l'on voit enfin une équipe soudée autour du jeune Alexandre. J'y ai particulièrement apprécié l'évolution d'Attalus et en particulier sa relation avec Parménion.
C'est selon moi la partie qui manquait au tome 3 pour lui donner toute son unité.

On revient alors dans la vraie Macédoine de Philippe et dans L Histoire.
Nous suivrons l'évolution des différents personnages au fil des années avec les conquêtes de Philippe, puis celles d'Alexandre en Asie, les tensions croissantes entre ces deux hommes, encouragées par les forces obscures du Prince Noir qui guettent. Et Parménion au milieu de tout cela. Parménion qui surveille et protège, mais qui vieillit aussi…

Que d'émotions dans ce dernier volume ! On passe par la peur, le désespoir, la joie, le soulagement et la tristesse.


Et puis, on retrouve avec plaisir L Histoire, même si elle demeure cette fois-ci très secondaire par rapport aux personnages. Elle est subtilement imbriquée avec l'aspect fantasy du récit. Très fort Gemmell ! C'est vraiment bien fait et presque jubilatoire de voir comment il donne son interprétation des faits historiques.

Un régal donc que ce dernier volume.
Une fin de cycle en apothéose, j'en recommande la lecture sans modération.
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AAAAAAAAAAAAAH ! (Bis... Mdr !)

Je viens de le finir. En apnée.

Je suis sous le choc.
C'est juste génial. Mais génial de chez génial !

Bon désolée, je reviendrai plus tard quand je serai remise pour écrire un avis un peu plus clair et circonstancié...

Incroyable comment Gemmell a suivi ce que l'on sait d'Alexandre pour écrire sa propre histoire, c'est juste confondant. Avec un goût de trop peu, la fin est, comme souvent avec cet auteur, un brin expédiée... A dire vrai je serais bien repartie pour 3 tomes de plus, moi... Snif...

Me revoilà !
Je disais donc : Gemmell jongle avec l'Histoire avec brio. Tellement bien qu'on regrette que ce soit si court. Parce que tout, absolument tout est conforme à ce que l'on en connait, mais les explications que l'auteur donne aux événements est juste formidable. C'est tissé avec un brio exceptionnel.

Les personnages sont tellement attachants, si humains, sisi, c'est brillant, écrit avec un panache formidable. Et que dire des batailles... Parfaites, quoi.

Si l'on excepte que le périple d'Alexandre aurait du donner lieu à une nouvelle trilogie au lieu des quelques malheureuses pages qui lui sont dédiées, et donc un regret sans fond, cette quadrilogie (en France) est juste grandiose.
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Quel superbe final pour cette saga qui ne nous ennuie pas un seul instant.

Dans ce "tome 4", on assiste à la fin du livre 3 ( Ah la joie des éditions françaises...) : Parménion est à la tête d'un royaume de Sparte parallèle, résolu à en découdre avec Philippos, le roi-Démon. Ce livre 3 est sans nul doute mon préféré de la saga.

Le livre 4 reprend place dans notre monde, surtout à l'époque d'un Alexandre grandi, soupçonné par son père et ensuite victorieux mais terrible dans ses conquêtes. le Dieu Noir est en éveil : trahison, massacre, tout s'orchestre avec brio et David Gemmell imagine une vie d'Alexandre plausible hanté par ce démon de la fantasy.
Le tout est distrayant et émouvant. Quant à la fin, je la trouve merveilleuse, sur tous les plans.

Le seul bémol vient de ce séquençage quelque peu arbitraire de l'édition. A vouloir scinder les deux volumes originaux en 4 tomes, ils auraient pu au moins suivre les livres... Quoi de plus logique.
Bref, je ne saurais que commander cette lecture à tous et à ne laisser aucun temps morts entre le tome 3 et le tome 4.

Challenge Série
Challenge le tour du scrabble en 80 jours ( 7e éd)
Challenge Mauvais Genres
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Cet opus fait directement suite au précédent et nous retrouvons les personnages exactement là où nous les avions laissés: entourés de dangers, dans un endroit inconnu. Avec ce dernier tome, tout l'aspect mythologique est beaucoup plus développé. On rencontre un tas de créatures, que l'auteur réinterprète tout comme il continue de réinterpréter l'Histoire réelle de la Grèce et de la Macédoine antiques.

Ce tome m'a semblé assez déséquilibré dans sa construction. Les deux premiers tiers sont assez palpitants, même s'ils ne m'ont pas semblé imprévisibles: on reste dans la fantasy assez classique, c'est-à-dire un peu manichéenne, guerrière, héroïque. Si certains personnages ont une relation ambigüe entre le bien et le mal, la question qui se pose est plus celle de la fin qui justifierait ou pas les moyens que dans une dualité approfondie. Les protagonistes ont des motivations qui les poussent vers l'un ou l'autre camp, mais on n'a jamais vraiment de doutes sur celui qu'ils finiront par choisir.

Le dernier tiers nous ramène dans ce qui avait été construit dans les tomes précédents. J'ai trouvé que cette partie était moins intéressante. Bien que plus fidèle à notre Histoire, elle était moins palpitante à mon avis.

Dans l'ensemble, j'ai trouvé que ce tome 3, s'il concluait le récit de façon satisfaisante, était le moins bon des trois. Outre le déséquilibre de l'intrigue, certains points m'ont gênée. Premier point: Alexandre est un enfant de 4 ans, il ne devrait pas parler et réagir comme un garçon de 10-12 ans, si particulier soit-il. Je n'y ai pas cru. Ensuite, je me serais passée des scènes de sexe qui n'apportaient rien à l'intrigue, surtout que la façon dont c'est fait n'est pas à la gloire des personnages. Pour finir, j'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de deus ex machina et de facilités. A chaque fois que les protagonistes font face à un problème, une solution se présente miraculeusement au dernier moment (vous voyez ces films où la bombe est désamorcée à la dernière seconde alors que les héros étaient sur le point de se sacrifier?). Il y avait certaines longueurs, par moments j'avais l'impression qu'on piétinait un peu au lieu d'avancer.

Pour les points positifs, je retiendrai l'extrême richesse de l'univers et du bestiaire. L'auteur ne s'est pas contenté de reprendre des grandes dates de l'Histoire et des créatures de la mythologie grecque, il a su se les approprier pour proposer une intrigue intéressante et des personnages auxquel-le-s on ne reste pas indifférent-e. Certaines idées m'ont beaucoup plu même quand l'intrigue se faisait moins passionnante.

Même si ce troisième tome m'a globalement déçue et que cette série ne restera pas parmi mes préférées de David Gemmell, je suis contente de l'avoir terminée, ç'a été une lecture assez prenante dans l'ensemble. Une trilogie à découvrir pour les amateurs de fantasy historique et/ou de mythologie grecque.
Lien : https://bienvenueducotedeche..
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Exit les 145 premières pages, on se retrouve dans un fil conducteur historique et ce tome 4 est sûrement celui pour lequel Gemmell a pris le moins de liberté. Pas vraiment le choix en même temps, s’il veut coller un minimum à la légende d’Alexandre Le Grand. On retrouve, en effet, les principales anecdotes connus (les mêmes qu’on retrouve par exemple dans le film « Alexandre », notamment la scène du banquet qui succède le moment où Alexandre montera sur le trône) même si la différence ici reste le rôle majeur attribué à Parménion. Pour autant, étant donné qu’historiquement, le peu qu’on connaisse sur le Strategos se situe dans cette période et vu qu’on ne sache presque rien sur Parménion en réalité, ce tome IV précipite tous les évènements (qui font d’ailleurs la gloire d’Alexandre de nos jours) et Gemmell balaie, balaie... malgré lui. Du coup, le rôle du personnage principal se trouve amoindrie, ce tome 4 est sans grande surprise (mais logique si on connait une fois de plus la légende d’Alexandre Le Grand).
Pour autant, Gemmell a su, avec brio, enjoliver quelques éléments et nous pondre une fin qui satisfera un bon nombre de lecteurs.
Ce cycle du Lion de Macédoine sonne vraiment d’aucunes fausses notes car les seules choses qui agacent appartiennent à l’histoire elle-même. Non, vraiment David Gemmell a su transcender un personnage qui était presque devenu transparent au sein d’une légende vivante et nous transporter dans un monde totalement hallucinant avec toutes les qualités qu’on lui connait. Faut-il rappeler toutes les qualités de sa plume ?
Oui, le Lion de Macédoine est un véritable chef d’œuvre à lire si on est un passionné de la Grèce Antique, à lire si on aime l’héroïc-fantasy, à lire si on aime les romans qui sortent réellement du lot !

Lien : http://jldragon.over-blog.co..
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Suite et fin des aventures du strategos dans un tome des plus nerveux conclu en beauté !

Parménion , toujours présent dans le monde de l'enchantement , se prépare à affronter le Dieu Noir et le terrasser définitivement mais l'esprit du chaos ne compte pas s'en laisser découdre si facilement..Alexandre , quand à lui , essaye toujours de mener à bien sa mission en ce nouveau monde : ouvrir le portail de l'Enchantement , derniere solution vitale aux differentes créatures magiques en passe de disparaitre totalement dans le cas contraire . Puis viendra l'heure du choix pour Parménion à savoir rester dans ce monde parallele aux cotés d'une Dérae qu'il a épousé contrainte et forcée , éprouvant ainsi à son égard assez peu de tendresse , ou retrouver sa terre natale en regrettant sa belle disparue il y a maintenant des décénnies...

Derniere partie tres prenante ou l'on retrouve un Philippe toujours en mal de nouveaux combats , de nouvelles conquetes..Mais le personnage le plus interessant est sans aucun doute Alexandre et sa dualité . En effet , ce dernier , incarnation du Dieu Noir , lutte autant qu'il le peut pour ne pas se laisser posseder totalement par ce dernier au risque de succomber à sa folie meurtriere , alimentée par une paranoia aigue..Cependant , il semblerait qu'Alexandre soit sur le point de perdre ce duel...Je n'en dirai pas plus car un spoiler ici , maintenant , là , tout de suite , vous priverait du plaisir de lecture des 250 dernieres pages qui se dévorent littéralement !
Les personnages sont ici beaucoup plus interessants car vieillissants , en proie au doute , à la folie qui guette , aux remords et sont de fait beaucoup plus humains...Eternel combat du bien contre le mal , de l'ombre et de la lumiere ou Gemmell , comme à son habitude , n'épargne jamais ses héros et se fait un plaisir ( partagé par le lecteur ) de leur réserver un sort funeste ! Happy-end , connait pas...

Le Lion de Macédoine m'aura fait rugir de plaisir ! Et maintenant , tous à Troie !
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Ce quatrième tome du Lion de Macédoine vient conclure en beauté le cycle des aventures de Parménion durant la Grèce antique.
La première partie de ce tome voie la conclusion des aventures de nos héros en AEgée et plus particulièrement la bataille finale contre Philippos. Puis Parménion, Alexandre et Attalus retourne dans leur Grèce démystifiée, pour reprendre le cours de leur vie.
Par la suite, Alexandre grandit et tente de prendre sa place dans le royaume de son père, toujours menacé par la présence de Démon Noir et de ces partisans qui intriguent pour lui nuire. Je dois avouer que j'ai trouvé ce passage un peu longuet. C'est certainement dû au découpage particulier de la saga. En effet, on quitte une partie pleine d'émotion et d'action pour repartir dans une narration beaucoup plus descriptive, ce qui casse le rythme à mon sens. de plus, les personnages vieillissent entre ces deux parties, et si ce changement est intéressant pour la suite (et surtout nous permet donc d'avoir l'histoire de Parménion sur toute la durée de sa vie), il est un abrupte. C'est en effet étrange de quitter un Alexandre âgé de 4 ans (même s'il ne les fait pas) pour le retrouver à la page suivante à l'âge adulte.
Mais lorsque Alexandre prend enfin possession du trône, et que la menace du Démon n'est que plus forte, l'histoire reprend de toute sa puissance et se dévore jusqu'à une fin travaillée, qui ne laisse rien en suspend et qui répond à toutes les questions posées au fil des tomes précédents.
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