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Citations sur Troie, Tome 1 : Le Seigneur de l'Arc d'Argent (66)

Tout près d'eux, il aperçut un voyant qui examinait la main d'un marin et lui faisait des prédictions au sujet de sa fortune à venir.7
-Comment sait-il tout ça ? murmura-t-il.
-Il ne le sait pas.
-Alors pourquoi les gens lui donnent-ils des anneaux de cuivre ?
Zidantas gloussa.
-Parce que ce sont des idiots. Ils sont crédules. Ce sont des marins.
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Tout près d'eux, il aperçut un voyant qui examinait la main d'un marin et lui faisait des prédictions au sujet de sa fortune à venir.7
-Comment sait-il tout ça ? murmura-t-il.
-Il ne le sait pas.
-Alors pourquoi les gens lui donnent-ils des anneaux de cuivre ?
Zidantas gloussa.
-Parce que ce sont des idiots. Ils sont crédules. Ce sont des marins.
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— Tous ceux que tu vois, avait repris Priam d'une voix douce, requièrent une chose ou une autre du roi. Pourtant, chaque cadeau fait à l'un sera ressenti par l'autre comme un affront. Parmi eux, il y a ceux qui sont loyaux envers leur souverain. Et puis il y a les traîtres. Certains sont loyaux aujourd'hui, qui deviendront des félons demain. Certains pourraient devenir des traîtres, mais un cadeau de ma part m'assurera leur loyauté. Comment le roi sait-il à qui se fier, qui il faut tuer, qui il convient de récompenser et qui il doit châtier ?
Mal à l'aise, tendue, Andromaque avait admis :
— Je l'ignore.
— Alors apprends. Car, si les dieux le veulent, un jour, tu seras la reine de Troie. Et ce jour-là, tu te tiendras sur ce balcon et tous ceux qui sont en contrebas viendront te solliciter, ou solliciter ton époux. Il te faudra connaître leurs pensées, leurs rêves, leurs ambitions. Car une fois devant toi, les loyaux et les fourbes te sembleront impossibles à départager. Tous riront de tes plaisanteries, tous pleureront de te voir triste. Ils protesteront de leur amour indéfectible pour toi. Des paroles creuses, vides de sens... À moins que tu ne puisses lire dans leurs pensées.
— Et vous les connaissez toutes, roi ?
— J'en sais assez, sur leurs idées et leurs ambitions, pour assurer ma survie. (Il avait gloussé de rire). Un jour pourtant, l'un d'entre eux me surprendra. Il me plongera une dague dans le cœur, empoisonnera ma coupe ou fomentera un soulèvement pour me détrôner.
— Pourquoi souriez-vous à cette perspective ?
— Pourquoi pas ? Qui que soit mon successeur, il sera fort et malin, et donc bien armé pour régner.
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Gershom avait entendu parler de Troie, de ses immenses murailles dorées et de ses hautes tours. On disait que le héros Héraclès avait combattu là, un siècle plus tôt.
— Êtes-vous déjà allé à Troie ? avait-il demandé au vieil homme.
— Souvent.
— On dit que la cité est splendide.
— Oui, elle est belle. Mais chère ! Les prostituées portent de l'or, et un homme est pauvre s'il ne possède pas cent chevaux. À Troie, les anneaux de cuivre ne te permettront même pas de te payer une tasse d'eau.
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Osiris est un dieu héroïque, le Seigneur de la Lumière. Seth, son frère, est une créature dépravée. Ils s'affrontent sans relâche, se battant à mort. Dans mon enfance, mon grand-père m'a parlé d'eux, disant qu'en chacun de nous Osiris et Seth continuent leur lutte. Nous tous sommes capables de beaucoup de compassion et d'amour, comme de haine et d'atrocités. Et pour notre malheur, nous trouvons du plaisir dans un cas comme dans l'autre.
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- [...] En Egypte, j'étais fasciné par les statues de chimères. Des créatures à tête d'aigle, à corps de lion et à queue de serpent... D'après mon grand-père, elles représentent l'homme. Nous sommes tous des bêtes hybrides. Il y a en nous le sauvage, prêt à arracher le cœur de son ennemi et à le dévorer cru ; l'amant qui compose des vers à l'élue de son cœur ; le père, qui serre son enfant sur son sein et mourrai sans hésiter pour le protéger de tout mal. Trois créatures en un seul homme. Et ça ne s'arrête pas là. Chez chacun d'entre nous, il y a la somme de tout ce que nous avons été, l'enfant boudeur, l'adolescent arrogant, le bébé qui tète le sein. Toutes nos peurs puériles sont enfouies là, quelque part... (Il tapota sa tempe.) Ainsi que tous nos actes héroïques ou mâches, notre générosité, notre mesquinerie.
- Fascinant... Mais j'ai l'impression de naviguer soudain dans le brouillard. Où veux-tu en venir ?
- Mais là, justement ! Nous passons notre vie entière à naviguer dans le brouillard, avec l'espoir que le soleil finira par percer et donnera un sens à ce que nous sommes.
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Près de l'empereur, un colossal garde du corps à demi nu exhibait une musculature tellement saillante qu'il était plus décoratif qu'efficace.
De l'avis d'Andromaque, en tout cas.
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- Misérable fils de porc laid ! brailla quelqu'un.
Etrange insulte se dit Cthosi. Etre traité de fils de porc beau aurait-il été un compliment ?
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Nous sommes au bord de l'anarchie, et cette journée sera le premier pas vers une unification du peuple. Ou au contraire, le royaume sera secoué par des centaines de petites révoltes jusqu'au soulèvement général. Comprenez-le bien, Pausanias, tous les royaumes doivent leur survie au bouclier et à l'épée. Le peuple a besoin de croire que le bouclier du roi le protègera. Il a aussi besoin d'être certain qu'en cas de désobéissance l'épée royale s'abattra sur lui. L'assaut contre la forteresse a brisé la foi en le bouclier, et la crainte de l'épée s'est également effacée. Alors qui est l'ennemi ? Nous avons une armée de mille cinq cents hommes. Si le peuple ne nous fait plus confiance et ne nous craint plus, nous serons renversés. Un chef de bandits ou un autre lèvera sa propre armée. Les navires d'une nation étrangère accosteront sur nos baies. L'ennemi, Pausanias, est en train des se réunir dans la salle du trône.
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- Es-tu malade ? s’enquit Andromaque en se penchant vers elle, un bras passé autour de son épaule.
- Non, je vais bien. Je t’assure. […] C’est juste que…
- La malédiction d’Héra ?
- Oui, confirma-t-elle […]. Ne trouves-tu pas étrange que ce soit une déesse qui ait maudit les femmes avec des cycles de saignements ? Cela aurait plutôt dû être le fait d’un dieu capricieux.
Andromaque gloussa.
- S’il faut en croire tous les récits, les dieux préfèreraient à coup sûr que les femmes soient continuellement disponibles ! Peut-être Héra nous a-t-elle permis d’avoir un peu de répit…
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