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Citations sur Waylander, tome 2 : Dans le royaume du Loup (39)

- Ah, mais comme la plupart des femmes, tu n'écoutes que lorsque cela t'arrange. Oui, évidemment. Bon, mais est ce que tu sais faire la cuisine, au moins ?
Elle essaya de ne pas montrer sa colère et lui décocha son sourire le plus enjôleur.
- Bien sûr. Je sais aussi, broder, tricoter, coudre, et, voyons, quoi d'autres encore encore ? Ah oui...
Son poing vint s'écraser contre le menton d'Angel.
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- Quand on aime quelqu'un, on ouvre toute les portes qui mènent au coeur. Et on le laisse entrer. Lorsque cette personne meurt, on se retrouve sans défense. J'ai vu la douleur de mon père lorsque... lorsque ma mère a été tuée. Je ne veux pas connaitre cette douleur. Jamais.
- Tu ne peux pas l'éviter, Miriel. Personne ne le peut. Nous suivons le cycle des saisons : nous poussons au printemps, mûrissons à l'été, fanons à l'automne et mourrons à l'hiver. Il serait idiot de dire "je ne vais pas faire de fleurs parce qu'elles vont faner."
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p.289.
Il me semble que la plupart des problèmes de ce monde viennent d’hommes qui sont sûrs de leurs actes ; des hommes qui pensent avoir toujours raison. La Confrérie a choisi la route de la douleur et de la souffrance. Mais pas les leurs, évidemment. Ils ont chargé dans cette vallée pour massacrer des femmes et des bébés. Souviens-toi de ça !
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p.180-1.
- Est-ce que ton dieu t’a demandé de promettre ?
- Non, mais...
- Alors qui ?
Il écarta les mains.
- Cela fait partie de nos traditions. Vous comprenez ? Il s’agit de règles établies par des hommes saints il y a des siècles de cela.
- Ah, c’est donc écrit.
- C’est cela.
- Chez nous, rien n’est écrit, dit-elle gaiement. Nous vivons, nous rions, nous faisons l’amour et nous nous battons. Nous ne sommes pas malades dans le ventre, nous n’avons pas mal au crâne, et nous ne faisons pas de mauvais rêves. Notre dieu nous parle par la terre, pas par des écrits.
- C’est le même dieu, lui assura-t-il.
Elle secoua la tête.
- Non, homme de prière, je ne pense pas. Notre dieu est fort.
- Est-ce qu’il sauvera votre peuple des Gothirs ? rétorqua sèchement Ekodas malgré lui. Je suis désolé ! Ma question était stupide. Je vous demande de me pardonner.
- Il n’y a rien à pardonner, car tu ne comprends pas, Ekodas. Notre dieu est la terre, et la terre nous rend forts. Nous nous battrons. Et nous vaincrons ou nous mourrons. La terre se moque que nous gagnions ou que nous perdions, car morts ou vivants, nous ne faisons qu’un avec elle. Les Nadirs sont la terre.
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p.98.
- Si tu veux, grommela Morak. Du moment que vous le faites, c’est tout ce qui m’importe. Mais ramenez-moi cette fille saine et sauve. Compris ? Elle est la clé qui nous mènera à Waylander.
- Cela va à l’encontre des règles de la guilde, intervint Belash. Aucun innocent ne doit être utilisé...
- Je connais les règles de la guilde ! cracha Morak. Et lorsque j’aurai besoin de leçons de conduite, je t’appellerai. Après tout, les Nadirs sont connus pour leur respect rigide des comportements civilisés.
- Je sais ce que tu veux de cette fille, déclara Belash. Et ce n’est pas la bonne clé pour avoir le père.
- Un homme a droit à certains plaisirs, Belash. C’est ce qui fait que la vie vaut le coup d’être vécue.
Le Nadir acquiesça.
- J’ai connu des hommes qui partageaient les mêmes... plaisirs... que toi. Quand nous autres Nadirs les attrapons, nous leur coupons les mains et les pieds, puis nous les attachons sur des fourmilières. Mais comme tu dis, nous ne comprenons rien aux gens civilisés.
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p.83.
- Ne commets pas l’erreur de juger le courage physique d’un homme, ou ses capacités, par le travail qu’il est contraint de faire, expliqua-t-il. Dans le temps, je connaissais un docteur qui pouvait tirer une flèche en pleine cible à quarante mètres. Un balayeur, à Drenan, a un jour repoussé vingt guerriers sathulis à lui seul, en tuant trois, avant de ramener son officier blessé au camp. Il faut juger un homme sur ses actes, pas sur son occupation.
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p.71-2.
Nous croyons que l’Univers a été créé par la Source dans un instant d’énergie aveuglante. Du Rien naquit Quelque Chose. Et que pourrait donc être ce Quelque Chose, si ce n’est le corps de la Source ? Telle est la vision des panthéistes. Pour toi, Magnic, la Source est séparée du monde, et seul l’Esprit du Chaos y règne ; cette vision est partagée par beaucoup. La Source, dans une terrible guerre face à Ses propres anges rebelles, les a envoyés sur notre monde l’Enfer. Je conviens qu’il existe de grandes preuves que parfois c’est exact.
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p.59-60.
- Pourquoi es-tu en colère ?
Il resta silencieux un instant. Puis, il prit une profonde inspiration.
- Dans la capitale, il y a de nombreux clercs, des administrateurs, des organisateurs. Sans eux, Drenan ne pourrait pas fonctionner. Ces gens ont de la valeur. Mais si tu les abandonnais dans ces montagnes, ils mourraient de faim, alors qu’elles regorgent de gibier et de plantes comestibles. Tu comprends ? Les talents d’un homme sont relatifs à son environnement, ou aux défis qui lui sont soumis. Comparée à une majorité de gens tu es extrêmement douée. Tu es rapide et courageuse. Mais les hommes qui traquent ton père sont des guerriers. Belash te tuerait en deux... trois... battements de cœur. Morak serait plus rapide. Senta et Courail ont tous les deux appris leur métier dans l’arène.
- Est-ce que je peux devenir aussi bonne qu’eux ?
Il secoua la tête.
- Je ne crois pas. Je n’aime pas devoir l’admettre, mais il y a quelque chose de maléfique chez des gens comme eux... ou comme moi. Nous sommes des tueurs-nés et même si nous n’aimons pas nous confier, nous connaissons parfaitement l’amère vérité. Nous aimons nous battre. Nous aimons tuer. Et je ne crois pas que tu aimeras jamais ça. En fait, je ne pense pas que tu le doives.
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p.47.
Il ne peut pas tous les tuer, et il le sait. Alors, pourquoi reste-t-il ?
- À toi de me le dire.
- Il est comme le vieux cerf traqué par des loups. Il s’en va vers un haut plateau car il se sait condamné, et puis il se retourne et les attend, pour leur faire face une dernière fois, dans un ultime combat.
- Mais ce n’est pas un cerf. Il n’est pas vieux ! Non ! Et il n’est pas condamné non plus.
- Ce n’est pas comme cela qu’il se voit. Danyal était sa raison d’être. Peut-être se dit-il qu’ils seront réunis dans la mort, je n’en sais rien. En revanche, ce que je sais - tout comme lui - c’est que s’il reste ici, il mourra.
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p.13.
- Le fils de Karnac a été condamné ce matin à une année d’exil en Lentria. Un homme est assassiné, sa femme fait une chute mortelle, et le tueur est exilé une année dans un palais sur la côte. Tu parles d’une justice.
- Au moins Karnac a accepté que le garçon soit jugé, répliqua Angel. La sentence aurait pu être pire. Et n’oublie pas que le père du tué a plaidé l’indulgence. C’était un discours très émouvant à ce qu’on m’a dit - sur la grandeur d’esprit, les accidents et le pardon.
- Sans blagues, fit sèchement Balka.
- Qu’est-ce que je dois comprendre ?
- Oh, allons, Angel ! Six hommes - tous nobles - complètement ivres, attrapent une jeune femme pour la violer. Lorsque son mari tente de s’interposer, il est taillé en pièces. La femme s’enfuit et tombe d’une falaise. Grandeur d’esprit ? Quant au père du mari, j’ai cru comprendre que Karnac a été tellement ému par sa plaidoirie qu’il lui a envoyé un cadeau de deux mille raqs directement à son village, ainsi qu’une grosse réserve de grain pour l’hiver.
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