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Critique de jcjc352


« La suite d'Omale 1, d'emblée, s'annonce moins passionnante...» disais -je il y a quelque temps la suite d'Omale tome 2 c'est à dire le tome 3: la sainte muraille atteint un niveau encore moins passionnant. Un rabâchage informe , sans complexe, des deux tomes précédents.
Même thème: la virée entre scientifiques pour la découverte de l'origine d'Omale avec un but qui chaque jour recule entraînant un surcroît de souffrances, privations, morts violentes, défections et d'héroïsme viril.
Mêmes hauts-faits guerriers mais plus discrets car cette fois utilitaires , disons une défense moindre et passive.
Une équipe vidée de sa substance il ne reste qu'un Chile, un bidasse style agha khan et des hommes ternes petits fonctionnaires scientifiques qui pinaillent entre eux des causes et des effets. La grande question étant Omale va-t-elle mourir ? Il faut le savoir car les confins du monde attendent la réponse : la belle affaire !
Des scènes encore aventurières sur des « chemins noirs» et soldatesques , des interrogations cruciales: que va-t-on bouffer demain? Mais, mais ils trouvent toujours de quoi becquer comme quoi la nature est bien faite. si si… Les éléments qui se liguent contre eux, la pluie, le vent, la grêle même des abeille, rien ne leur est épargné et toujours aux alentours des populations arriérées analphabète et fondamentalistes
Un monde qui au tome 1 semblait phénoménal, riche en exotisme, un monde qui se dégonfle comme un ballon de baudruche. Genefort s'attarde sur des détails, parfois déjà vus mais de vision globale plus et point! On est dans le bricolage !
Très triste tout ça on est très loin au niveau de la fantasie du style Tolkien «le seigneur des anneaux » et donc de son épopée aventurière au souffle lyrique et au niveau de la SF pure « Dune » de d'Herbert et son monde global à la parfaite cohérence.
On a l'impression que Genefort avait quelque chose à dire avec le départ prometteur d'Omale 1 mais il a perdu en chemin son inspiration, sa vision. Il n'a pas su homogénéisé son univers et peut-être même pas su se l'expliquer à lui-même, avec pour conséquence de ne donner au lecteur qu'une saga guerrière et pseudo scientifique, c'est à dire seulement une action, s'appuyant sur des argumentations toutefois bien réelles.
A noter la présence d'un prêtre «réfractaire» mais au groupe éclairé de scientifiques (en clair un fondamentaliste de la pire espèce) qui sert de souffre douleur au bidasse de service mais dont la présence dans ce récit est complètement incompréhensible. Il réapparaît chaque fois que l'agha Khan veut l'humilier et donc petites scènes d'humiliations gratuites et sadiques de Genefort et pourtant ce « parasite » tient la route,
fait front et reste constant jusqu'au dernier moment c'est à mon sens , bien que peu vu, le seul personnage crédible. Bien qu'antipathique de part son opinion il faut reconnaître qu'il ne dévie pas d'un iota de sa théorie
On remarquera aussi l'invisibilité criarde assez étonnante des éléments féminins: pas de femelles (femmes, êtres exotiques supposées femelles) . Si, au début une capitaine Chile mais qui meure rapidement (un peu comme dans les anciens films américains le premier « tunique bleu» a se ramasser une flèches des indiens, le Seul Noir du régiment, le premier à être bouffé par le lion dans la brousse, le Porteur Noir idem dans les film de guerre le premier qui saute sur la mine, le noir « qui est allé se faire tuer loin de sa Louisiane » dirait Sardou): bon c'est vrai après ils ont mis des russes des chinois et des arabes) Encore si : des concubines , pas moins de trois. A la décharge de Genefort il les a faites pas commodes apparemment l'agha khan ne porte pas le falzar sous la yourte . On en rit mais c'est les nerfs!

Pour terminer, car il faut savoir le faire, à la Genefort «Ouf on l'a échappé belle…( un peu comme nous avec notre « Big Bang », ou bien le « Big Crunch »:la « grande contraction », ou bien le « Big Rip » : la grande déchirure ( dans le livre)» ou bien le … ( il fallait que je le place celui-là) « Big Chill » vous voyez... Chile et Chill... (bon relisez le bouquin!) et ils rentrèrent chez eux et eurent beaucoup d'enfants (sauf le prêtre hum hum encore que parfois on se demande )»
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