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La muraille sainte d'Omale nous conduit une fois de plus dans cet étrange univers clos imaginé par Laurent Genefort. Cette fois, nous voyageons au centre des territoires humains dans une région entourée par une immense muraille censée préserver les hommes des influences néfastes des autres peuples extraterrestres. Une expédition risquée, car on ne connait rien de cette région si ce n'est que les extrémistes religieux y règnent en maître. C'est réussi ! C'est un mélange d'aventure et de science-fiction dans un monde qu'on découvre un peu plus dans chaque volume. Je trouve que l'auteur soigne particulièrement bien ses personnages et surtout les rapports toujours compliqués entre les différentes races dissemblables qui se partagent Omale. On sent le soin que Laurent Genefort a apporté à cet univers et je suis très client de ce genre de science-ficiton. C'est donc sans surprise que j'ai apprécié ma lecture.
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La paix est revenue sur Omale grâce à la signature du Pacte de Loplad : Chiles, Humains et Hodgqins vivent à présent en bonne entente… aux frontières toutefois. Au coeur du Landor, la fameuse terre des origines, des hommes fuient par milliers un territoire jusque-là clos par des religieux fanatiques qui refusaient tout contact avec les autres rehs : une hémorragie de fuyards se répand au dehors du Landor, propageant avec elle les rumeurs les plus folles et les menaces les plus obscures. Un groupe de scientifiques, métissant au départ les 3 rehs, va converger vers ce territoire inconnu pour essayer d'en percer les mystères et tenter de répondre à l'obsédante question : la vie sur Omale est-elle menacée ?

Avec « La Muraille Sainte d'Omale », Laurent Genefort continue à dérouler un morceau de la Panstructure. Il dépeint aussi bien un monde fascinant, mystérieux, que les moeurs des rehs qui s'efforcent de le comprendre, soit en référence à des théories scientifiques, soit au regard de croyances ou superstitions. Et l'ensemble, bien que parfois un peu long, est captivant : l'intrigue nous emmène très loin et pour autant le lecteur a très vite l'impression de fouler un sol presque familier. Sous la plume de Laurent Genefort, cette quête des origines, thème en soi plutôt classique, prend ici une couleur et une dimension grandiose à la fois surnaturelle et en même temps très humaine et très proche. Un ensemble dépaysant, à découvrir !
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Ce troisième volume semble être situé peu après le premier, car les 3 races sont en paix et les relations avec les Aezirs ont repris.
Un « Gouffre de l'Apocalypse » qui a surgi au fin fond du territoire humain entraine un exode massif de population. Une expédition scientifique part enquêter, mais leur nef chile est victime d'un orage et une partie des survivants, dont 2 Chiles, décident de continuer et de pénétrer derrière la muraille sainte, territoire ultra-religieux où aucun Chile n'a jamais mis les pieds.

On est dans un cycle de quête standard, l'objectif est clair et le groupe va être formé assez tôt après l'accident de la nef. L'arrivée de l'Armée des Damnés, avec son chef charismatique, vient à point nommé pour garder la quête crédible. le prêtre qui les accompagne permet de rendre l'aspect ultra-religieux de la région, maintenant quasi vidée de ses occupants par l'exode.

Le récit est bien mené, les descriptions des personnages très crédibles et l'explication du « Gouffre de l'Apocalypse » bien trouvée et nous permet d'en apprendre encore un peu plus sur Omale.

Un très bon récit. J'espère juste trouver un prochain tome qui parlera plus des Aezirs.
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Depuis « Les conquérants d'Omale » environ 350 ans se sont découlées, et moins de 50 ans depuis « Omale ». Pour plus de précisions, je vous envoie sur le site pratique de Laurent Genefort : omale.fr.

Et la lecture est encore plus prenante que pour les tomes précédents. D'entrée, le but est clair : comprendre la cause d'un exode massif d'humains provenant des fins fonds de leur aire très conservatrice, ultra-religieuse et espéciste (les Hodgqins et les Chiles sont des démons). Alors quand des humains qui pensent que tout ce qu'il y a à l'extérieur de leur territoire, au-delà de la Muraille, est une terre impie mais qui viennent s'y réfugier des questions se posent. Et c'est là que l'on retrouve directement un groupe de scientifiques partis pour une longue expédition menée par un Chile accompagné par un de ses compères et avec eux des scientifiques humains. Une expédition de tous les dangers.
Après la guerre, puis la découverte d'un mystérieux habitant ayant atterri sur Omale, on arrive au début des découvertes sur les origines. Soit de l'arrivée des rehs (Hodgqins, Chiles et Humains) sur ce monde. On apprend un tas d'infos et c'est extrêmement plaisant. Et même si, le déroulement du récit semble facile allant de péripéties en péripéties et avec, entre-temps, l'arrivée d'une aide attendue, j'ai été entièrement happé par ce roman. Alors, cette aide, incarnée par un général d'une armée puissante et ouvert d'esprit, luttant contre l'obscurantisme religieux et avec des ambitions de gouverner sur un très large territoire, permet d'avoir des informations supplémentaires sur Omale (faune, flore, risques, vie/survie, le passé), les rehs (toujours et encore).

C'est l'univers d'Omale et c'est toujours un régal de lire les différentes aventures y ayant lieu. Je ne sais pas pourquoi cela marche autant sur moi. En fait si peut-être… Genefort fait fort (désolé) d'arriver à bien rendre l'étendue gigantesque de son monde et des contraintes qui vont avec. D'enrichir à chaque fois l'histoire de ce monde. J'ai des réponses à mes questions. J'ai le plaisir de voir les rehs s'allier de plus en plus, de voir la religion prendre une courbe descendante, les sciences ne plus être taboues, etc.
Voilà, voilà ! Je vais passer aux nouvelles dès que je pourrai.
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Troisième roman du cycle, La muraille sainte d'Omale s'affranchit - presque - des défauts que j'avais ressenti de ses prédécesseurs. Umdenker, le fils de rentier devenu chef de gang puis chercheur arrive un peu trop à pic dans l'histoire pour y croire totalement, mais c'est le seul réel bémol de ce roman.

Omale a un peu les caractéristiques de la fantasy et du roman d'aventure. Il manquait un peu de SF à mon goût dans les précédents récits, et Les conquérants d'Omale faisait l'impasse sur des explications supplémentaires au premier épisode. La muraille sainte d'Omale comble ce manque et des hypothèses sur la particularité de ce monde parsème l'histoire. Ce faisant, la science fiction revient un peu sur le devant de la scène pour mon plus grand plaisir.

Les personnages sont mieux caractérisés, les pérégrinations plus vraisemblables. L'occasion de parcourir des milliers de kilomètres de l'Aire humaine, de découvrir les populations qui l'habitent. Laurent Genefort nous parle d'ouverture d'esprit, de fraternité mais aussi de leurs opposés. La peur de l'autre, qu'elle soit de fait ou savamment entretenu par la religion ou les édiles politiques, hante l'Omale profonde.

Pour moi, ce roman donne enfin un splendide écrin à la pépite Omale.

Lien : http://lechiencritique.blogs..
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« La suite d'Omale 1, d'emblée, s'annonce moins passionnante...» disais -je il y a quelque temps la suite d'Omale tome 2 c'est à dire le tome 3: la sainte muraille atteint un niveau encore moins passionnant. Un rabâchage informe , sans complexe, des deux tomes précédents.
Même thème: la virée entre scientifiques pour la découverte de l'origine d'Omale avec un but qui chaque jour recule entraînant un surcroît de souffrances, privations, morts violentes, défections et d'héroïsme viril.
Mêmes hauts-faits guerriers mais plus discrets car cette fois utilitaires , disons une défense moindre et passive.
Une équipe vidée de sa substance il ne reste qu'un Chile, un bidasse style agha khan et des hommes ternes petits fonctionnaires scientifiques qui pinaillent entre eux des causes et des effets. La grande question étant Omale va-t-elle mourir ? Il faut le savoir car les confins du monde attendent la réponse : la belle affaire !
Des scènes encore aventurières sur des « chemins noirs» et soldatesques , des interrogations cruciales: que va-t-on bouffer demain? Mais, mais ils trouvent toujours de quoi becquer comme quoi la nature est bien faite. si si… Les éléments qui se liguent contre eux, la pluie, le vent, la grêle même des abeille, rien ne leur est épargné et toujours aux alentours des populations arriérées analphabète et fondamentalistes
Un monde qui au tome 1 semblait phénoménal, riche en exotisme, un monde qui se dégonfle comme un ballon de baudruche. Genefort s'attarde sur des détails, parfois déjà vus mais de vision globale plus et point! On est dans le bricolage !
Très triste tout ça on est très loin au niveau de la fantasie du style Tolkien «le seigneur des anneaux » et donc de son épopée aventurière au souffle lyrique et au niveau de la SF pure « Dune » de d'Herbert et son monde global à la parfaite cohérence.
On a l'impression que Genefort avait quelque chose à dire avec le départ prometteur d'Omale 1 mais il a perdu en chemin son inspiration, sa vision. Il n'a pas su homogénéisé son univers et peut-être même pas su se l'expliquer à lui-même, avec pour conséquence de ne donner au lecteur qu'une saga guerrière et pseudo scientifique, c'est à dire seulement une action, s'appuyant sur des argumentations toutefois bien réelles.
A noter la présence d'un prêtre «réfractaire» mais au groupe éclairé de scientifiques (en clair un fondamentaliste de la pire espèce) qui sert de souffre douleur au bidasse de service mais dont la présence dans ce récit est complètement incompréhensible. Il réapparaît chaque fois que l'agha Khan veut l'humilier et donc petites scènes d'humiliations gratuites et sadiques de Genefort et pourtant ce « parasite » tient la route,
fait front et reste constant jusqu'au dernier moment c'est à mon sens , bien que peu vu, le seul personnage crédible. Bien qu'antipathique de part son opinion il faut reconnaître qu'il ne dévie pas d'un iota de sa théorie
On remarquera aussi l'invisibilité criarde assez étonnante des éléments féminins: pas de femelles (femmes, êtres exotiques supposées femelles) . Si, au début une capitaine Chile mais qui meure rapidement (un peu comme dans les anciens films américains le premier « tunique bleu» a se ramasser une flèches des indiens, le Seul Noir du régiment, le premier à être bouffé par le lion dans la brousse, le Porteur Noir idem dans les film de guerre le premier qui saute sur la mine, le noir « qui est allé se faire tuer loin de sa Louisiane » dirait Sardou): bon c'est vrai après ils ont mis des russes des chinois et des arabes) Encore si : des concubines , pas moins de trois. A la décharge de Genefort il les a faites pas commodes apparemment l'agha khan ne porte pas le falzar sous la yourte . On en rit mais c'est les nerfs!

Pour terminer, car il faut savoir le faire, à la Genefort «Ouf on l'a échappé belle…( un peu comme nous avec notre « Big Bang », ou bien le « Big Crunch »:la « grande contraction », ou bien le « Big Rip » : la grande déchirure ( dans le livre)» ou bien le … ( il fallait que je le place celui-là) « Big Chill » vous voyez... Chile et Chill... (bon relisez le bouquin!) et ils rentrèrent chez eux et eurent beaucoup d'enfants (sauf le prêtre hum hum encore que parfois on se demande )»
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C'est avec une certaine appréhension que l'on aborde une suite, surtout lorsque les précédents romans sont très bons. On se dit que la qualité va forcement baisser à un moment donné. Ben, c'est pas encore pour cette fois ci !

C'est donc avec grand plaisir que l'on retrouve cette fameuse sphère de Dyson. Cet artefact construit par les Vangks, mais dont personne ne comprend l'utilité, s'étend sur une superficie gigantesque (soixante-cinq millions de fois celle de la Terre). le carb (la croûte de cette sphère) est parsemé de vastes oasis atmosphériques, les Grand'Aires, abritant des milliers d'espèces intelligentes ou rehs.

C'est dans la grande aire humaine que se déroule toute l'histoire et plus précisément au coeur même de celle ci, dans la région délimitée par la Muraille Sainte. Cet édifice, aux proportions démesurées (près de 70 0000 Km), a été érigé par les religieux, mille ans plus tôt, afin de protéger le Landor des infidèles et des « démons » Chiles et Hodgqins.
Une expédition scientifique mené par Haka – un chile- doit se rendre dans cette région, afin de découvrir les raisons de l'exode qui menace le fragile équilibre de la paix entre les trois rehs. Les millions de réfugiés apportent la terrible nouvelle de la fin du monde : l'apocalypse est en route.
Là ou aucun Hodgqin, Chile ou même Homme des bordures ne s'est aventuré, ils seront confrontés à de nombreux dangers. Mais derrière le mystère de l'exode se cache peut être des révélations sur l'origine d'Omale.

- Ne te fie pas aux Humains, fie-toi seulement à leurs intérêts. (Proverbe hodgqin.)

De conception plus classique que le précédent roman – Les conquérants d'Omale - , ce nouvel opus de la vie d'Omale, se dévore avec un réel plaisir. L'expédition scientifique menée à travers les contrées reculées du Landor, nous permet d'accumuler de nouvelles informations sur cet univers bien particulier. Outre le côté aventure de cette histoire, Laurent Genefort ajoute donc une pierre de plus a l'édifice de son Livre Univers.

- Qui veut lyncher un Chile l'accuse de l'aculeusite.

De nombreuses trouvailles viennent agrémenter le récit. La plus marquante d'entre elles est l'aculeusite : une maladie qui atteint les humains et les chiles dont l'évolution donne froid dans le dos. Après avoir lu la description des modifications physiques liées a cette maladie, une chose est sûre, vous n'êtes pas près de l'oublier. Une autre est à espérer, que cette maladie reste à jamais une pure vue de l'esprit.

- Les théologiens sont des ânes mâchant des paradoxes.

Entrer dans la Muraille Sainte sera aussi une manière de se plonger dans le monde de la religion. Et même si l'intégrisme religieux est ici, dépeint de façon un peu caricaturale, on appréhende, malgré tout, très bien la mécanique de l'endoctrinement de masse et les ravages qu'elle engendre dans la population.

- Un Chile qui discute de théologie est comme un pied qui voudrait parler. (Dicton escopalien.)

Autre point intéressant, l'analyse des comportements humains vu à travers les yeux d'un chile – en l'occurrence Haka, le chef de l'expédition scientifique. Ce qui permet au lecteur de se familiariser un peu plus avec la psychologie chile, tout en regardant d'un oeil neuf les travers des comportements humains.

Genefort nous donne donc, une fois de plus, quelques indices supplémentaires sur Omale et ses habitants. Cela ne manque pas de susciter un regain de curiosité, car on est loin de tout connaître de ce monde. Et puisque la qualité des romans de cette série est au rendez vous, il ne nous reste plus qu'a attendre la suite avec impatience.
Rassurez vous ! Il ne faudra pas attendre très longtemps puisqu'un recueil de nouvelles, traitant d'Omale, devrait être publié à la fin de l'année aux éditions ISF.

Pour conclure, je vous encourage vivement à visiter le site de l'auteur, consacré à Omale (ici). Vous y trouverez de nombreuses informations relatives à la structure de l'artefact, ainsi que des cartes, un recueil de maximes, et moultitudes d'autres petites choses qui, misent bout à bout, contribuent à l'élaboration d'un Livre Univers grandiose.
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