Pas d’ennemis, pas d’amis, pas de morale.
L’objectif seul importe.
Pas d’ennemis, pas d’amis, pas de morale.
Les priorités seules importent.
Soit.
Priorité numéro un, ne pas crever bêtement d'une blessure infectée.
(Benvenuto)
- Vous êtes dangereux, Don Benevuto.
- Il est imprévisible ! Il est incontrôlable !
- Certes, mais il intéressant.
On écrit toujours pour de mauvaises raisons. Et on lit de la même manière...
Les gagnants, dans une guerre, sont ceux qui n'y ont pas participé.
On écrit toujours pour de mauvaises raisons. Et on lit de la même manière.
C’est bien trouble tout ça. Bah ! De toute façon, au point où j’en suis… Quand on ne peut plus éteindre un incendie… on allume un contre-feu !
"Mauvaise donne" avait tapé dans l'oeil. J'ai compris que Benvenuto ne me lâcherait pas si je ne remboursais pas ma dette.
Cette fois, je n'en ai pas pris pour un mois, mais pour quatre ans et près d'un millier de pages, à écrire le couteau sous la gorge. Le résultat de cette collaboration forcée fut "Gagner la guerre", un roman détestable dont je sortis avec un syndrome de Gilles de la Tourette et une rééducation orthoptique. Du moins pensais-je être quitte avec le méchant garçon. Quelle naïveté ! Une fois que vous avez contracté une ardoise avec les gens de l'honorable société, vous n'avez jamais fini de rembourser...
Ce méchant drôle de Benvenuto me fit avec son roman le même coup qu'il avait manigancé avec sa nouvelle. Il mit, non pas tous les lecteurs dans sa poche, mais suffisamment pour me pourrir l'existence.
(Sorte de préface de Jaworski)
Il arrive que certains personnages de fiction acquièrent une densité singulière, sinon une forme d'autonomie. Ils ne se satisfont pas d'être la créature de leur auteur, ils intriguent pour devenir son complice, son collaborateur, voire - plus troublant encore - son commanditaire.