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Critique de Selias


A Mercy, petite ville de l'Oklahoma, une tornade de force 5, dévaste la ferme des McCloud, tuant le père et tout le bétail . Les quatre enfants, déjà orphelins de mère, se retrouvent seuls, sur les ruines de l'exploitation agricole. Darlene, l'aînée, va prendre la situation en main. Mettant de côté ses projets d'études universitaires, elle va jouer les mères de substitution. Tucker, son frère de deux ans plus jeune, est traumatisé par la tornade, c'est un garçon sensible, qui adore les animaux, cette tornade est pour lui un catalyseur, un signe, une sonnette d'alarme. Il veut trouver un sens à tout ça. Il dit que la tornade lui a ouvert les yeux, que les hommes sont les grands responsables qui détruisent les territoires des animaux sauvages et la nature. Il s'enfuit, après une dispute avec Darlene. Il réapparaît trois ans plus tard, après l'explosion d'un laboratoire de recherche en cosmétologie où tous les animaux de recherche ont été libérés. Il est grièvement blessé il se réfugie au mobil home, il embarque Cora, sa petite soeur de 9 ans, avec lui.Il va l'entrainer dans son sillage, dans sa cavale à travers l'ouest américain, car il est recherché par le FBI . Tucker et Cora vont mener une vie d'errance, en volant des voitures pour se déplacer. Tucker va essayer de gagner Cora à sa cause d'activiste, la fillette boit ses paroles. Tucker continue de déclencher des opérations coups de poing en faveur de la cause animale avec l'aide de Cora. Tucker défend, au début, une cause légitime mais très vite la machine s'enraye, il entraîne Cora dans des situations de plus en plus périlleuses. Il devient fanatique, détaché de la réalité, obsessionnel. Il est obnubilé par l'idée de frapper un grand coup, il néglige Cora qui tombe malade et la fait vivre dans des conditions épouvantables et dangereuses.
Le roman vers la fin devient stressant, un véritable page turner, on pressent qu'il va arriver une catastrophe ce qui fait monter la pression. J'ai eu tres peur pour Cora à laquelle je me suis attachée.
J'ai beaucoup aimé ce roman, le style est fluide, agréable , émaillé de belles descriptions .L'auteure brosse de beaux portraits de personnages, tres fouillés. le récit m'a happée.
C'était le premier roman de Abby Geni que je lisais, traduit par l'excellente Céline Leroy. Heureusement, J'ai "Farallon islands" dans ma pal que je vais pouvoir bientôt sortir.
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