La lettre oubliée

Vingt-et-un ans après, Jean n'a toujours pas oublié Manon. Trop tôt disparue, elle est toujours là, lovée au plus profond de son coeur, et personne ne peut la remplacer. Dans sa péniche-bibliothèque, amarrée à un quai parisien, Jean soigne ses clients par la lecture. Certains l'acceptent et lui en sont reconnaissants, d'autre rechignent voire lui claquent la porte au nez s'il refuse de leur vendre le livre de leur choix. C'est le cas de Catherine, et le point de départ d'une suite invraisemblable d'événements qui vont bousculer la vie de notre biblio-thérapeute et l'amener à larguer les amarres pour un voyage au long cours sur les Voies Navigables de France. La fable est admirablement troussée, avec humour et légèreté et des notes touchantes de vérité. Hélas, qu'il s'agisse de la traductrice ou du manque de soin de l'éditeur, la langue de Molière est bien malmenée : emploi du conditionnel au lieu du futur, ou l'inverse, de "ce qu'il" au lieu de "ce qui", et bien d'autres fautes que l'on peut, à la rigueur, pardonner à un journaliste pressé de rendre sa copie, mais pas à un écrivain digne de ce nom. Dommage, car c'est une bien belle histoire que nous conte cette auteure allemande que l'on sent amoureuse de la France…

Livre apaisant et qui donne à réfléchir.
Il raconte la vie de personnages qui ont gâchées plusieurs années de leur vie en s'enfonçant dans la tristesse avant de redresser la tête.
On est tristes pour eux mais cela donne justement l'envie de vivre la vie au jour le jour et de toujours rebondir.

Un roman qui part d'une lettre oubliée pour finalement n'en faire que peu cas. Une aventure humaine prometteuse mais bourrée de clichés et très vite on passe de l'excitation des débuts avec la découverte de la pharmacie littéraire à l'ennui dès que la péniche quitte son quai. Des personnages auxquels on pourrait s'attacher s'ils sonnaient plus « vrai » et un réel manque d'émotions dans cette lecture qu'il est même pénible d'achever. Trop de longueurs perdent le lecteur en route.

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Ce livre m'avait fait l'effet d'une bombe lors de sa sortie, il me donnait tellement envie !! Mais je ne l'avais pas acheté tout de suite je ne me souviens plus exactement pour quelle raison. Au final, je me suis décidée pour sa version numérique, sans doute un peu moins chère. Je n'avais pas pu participer au Our Pretty Book's Club la fois d'avant puisque j'avais déjà lu le bouquin choisi, j'ai donc été contente que ce soit "La lettre oubliée" qui soit choisi cette fois.

Il a toujours un livre en tête pour soulager les maux de l'âme : dans sa "Pharmacie littéraire" installée sur une péniche, le libraire Jean Perdu vend des romans comme on vendrait des remèdes pour vivre mieux. Il sait soigner tout le monde – à l'exception de lui-même.
Cela fait vingt-et-un an, déjà, que Manon, la belle Provençale, s'est éclipsée pendant qu'il dormait en lui laissant pour tout adieu une lettre qu'il n'a jamais osé ouvrir. Mais voilà qu'arrive l'été, un été pas comme les autres qui verra Jean Perdu s'échapper de la rue Montagnard pour s'engager dans un voyage au pays des souvenirs, en plein coeur de la Provence, avant de revenir à la vie.

Cette chronique ne sera pas longue puisque je n'ai pas aimé ce livre.

Voilà, c'est dit. En fait, ça avait plutôt bien commencé. J'ai adoré les premiers chapitres, découvrir Jean Perdu, sa pharmacie littéraire et les habitants de son immeuble. Tout ça m'a beaucoup plu, j'étais ravie et j'étais sûre que j'allais me régaler. D'autant que l'auteure nous proposait de belles citations sur l'amour et le bonheur d'être aimé. Mais quand intervient cette fameuse lettre oubliée et que Jean Perdu prend connaissance de son contenu, tout a été fini pour moi.

Une fois que Jean Perdu décidé de partir pour la Provence à travers les canaux, je me suis ennuyée ferme. Il ne se passait plus rien, ou des choses qui ne m'ont absolument pas intéressée. Je me suis ennuyée, je n'avais aucune envie de découvrir les extraits du journal de Manon que l'auteur nous propose comme ça, sans qu'on comprenne pourquoi subitement on peut y avoir accès. Et en fait, on s'en tape de ce journal !

Qu'est ce que ça m'a pris la tête ce voyage en péniche ! Qu'est ce que ça peut être gonflant de savoir qu'ils passent une écluse après l'autre ... C'est long, sans intérêt. Je me suis forcée à aller au bout de ma lecture mais je l'ai terminé il y a une semaine et je pense ne pas être capable de raconter correctement la fin de ce livre. C'est dire si il m'a marqué !!

Une lecture que je ne vous conseille pas ...

La lettre oubliée fait partie de ces livres qui nous recouvrent et nous entourent, comme une couverture chaude en automne. Je me suis enroulée dans cette lecture comme on emmaillote un bébé dans un duvet. le personnage de J. Perdu m'a véritablement touché. C'est un homme de cinquante ans qui murmure le bon livre à l'oreille de ses clients. Pharmacien littéraire comme il aime s'appeler, il est le médecin qui ne conseille que de bonnes lectures. Il analyse le comportement de ses visiteurs dans sa péniche-librairie et leur donne à lire un roman ou un ouvrage auquel ils n'avaient jamais pensé.

La vie qu'il mène sur sa péniche est néanmoins très différente de celle qu'il vit chez lui. Vingt ans plus tôt, J. Perdu avait rencontré la femme de sa vie. Mais celle-ci l'a quitté sans dire un mot. Sans lui expliquer son geste. Seule une lettre est arrivée à son domicile quelques jours plus tard. Aujourd'hui, J. Perdu retrouve cette lettre qu'il n'a jamais ouverture et cela va changer sa vie du tout au tout. Une nouvelle aventure commence pour lui.

Cette histoire est belle et bouleversante, romantique et passionnée. J. Perdu part à la recherche de ses souvenirs en voyage avec sa péniche vers le sud de la France. Accompagné de Max, un jeune écrivain talentueux qui n'arrive pas à écrire son second roman, J. Perdu va enfin faire le deuil sur cette histoire qui l'a marqué à vie.

J'ai adoré cette histoire qui, comme chaque roman publié chez Charleston, m'a beaucoup touché. La poésie et la plume sont incomparables et je comprends d'ailleurs pourquoi il est resté autant de temps dans le top des ventes lors de sa sortie originale. J'ai juste été un peu déçue de voir le concept de pharmacien littéraire s'estomper après la première centaine de pages. Lorsque la péniche largue les amarres, j'ai trouvé qu'on se focalisait plus sur les personnages, que sur la passion des livres qui habite monsieur Perdu. Son métier et l'amour des livres sont superbement expliqués au début (vous pouvez d'ailleurs le lire dans la citation que je vous ai copié ci-dessus, p. 39) mais l'auteur prend moins de temps pour parler de livres dans le reste de l'histoire.

Au final, une très belle lecture qui m'a bien plu. Merci à Charleston pour ce roman et aussi à OurPrettyBooks'Club qui proposait ce livre ce mois-ci ! Grâce à cela, j'ai enfin pu le sortir de ma PAL ! Et j'ai bien fait !
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La lettre oubliée… un petit moment déjà que je voulais découvrir cette oeuvre, me plonger au coeur de cette histoire d'amour en Provence entourée de livres. C'est promettant non ? C'est donc avec enthousiasme que je me suis immergée dans ce roman, accueillie de façon plus ou moins mitigée par la critique.

Pour tout vous dire… je n'ai pas apprécié ma lecture, et pourtant, c'est pleine de confiance que je partais à sa découverte. Mais pourquoi donc une telle déception ?

La lettre oubliée c'est l'histoire de Jean Perdu, un libraire un peu atypique conseillant des livres pour guérir les maux de l'âme. Cette idée, assez originale m'a tout de suite plu, mais n'a malheureusement pas été à la hauteur de mes attentes. J'espérais, une histoire d'amour et livres (comme précisé), mais La lettre oubliée s'avère plutôt être un roman sur la reconstruction de soi, le deuil et la reprise en main de sa vie.

Deuxièmement je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages, notamment aux personnages principaux : Jean et Manon. Jean, anéanti par le départ de sa belle 20 auparavant, a mis sa vie sentimentale (et sa vie tout court même) en pause. Il se laisse bercer par la vie, une vie monotone qui donne un ton ennuyant au livre. Manon quant à elle n'a pas su me convaincre ; je l'ai trouvé trop égoïste, le genre de personne qui veut tout à la fois (le beurre et l'argent du beurre). Autant vous dire que je n'ai pas vraiment réussi à m'attacher aux personnages et la magie n'a pas opéré.

Ce qu'on ne peut reprocher à Nina George c'est son écriture qui transpire d'amour pour les livres et elle nous le fait ressentir, j'ai beaucoup aimé cet aspect. Plus qu'un histoire, pour Nina George, un livre est un remède, voire même un doudou qui nous protège et nous rassure. Cependant sa plume traîne parfois en longueur et donne un rythme monotone au roman. Je ne vous cache pas m'être ennuyée ferme durant ma lecture (surtout dans la seconde moitié) et être arrivée à bout de ma lecture avec soulagement (bon j'y vais un peu fort, mais vous voyez l'idée).
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Je ne sais pas vraiment par où commencer pour vous parler de ce roman... Je pense donc vous livrer mes impressions comme elles viennent !

Tout d'abord le style d'écriture est relativement classique, rien d'innovant mais je ne dirai pas non plus qu'il est de piètre qualité bien au contraire, car parfois il faut savoir aller à l'essentiel pour toucher le coeur du sujet. L'histoire de Monsieur Perdu, qui porte merveilleusement bien son nom, est intemporelle, comment survivre à la perte de son grand amour ? Lorsque le point de vu de Manon est enfin évoqué, c'est par journal intime interposé, le style est plus brut et laisse transparaitre des sentiments plus tourmentés,cela donne une autre dimension au roman.

J'ai acheté ce roman pour le quatrième de couverture, une histoire de libraire qui soigne avec des livres, c'est vraiment un sujet qui a tout pour me plaire, mais je ne pensais pas que ce livre me toucherait autant.

Les livres protègent de la bêtise. Des faux espoirs. Des mauvais hommes. Ils vous revêtent d'amour, de force, de savoir C'est la vie depuis l'intérieur.

p23

Jean Perdu est un homme qui a peur de ressentir de nouveau, peur d'être blessé, car il pense ne jamais guérir de ses anciennes blessures. Il apprend à travers de ses lectures à gérer l'humain, en trouvant le roman qui permet de mieux appréhender les situations difficiles, mais quelque part en chemin il a oublié de faire ses propres expériences et ce roman est en quelque sorte, le parcours initiatique d'un homme redécouvrant les autres, il commence avec sa nouvelle voisine qui lui fait ressentir des sentiments oubliés, puis avec Jordan, ce jeune auteur en manque d'inspiration...

Je crois que j'ai découvert toute la gamme des sentiments à travers les livres. J'ai davantage aimé, ri et appris grâce à mes lectures que dans toute ma vie non lue

p 91-92

Perdu se rend compte que ses lectures l'ont aidées mais qu'il en a oublié de vivre avec ses pairs.

J'ai adoré ce livre qui fait la part belle à la vie, aux relations humaines. Je n'ai pas été déçue par la fin, ce qui est une bonne chose car je garderai de ce roman une image désuète, nostalgique mais forte.

C'est une lecture a recommandé aux amoureux des livres. Je pense même que je le relirai prochainement pour l'apprécier davantage !

Lien : http://taste.for.troubles.ov..

La lettre oubliée est une très belle histoire, celle de deux êtres blessés par la vie qui se cherchent. Depuis une vingtaine d'années, Jean ne vit plus. Il survit. La femme qu'il aimait passionnément l'a quitté une nuit sans aucune explication, disparaissant de sa vie et laissant son coeur en miettes. [...]
C'est une lecture touchante qui nous emporte dans les sentiments de ce libraire. C'est une plume délicate et tendre qui nous parle de livres, d'amitié et d'amour. Un livre qui m'a séduite par les sentiments et la nostalgie qui s'en dégagent.
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Léger, agréable : un vrai plaisir de lecture d'été...
M'a fait pensé à "Tous ensemble" de Gavalda, mêmes impressions et envie de replonger dans le livre tant qu'on n'a pas fini.
Et quand c'est fait, on aimerait pouvoir reprendre et on envie ceux qui ne l'ont pas encore lu, anticipant sur leur plaisir...

J'adore les livres, depuis toujours, et c'est pourquoi je suis particulièrement sensible aux livres qui parlent de livres. Je me suis sentie immédiatement happée par ce roman, plongée dans la vie de ce libraire, M. Perdu, qui prétend soigner les âmes par les livres. Nous découvrons peu à peu son environnement de travail, ses clients, mais aussi son immeuble et ses voisins, des gens de toutes sortes, ainsi que le mystère qui entoure cet homme. J'ai beaucoup aimé découvrir tous ces personnages si différents qui peuplent la vie du libraire, des gens que l'on pourrait croiser dans la vie de tous les jours.

Peu à peu, au fil des pages, les indices se dévoilent et nous comprenons ce qui est arrivé à Perdu, l'origine de son mal-être et de sa douleur. Les informations sont délivrées au compte-goutte ce qui réveille l'intérêt du lecteur et donne à chaque fois envie d'en savoir plus. L'empathie se créé dès le début pour le personnage principal. J'ai été particulièrement touchée par cet homme, toujours marqué par la femme qu'il a aimée vingt ans plus tôt, mais aussi par son cheminement tout au long du roman. Son métier également m'a fait rêver. Je fais en effet partie des personnes qui croient que les livres peuvent soigner beaucoup de choses, et je rêverais qu'il existe un endroit tel que la Pharmacie littéraire.

Je crois que de toutes mes lectures Charleston, ce roman pourrait bien être mon préféré. J'ai tout aimé, que ce soit les personnages, l'histoire ou encore l'écriture. On y ressent toute la pudeur de Perdu. Tout est traité de manière émouvante, avec sensibilité et subtilité, tout en mettant du baume au coeur.
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