Des personnages créés par
Tess Gerritsen, j'avoue avoir une petite préférence pour Jane Rizzoli. Cela tombe bien, c'est elle qui occupe le premier plan dans
Au bout de la nuit. Malgré elle, pour une fois, elle se retrouve ici en bien mauvaise posture.
Au bout de la nuit étant le cinquième opus de la série, cette chronique dévoile quelque peu le devenir des personnages. A ne pas lire, donc, si vous souhaitez vous lancer dans la série et la lire dans l'ordre. Ce qui n'est pas indispensable.
La grossesse de Jane arrive à terme. Mais son accouchement sera plutôt mouvementé : une prise d'otage a lieu à l'hôpital, et elle fait partie des captifs. Une fois délivrée, elle n'est pas au bout de ses peines et doit face à l'une de ses pires aventures. Devoir s'occuper d'un bébé.
C'est sans compter sur son instinct de flic, qui n'a pas disparu tandis qu'elle devenait maman. La prise d'otage s'est en effet terminée dans le sang,
celui des ravisseurs qui n'ont pas eu l'ombre d'une chance lors de l'intervention musclée des agences gouvernementales aux méthodes opaques.
Il n'est pas question de serial killer sanguinaire ici. L'enquête est menée sur le fil du rasoir, la théorie du complot n'est jamais très éloignée. Mais s'agit-il vraiment d'un complot
lorsque de jeunes filles d'Europe de l'Est se retrouvent enfermées sans papier pour satisfaire les appétits plus ou moins avouables de riches américains ?
Alors oui, l'intrigue est un peu tirée par les cheveux. Il y a toujours, et cela peut gêner, des scènes d'autopsies éprouvantes. Mais jusqu'au bout, et c'est la marque de fabrique de l'auteur, on ne sait pas exactement sur qui compter. le jeu est de découvrir qui sont les alliés qui sont les ennemis …