La bonne vieille Gaby avec laquelle il s’envoie en l’air quand il n’a pas envie de faire d’effort pour se trouver une nouvelle conquête ou qu’il a la flemme de se raser le torse et les couilles. Je ressemble un peu à ce pantalon trop grand et hyper confortable que l’on a tous dans notre penderie et que l’on enfile à la va-vite quand on est en retard et que la lessive n’est pas faite. Pratique et familier, mais plus trop à la mode. Ce n’est pas notre pantalon préféré, mais c’est celui dans lequel on se sent le mieux pour affronter une journée de galères.
Lui n’était pas vierge, mais ça n’avait pas d’importance pour moi ; c’était un service qu’il me rendait. Ça n’avait rien de romantique.
J’étais intriguée, et il avait un pénis.
Deux plus deux rendent le quatre inévitable. C’est mathématique.
J'avais peur que vous continuiez à jouer à ce jeu de celui qui ferait le plus de mal à l'autre jusqu'à la fin de vos jours.
Un dicton populaire affirme que les yeux ne mentent pas, mais il se trompe : les yeux sont le premier outil d'un bon menteur.
Mon cœur se serre douloureusement dans ma poitrine. Soudain, je l'aime si fort, si intensément, que je suffoque, étouffée par une immense bouffée d'amour.
Être amoureuse, c'est pour les personnes saines d'esprit. Moi, je suis un peu trop extrême pour ces conneries à l'eau de rose.
Et surtout, je veux que me remarques,
Que mon absence te marque.
Être spécial pour toi,
Comme tu l'es pour moi.
- C'est là que vous me sortez le baratin habituel, comme dans les Experts à Miami, et où vous m'interdisez de quitter la ville ? Oh, mon dieu ! C'est tellement cliché ! Et vous n'avez même pas de lunettes à la Horatio Caine !
Je lui caresse tendrement la joue, de la pommette jusqu'à la courbe pincée de sa bouche gourmande, avant de descendre vers son cou, sa clavicule, et plus bas. Ma main glisse sous le drap blanc, effleure l'un de ses seins et continue son chemin jusqu'à se poser à plat sur son cœur.
Son cœur qui – j'en suis sûr désormais – ne bat plus que pour moi.
— Je t'aime, Niña.
Avant de tomber amoureux de Gabriella, ma dépendance était déjà bel et bien là, ancrée au plus profond de moi, comme une plaie ouverte, une blessure infectée.
Quand elle riait, je riais aussi. Pas besoin de comprendre la blague. Son bonheur me redonnait juste la joie de vivre.
Quand elle pleurait, je souffrais aussi. Pas besoin de laisser mes larmes couler. Les siennes semblaient déjà sortir de moi.
Quand elle avait peur, je tremblais aussi. Debout devant elle, prêt à affronter le monstre qui l'effrayait, pas certain d'en ressortir indemne.