Citations sur La saga du Soleil noir, tome 6 : Le Graal du Diable (3)
Parmi le peuple réuni,, beaucoup commentaient les règles de l’empalement. Elles étaient strictes. Une fois le pal dresse, on montait une échelle pourvue d’un treuil au bout duquel on suspendait le condamné, puis on le laissait choir sur la pointe du pieu. C’est d’ailleurs à ce denier geste que l’on reconnaissait le talent du bourreau. En effet, le condamné avait en général la malheureuse réaction de se tortiller comme un ver de terre, ce qui affectait grandement sa chute. Tout le savoir-faire de l’exécuteur consistait donc à ce qu’il tombe au bon endroit.
(…)
Non, lors d’une exécution réalisée avec art, la pointe du pal déchirait les reins, traversait les viscères et crevait le ventre en un seul mouvement, élégant et sanglant, qui ravissait le public.
J'aime le sang... (...) le sang des Allemands.
— Une vraie joie. Permettez-moi de vous présenter le docteur Guttdum, en charge de l’aspect médical de cet établissement, le premier Lebensborn créé en Allemagne comme vous le savez.
Himmler sourit à nouveau. Il se souvenait qu’il avait inauguré les lieux en 1936. À l’époque, c’était un projet pilote : créer des centres de reproduction où des Allemands drastiquement sélectionnés donneraient naissance à la nouvelle race aryenne. Depuis, des dizaines d’autres avaient été fondés qui désormais recueillaient des femmes, venues des quatre coins du Reich, toutes offertes à des SS métamorphosés en mâles reproducteurs. Rien que cette structure pouvait gérer plusieurs centaines de nouveau-nés.