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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Pauvre, pauvre Viola ! Orpheline depuis peu, la jeune femme de vingt et un ans vient de perdre son mari et se retrouve désormais veuve et sans le sous ! Elle n'a pas d'autre choix que de quitter Londres et la boutique de dentelle dans laquelle son père l'a élevée pour aller s'installer chez sa belle-famille, dans un petit manoir bourgeois aux environs de Chesterbourne, dans la campagne anglaise.


Les distractions y sont rares, sérieusement modérées par l'avarice du chef de famille : Mr Wither. Heureusement qu'il y a Tina, sa belle-soeur, qui, malgré ses trente-six ans, fait preuve d'une fraîcheur et d'un optimisme à toute épreuve qui égayent la jeune femme et lui rendent la vie plus légère. Mais le temps paraît bien long dans ce quotidien où règne un ennui mortel, jusqu'au jour où Viola découvre que le voisinage des Wither compte l'un des plus beaux partis de la région : Victor Spring. Après une rencontre inopinée, la jeune femme tombe immédiatement sous le charme de ce redoutable séducteur et laisse vagabonder son esprit fantasque, sans se douter que le jeune célibataire est déjà promis à une autre…


Eternelle romantique et grande amatrice de Jane Austen, il me tardait de découvrir ce petit roman parut à l'origine en 1938. Avec l'arrivée dans une famille bourgeoise de cette belle-fille issue d'un milieu populaire, on assiste aux bouleversements et aux métamorphoses d'un monde qui oscille entre tradition, conservatisme et désir de changement. Une impression qui se retrouve parfaitement dans l'écriture fluide et agréable de Stella Gibbons qui parvient à allier la modernité de certaines expressions au charme suranné, presque guindé de la langue anglaise.


Malheureusement, si l'écriture est pleine de délicatesse et de charme, je dois dire que les personnages en manquent un peu… Surtout les protagonistes, dont j'attendais davantage de profondeur et de charisme ! Heureusement, certains seconds rôles sont particulièrement savoureux et apportent avec eux une bonne dose d'humour et de surprises. Cependant, l'ennui permanent qui plane autour de la maison de Wither finit par atteindre le lecteur et parvient à nuire à l'intérêt porté à l'histoire et aux personnages… Par ailleurs, j'ai trouvé la fin trop vite expédiée, beaucoup trop rocambolesque par rapport au reste de l'histoire. Une lecture qui m'a un brin déçue donc, alors que tous les ingrédients étaient réunis pour passer un bon moment.
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Comme le dit le commentaire de la quatrième de couverture, oui, nous pouvons penser à Jane Austen en lisant ce roman mais on peut aussi penser (un tant soit peu) à Downton Abbey : nous sommes à Sible Pelden, un petit village de l'Essex, et la jeune Viola, sans aucune ressource après le décès de son père et de son mari, vient se réfugier chez ses beaux-parents, Mr et Mrs Wither. Ils vivent aux Aigles avec leurs filles, Madge et Tina, deux vieilles filles qui subissent le mode de vie terne et radin de leur père. de l'autre côté du bois vivent les Spring, la mère, le fils, sa cousine orpheline et son amie d'enfance que tout le pousse à épouser. Ils sont riches, entreprenants, ils vivent dans le luxe et les plaisirs (le travail aussi pour Victor), sauf pour la cousine, intellectuelle incomprise qui n'attend que sa majorité pour décamper. Entre les deux, il y a les domestiques, notamment Saxon, le chauffeur de Mr Wither (quand je vous disais qu'il y avait un peu de Downton Abbey).

Différences de classes sociales, rêves et désillusions, transgressions, veuves joyeuses (ou pas), couples rassis, ragots de village, tout y est, y compris le final conte de fées pour un des couples. Ce roman parle des femmes et de l'amour, de toutes les aspirations en ce domaine au cours des années 30 (le roman a été publié en 1938) : vendeuses, midinettes, intellectuelles en mal de reconnaissance, servantes, ladies campagnardes, fortunées étourdies de plaisirs frivoles, Stella Gibbons nous en présente une belle brochette, non sans une pointe de causticité parfois. Amour amitié, amour coup de foudre, amour envers un animal de compagnie, amour languissant, amour constant, là aussi la palette est variée. Les hommes doivent soutenir ces dames, leur apporter le confort matériel, la sécurité, les plaisirs qu'elles attendent de la vie, tout en les laissant combler des aspirations qui ne portent pas encore le nom de féminisme, loin de là. Finalement, femmes et amour se conjuguent avec argent, et je me demande si la romancière n'a pas voulu créer un livre autour de ce moteur fondamental des relations sociales.

Stella Gibbons peint ces différents tableaux dans un récit construit, où les détails apparemment sans importance auront des conséquences, prévisibles ou inattendues. Elle émaille son texte de réflexions sur la vanité de certains comportements frivoles, alors que l'époque des années 30 est troublée, mais il n'y a aucune allusion vraiment historique.

Je découvrais l'auteur avec ce titre. En fait, la lecture n'a pas été désagréable, je suis allée au bout des 500 pages sans déplaisir (malgré quelques longueurs) mais… il m'a manqué un petit quelque chose, je ne sais trop quoi, pour être vraiment emportée. Ca ne m'empêchera pas de tenter un autre titre comme Westwood ou le Célibataire.
Lien : http://desmotsetdesnotes.wor..
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Romance dans l'Anglettre du début du 20eme siècle avec ses conventions, ses bals et ses préjugés.
L'ambiance fait penser à un roman de Jane Austen, mais pour ma part seulement l'ambiance.
J'ai trouvé l'écriture plus laborieuse et les 2ers quart du livre longuets où il ne se passe pas grand chose.
La fin m'a davantage emballé même si elle est sans surprise.
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Sans me rendre compte au début,je l'ai relu une deuxième fois, et c'est en avançant dans l'histoire que les personnagesle semblaient familiers. Il est facile à lire, avec cependant beaucoup de phrases longues, l'auteur est omniscient et on rentre dans la vie de tous les personnages pour mieux s'attacher et les comprendre finalement plus facilement. Il est question de beaucoup de pages où c'est inintéressant et plein de passages sont aussi un peu bâclés, dont la fin. Que j'ai trouvé gnangnan.
Je ne pourrais l'ajouter a mes livres favoris, mais c'est une bonne lecture.
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Une jolie histoire anglaise comme on les aime!
Celle d'une vieille famille anglaise aigrie et radine qui abrite 3 demoiselles qui rêvent, et qui arriveront au bout de leurs peines!
Même avec un vieux père grincheux! Très cocasse
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