Le second regard, en art, est toujours superflu.
L'art, on en est l'auteur ou l'acheteur. Tout le reste est englobé dans ces deux choses, ou est hors sujet.
On entendait dans sa voix le désir de piquer l'ego de son ami, et sa résignation à l'idée que Randall fût déjà immunisé contre ce genre de blessure, protégé par son sens de l'ironie, et la force de cet ego.
J'ai vu des gens se faire écarter, tolérés un certain temps avant de se faire lâcher. Ce n'est plus "Tu viens ?" mais "À plus ".
Le langage du corps exprime la critique d'art aussi bien que celui des mots.
La maison était un dépotoir. J'imagine que toutes les piaules étudiantes ressemblent à ça, mais c'était un secteur du marché de l'immobilier avec lequel j'étais peu familier.
Randall était un grand prêteur et emprunteur de livres. L'inviter chez soi revenait essentiellement à lui donner la clé de votre bibliothèque.
Je découvris, comme tout le monde, que gagner de l'argent est plus amusant qu'en avoir.
Dialogue de Vincent l'auteur à Justine femme de Randall !!!
- Ce n'est pas un livre.
- Tout ce truc « je ne le mérite pas ››...
]'ai toujours envie de le lire, tu sais. Vraiment.
- C'est pas fait pour être lu.
- Pourquoi ? À cause des peintures ?
P306
Ces milliers d’œuvres, la place qu'elles tiennent dans les galeries, les musées, les maisons.
Cela ne signifiait rien pour lui,
si elles n'aidaient pas les gens à penser,
ne faisaient pas tomber une nouvelle pluie de pensées en eux et autour d'eux.
p394