Mattéo a déserté. La cause à sa mère qui l'a kidnappé et envoyé en Espagne. Il est aurait pu vivre peinard en Espagne, les fesses au chaud et la peau à l'abris des balles. Mais non, le v'la qui se laisse embarquer dans la révolution Russe, alors qu'on ne sent pas chez lui des convictions politiques très affirmées. Il est vraiment trop con...
Je trouve ce nouveau tome un tantinet plus long, faut croire que les actions révolutionnaires ne savent pas réchauffer suffisament la froide Russie !pourtant il s'agit là une belle Bd, toujours aussi touchante dans cette narration à fleur de peau. Une peau blessée et une âme trouée par les balles révolutionnaires. Les belles idées n'ont pas toujours des conséquences aussi nobles...
Les dessous de cette révolution est très intéressante pourtant j'ai moins accrochée.
Néanmoins les dessins sont toujours aussi élégants et sensibles. bien que toutes les femmes de Gibrat ont tendance a avoir exactement la même physionomie. Juliette, Amélie, Léa... Elles se ressemblent comme trois gouttes d'eau !!
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[ Mattéo T2 dernière époque 1917-1918]
Des illustrations magnifiques pour servir une histoire terrible, une histoire de guerre profondément antimilitariste, une histoire d'amour perdu, de désespoir, de révolte et de résignation.
Mattéo est un jeune homme amoureux, immigré espagnol, habitant aux alentours de Collioure. Il porte sur les épaules tout le bagage politique, résitant et anarchiste de son père disparu, il y a maintenant quelques années.
La première guerre éclate. Sa nationalité espagnole le protège de l'engagement obligatoire. Son meilleur ami part au front porté par la patriotisme ambiant.
Alors que Mattéo est montré du doigt, que la femme qu'il aime le rejette peu à peu, le sentiment de lâcheté devient trop présent et malgré les convictions familiales,il décide de s'engager quand son meilleur ami, lui revient, blessé et aveugle...
Voilà le point de départ de cette série en deux volumes.
Dans la deuxième volume, Mattéo désormais éxilé en Espagne, s'engage dans la révolution russe en gonflant les rangs des anarchistes à Petrograd, armé de son appareil photo et de ses carnets, toujours aussi dévoré par ses convictions politiques que par les attraits féminins.
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