Dessins et couleurs, dans le sud de la France avec le bistrot sur la placette, est un plaisir pour l'oeil. L'histoire, classique, se passe durant la seconde guerre mondiale quand Julien, pour échapper à la STO, saute du train qui déraillera une heure plus tard. C'est sa tante, instit, qui lui fournit la nourriture tandis qu'il loge dans un grenier. de là-haut, il va assister à son enterrement, mais il verra surtout la femme qu'il désire tant, servir en terrasse les consommations des villageois des différents camps. Je n'ai pas trop aimé ce personnage égoïste et faignant. Mais quel bonheur d'admirer les vêtements de la très sensuelle Cécile. Une fin pied de nez, sur le 2ème tome, qui explique le titre. A lire d'affilée, parce que court.
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Le tome deux reprend là où nous avait laissé le tome 1; la guerre continue ses ravages mais on commence à sentir la fin et Julien doit toujours se cacher dans le pigeonnier.
Un récit beaucoup plus centré sur les deux personnages principaux que sont Julien et Cécile, moins intéressant aussi.
Un hommage à ceux qui se sont battus pour la liberté.
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C'est drôle, mais je n'ai pas plus accroché que çà sur cette BD. Je l'ai trouvée franchement très conventionnelle, un scénario peu original et des personnages sans grand charisme. On va dire qu'il n'y a que le dessin qui sauve le reste...quoique.
Et pourquoi n'ai je pas eu cet enchantement comme vous autres babeliophiles? Étais-je dans un état pseudo-déprimé en cette saison où le crachin breton et le brouillard sont prêts à vous faire perdre pédale? Ou bien mon horoscope qui m'indiquait une période de turbulences sans précédent?
Reconnaissez quand même que les thèmes abordés font "cuisine réchauffée" : une guerre mondiale (la deuxième) - des collabos - des résistants - du cureton - du coco - des jeunes amoureux - et un bon village gaulois. Et çà, çà ne fait-y pas mouche dans le coeur des 3/4 de la population française? Eh bien, moi: c'est NON.
Et le Julien! Parlons en de ce héros que tout le village pense mort. Il voit tout ce qui se passe dans le bourg en vivant reclus chez l'instituteur (ce denier fut tué car communiste). Je croyais que, derrière ce beau visage d'étudiant rêveur, se cachait un redoutable résistant, un meneur d'hommes hors pair capable de régler le sort des collabos sur tout le département de l'Aveyron.
Que nenni...il a pas les couilles. Il préfère rester renfermé à causer à un mannequin dépouillé qui trône dans le salon de l'instit'. Pour la bouffe, c'est tata qui s'en occupe. Et l'amour dans tout çà? Pas compliqué. La plus belle nana du canton lui est tombé dessus. C'est-t-y pas beau la vie, alors que d'autres se démènent pour s'extirper du joug nazi.
Excusez-moi. J'ai poussé le bouchon un peu loin. C'est vrai. Je suis gêné de vous dire que je ne mettrai ni un 5 ni un 4. Je changerai ptêt mon 2 pour un 3, si je vois que les vents chassent mon crachin ou mon chagrin, ou que mon horoscope se mette au beau fixe.
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- Où est-ce que je peux poser ça ?
- Je ne sais pas... Là, tiens... Il y a encore une petite place près du poêle.
- Heu... Ce sont des grenades incendiaires... T'as pas un autre endroit ?
- Ce qui est bien avec toi, c'est que tu as toujours des idées de cadeaux originales. C'est jamais la cravate de mauvais goût ou le porte- cigarette en argent, mais là, des grenades incendiaires... T'es pas raisonnable. Comment t'as su que ça me ferait plaisir ?
" - Finalement, t'es pas si mal ici !
- Je ne me plains pas.
- T'aurais tort : petit pigeonnier avec vue sur la guerre, participation aux frais minimum..."
- Hé, Fernand, tu paies ta tournée ?
- En quel honneur ?
- Je ne sais pas... t'as ta braguette ouverte. Ha, ha, ha.
L'humour de la milice, c'est l'humour des militaires... En plus nuancé.
Que de bonnes nouvelles, aujourd'hui ! Il y a des jours où l'on se demande si ça vaut vraiment le coup de se lever ! ... Ou alors, il faudrait éviter d'aller se coucher pour contourner le problème.
Finalement c'est toute la différence entre nous, toi tu te battais pour essayer de gagner la guerre, moi pour gagner du temps! Ça a moins de geule, mais ça coûte le même prix. J'ai froid, j'ai très froid Cécile, fais moi une tisane s'il te plait... avec du miel encore plus de miel.