Le Vol du corbeau, tome 1

♫Yo, pas grand chose de beau à raconter en vérité
Plus rien à faire, plus rien à dire, toujours pas d'rimes envers l'austérité
C'est pas d'ma faute si les hommes aiment se faire la guerre, se baiser entre frères
Pour des histoires de croyances, de pez' ou d'tech
C'est crade, la vie, vos dictons s'contredisent
Faut rester sur sa première idée : y a pas qu'les cons qui n'changent pas d'avis ♫
Sur les toits du monde - Seyté - 2018

Sur les toits de Paris
rencontre avec un monte-en-l'air
des mots à la Prévert
"Un type particulier, un droit commun
qui n'est ni droit ni commun"
et une idéaliste plutôt très jolie
Faire le mal par la petite échelle
plutôt que faire le bien à tout prix
performances ascensionnelles
le vertige me colle au crépi
combines mesquines inoffensives
vs la liberté au coût dissuasif....
Philosophie sur les toits
Textes et Dessins de Gibrat
Il a pris de la hauteur,
Gite et couvert d'un béret Zina
parmi les plus grand auteurs
au niveau des gargouilles
dur dur ça fout la trouille.

Jeanne et François , deux jeunes gens d'univers bien différent vont se rencontrer dans le Paris de la seconde guerre mondiale , en Juin 1944 .
J'ai adoré cette bande dessinée qui fait rêver par ces couleurs lumineuses , ses dessins aux personnages sublimés , il y a un contraste entre la gravité du sujet et la la façon de le traiter , les personnages sont beaux pour notre plus grand plaisir . Un bien agréable moment de lecture , une BD idéale à offrir à une personne qui ne lit habituellement pas de BD pour lui prouver qu'elle perd quelque chose en ne lisant pas ce genre de littérature .
Je la conseille vivement .

Voici mon retour de lecture sur la bande dessinée le vol du corbeau de Jean-Pierre Gibrat.
Paris occupée, 18 juin 1944.
Dénoncée par une lettre anonyme, Jeanne, une jeune résistante, vient d'être arrêtée par la police française.
Le jour même, François, un cambrioleur sans scrupules et quelque peu cynique, subit le même sort et se retrouve dans la même cellule du même commissariat.
À la faveur d'une alerte, Jeanne et François s'échappent par les toits.
Dès lors, par le jeu du hasard et de la nécessité, le sort commun des deux jeunes gens, que pourtant tout sépare, semble scellé. Pour le meilleur, et pour le pire.
Le vol du corbeau est le premier tome d'une série en comptant deux.
Je ne connaissais pas le travail de Jean-Pierre Gibrat, j'ai beaucoup aimé les traits donnés notamment à ses personnages ; la colorisation. Cette bande dessinée est très belle.
Quand à l'histoire, je l'ai trouvé captivante et très bien ficelée.
Amatrice des ouvrages se déroulant pendant la seconde guerre mondiale ; j'ai été touché par celui-ci.
Jeanne est une jeune résistance dont nous faisons la connaissance lors de son arrestation. Elle est attachante et s'inquiète pour sa soeur, qui n'est pas au courant qu'elle est en danger.
François est un cambrioleur qui se retrouve dans la même cellule que Jeanne. Ensemble, ils vont fuir par les toits de Paris.
J'ai aimé suivre leur périple. Ils sont tous deux très différents et c'est grâce à ceci que le duo fonctionne parfaitement.
Les illustrations sont vraiment magnifiques, j'ai adoré ma lecture et je suis ravie d'avoir le tome deux sous la main.
Je vous recommande avec plaisir ce premier tome de le vol du corbeau, que je note quatre étoiles et demie.

J'ai honte...
Oui, ceci est un aveu.
Honte d'avoir eu des a priori sur les bandes dessinées de Gibrat. Des a priori personnels et complètement infondés. Comme tous les préjugés, me direz-vous. Et c'est moche d'avoir des a priori...
Promis, je ne recommencerai plus..en tout cas, pas avec les BD de Gibrat ! ça vous l'avez compris..
Alors ? Alors ? Eh bien, je vais arrêter de bouder mon plaisir et me ruer sur toutes les autres BD de Gibrat disponibles de ma médiathèque municipale !
Peut être même les acheter..(Oui enfin..pas dans l'immédiat..faut pas non plus exagérer...)
Voilà, tout ça pour vous dire que cette bande dessinée est un vrai régal pour les yeux !
On suit avec intérêt l'histoire de Jeanne, résistante sous l'Occupation française, aux prises avec la police et de son acolyte tout d'abord inopportun et qui se révèlera ensuite bien précieux, François, sorte d'"Arsène Lupin" personnage cynique à l'allure désinvolte.
Une histoire simple, quelques dialogues savoureux mais surtout de somptueux dessins. Ce qui a le plus retenu mon attention, c'est le regard de Jeanne..Un regard expressif, d'un bleu opalescent qui reflète à merveille les émotions de la jeune fille et qui, sans nul doute, hypnotise le lecteur et l'entraîne jusqu'au bout de ces deux tomes, sans qu'il puisse même relever la tête.

Cette BD sur les aventures d'une résistante et d'un cambrioleur (pas gentleman) pendant la seconde guerre mondiale est assez réussie. Dessin agréable, couleurs vives, dialogues qui font mouche entre les deux personnages principaux, et des décors sympathiques : toits de Paris et péniches circulant à l'ancienne sur les canaux parisiens.

Jeanne est une jolie jeune fille qui, des années avant la vague Emily in Paris, porte fièrement un béret rouge, et qui en plus cache des armes pour un réseau de résistance. Pas de chance, elle est dénoncée à la police française pour marché noir. On découvre chez elle des armes. le commissaire de police en charge de l'affaire en ce mois de juin 1944 est bien embêté : les Allemands sont toujours là, et leur livrer une résistante serait bien vu, mais les Alliés ont débarqué, et la Résistance risque de vouloir se venger. Heureusement François, compagnon de cellule de Jeanne, parvient à les faire évader. Les voilà qui fuient sur les toits de Paris. Deux équilibristes qui n'ont rien en commun. François n'a que faire de la Résistance, il est là pour monter de petits coups. Mais, petit à petit, il cherche à se faire bien voir de Jeanne...