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Critique de sweetie


Franz-Olivier Giesbert nous a habitués à des récits aux thèmes sérieux pimentés d'humour (L'arracheuse de dents, La cuisinière d'Himmler, entre autres) et le schmock s'inscrit dans cette lignée.
Schmock, mot yiddish signifiant tout à la fois pénis, con et salaud (ou imbécile). C'est Elsa, la femme de Elie Weinberger qui, la première, a surnommé Hitler de ce vocable. Elsa n'est pas juive mais son mari l'est aux trois quarts, ce qui est bien suffisant pour s'attirer des ennuis dans l'Allemagne nazie.
Giesbert, à travers ses personnages issus de diverses classes sociales, convoque la grande Histoire afin de remonter aux origines du nazisme et de son acceptation tacite par la population allemande. Des chapitres courts contribuent à la fluidité de la lecture et l'écriture, caustique et acide, affirment le côté sombre et accablant de cette période troublante.
Un roman vulgarisateur bien construit et documenté, qui m'a rappelé un récit dont j'avais apprécié la rigueur : Dans le ventre de la bête écrit par Erik Larson, à lire si vous souhaitez creuser le sujet.
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