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Critique de Eroblin


C'est la cinquième enquête policière du commissaire Oppenheimer et elle se déroule en 1947 à Berlin. Oppenheimer a été appelé sur le lieu d'un homicide- un cambrioleur a été tué par le locataire de l'appartement dans lequel il venait d'entrer. Cependant Oppenheimer est intrigué par l'attitude du couple qui y vit. Au même moment un de ses collègues Billhardt enquête sur la mort d'un pickpocket, retrouvé mort avec dans sa poche des documents tendant à montrer qu'il existe un réseau d'exfiltration d'anciens nazis vers l'Argentine. Et si les deux affaires se rejoignaient ?

Je lis les enquêtes policières d'Oppenheimer depuis le début car elles se déroulent toutes à Berlin dans un contexte historique qui m'a toujours passionnée. Que ce soit pendant la Seconde Guerre mondiale ou au moment où, pour Churchill, « un rideau de fer s'est abattu sur le continent », les enquêtes du commissaire s'accompagnent d'un arrière-plan historique toujours très bien dépeint. Au début du roman, on ressent bien la tension qui monte entre l'URSS et les USA ; des gens disparaissent à l'est de Berlin sans que la police infiltrée par le parti communiste fasse grand-chose pour les retrouver, des amis d'Oppenheimer préfèrent quitter Berlin pour se rendre à l'Ouest comme bon nombre d'allemands, d'anciens nazis sont recrutés par les alliés de l'Ouest pour contrer les soviétiques… Dans ce climat délétère où on ne sait plus sur qui compter, Oppenheimer aura fort à faire pour résoudre son affaire. Cependant dans le même genre d'histoire, je préfère, et de loin, le roman de Luke McCallin « Les cendres de Berlin » qui se déroule à la même époque, l'intrigue était plus solide, l'amertume de l'époque mieux rendue.
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