Citations sur Mais sinon, tout va bien ! (11)
La fin de la nuit, c' est le meilleur moment, celui auquel s 'accrochent encore des lambeaux de possible, que le petit jour se chargera d'effacer.
Père célibataire et complétement dépassé recherche précepteur / préceptrice pour faire l'école à domicile à son fils surdoué de 12 ans. Aucun niveau d'études requis, ce petit génie se chargera de vous faire sentir dès la première heure à quel point vous être médiocre.
Profil souhaité : masochiste, aimant se faire humilier par un prépubère. Tarif : progressif, le paiement sera automatiquement revalorisé si vous tenez plus de cinq heures sans l'étrangler ou démissionner.
Et faut mettre tes fichiers à jour, ça fait vingt ans qu’on sait que Dvořák n’a pas composé cinq symphonies, mais neuf. Y a que les ignares qui continuent à appeler la cinquième « Symphonie du Nouveau Monde », alors qu’en fait il s’agit de la neuvième.
Il faut juste tricher un peu pour compenser cet effet d’optique, mais ça n’a rien à voir avec… vos attributs.
À trente-deux ans, Jean Dujardin donnait la réplique à Mathilde Seigner, Vincent Cassel à Cate Blanchett. Moi, je m’apprête à enfiler un slip kangourou pour un shooting La Redoute.
Chacun a le succès qu’il mérite.
Je ne suis sans doute pas un père parfait, mais tu restes mon fils, Henrik, et à ce titre, tu me dois respect et obéissance, je ne suis pas un de ces étudiants que tu te plais à rabaisser. J’ai peut-être mes défauts, mais c’est encore moi qui m’échine à faire tourner ce foyer. Si tu ne me vois pas comme un modèle, sache que je fais mon maximum pour être un père responsable.
Un petit génie aux capacités intellectuelles hors-norme, mais avec un zéro pointé en relations humaines. C’est une de ses anciennes institutrices qui nous a mis la puce à l’oreille : résultats médiocres, jamais un sourire, centres d’intérêt hyper-pointus, incapacité à se faire des camarades à part pour se faire bastonner… Bref, le surdoué type, en perdition totale, inadapté au système scolaire.
En temps normal, j’aime cette agitation. Ces sacs-poubelles, ces voitures aux vitres baissées sur des caissons de basse assourdissants. Ça me parle, ça me rassure. Ce sont mes repères, mes barricades. Je sais que, lorsque j’arriverai chez moi, que j’aurai refermé la porte du studio, le calme que j’y trouverai sera comme un petit miracle, une oasis de sérénité au milieu des rumeurs de la ville. J’ai besoin du désordre pour davantage apprécier la quiétude.
faut que je chope mon agent entre quatre z’yeux, et qu’on parle vraiment. Parce que galvauder mon talent à me faire photographier les fesses à l’air, ça ne peut plus durer ! Je végète, je stagne ! Un shooting photo pour une marque de margarine, c’est un rôle qui m’échappe au théâtre ou dans un téléfilm. Il va falloir choisir.
Il parait que le temps apaise la tristesse, que le manque de ceux qui nous ont été chers s'estompe. Foutaises! On souffre peut-être moins, mais la peine est toujours là. Pire, chaque jour qui passe sans eux me fait ressentir plus cruellement leur absence.