AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,85

sur 56 notes
5
11 avis
4
15 avis
3
8 avis
2
1 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
« La frontière entre la réalité et l'imaginaire, quand on est au bout de tout, est plus fragile qu'on ne le pense. »

Une couverture magnifique, un titre plein de poésie, après La Surface de réparation, également proposé par Babelio, c'est avec un immense plaisir que j'ai replongé dans l'univers d'Alain Gillot.

L'écriture est toujours aussi accrocheuse, le style toujours aussi plaisant. L'histoire, elle, ne laissera personne indifférent.

Dani est un père de famille qui a laissé sa vie de famille de côté au profit de sa réussite professionnelle. Mais quand il reçoit un coup de fil lui annonçant le décès par noyade de Tom, son fils de sept ans, tout bascule.

Il quitte la Chine et rejoint la France pour assister aux funérailles. Colère, regrets et remords l'envahissent. Comment affronter son épouse, l'entourage, leur peine, leurs regards ? Sa femme et lui ne réagissent évidemment pas de la même façon face au drame et comme souvent dans ces cas-là, le couple se délite.

Contre toute attente, Tom finit par apparaître à son père. Visions, hallucinations ? Rejetant dans un premier temps, ce « fantôme », le père défait finit délibérément par se prendre au jeu. On ne réécrit pas l'histoire mais pourquoi ne pas tenter d'y croire et de se retrouver une dernière fois ? Ensemble, ils vont tenter de S'inventer une île

Malgré son douloureux sujet, la perte d'un enfant, S'inventer une île est un roman sur le deuil tout en délicatesse, une histoire empreinte d'une incroyable douceur…

Merci à Babelio et à Flammarion !


Lien : https://bouquins-de-poches-e..
Commenter  J’apprécie          432
Un grand merci à Babelio ainsi qu'aux éditions Flammarion de m'avoir permis de découvrir ce livre et cet auteur français.

Dani et Nora, parents d'un petit garçon de 7 ans, se retrouve seuls du jour au lendemain. Tom, leur fils, s'est noyé alors qu'ils n'étaient pas là. Comment arriver à surmonter cette terrible épreuve ? Comment faire son deuil et aller de l'avant ? Pour Dani, c'est chose impossible. Il s'imagine Tom encore vivant, et vit son quotidien en conséquence.

La thématique est complexe, difficile autant à aborder par écrit qu'à lire. Il s'agit de ne pas tomber dans le pathos, mais de rester sobre dans sa manière d'écrire, tout en faisant ressortir un maximum d'émotions aux lecteurs. Pari gagné pour Alain Gillot, qui réussit cet exploit avec brio !

Dani et Nora vont aborder le deuil de deux manières différentes : l'une, choquée et réaliste face à cette terrible épreuve, va sombrer dans une dépression profonde. L'autre, encore loin d'accepter le deuil, va s'imaginer un quotidien où Tom serait encore présent.

Terriblement poignante, la douleur que ressentent les parents du petit Tom fait échos en chacun de nous. Elle s'est immédiatement immiscée dans mon coeur, et m'a mise plus d'une fois au bord des larmes. Même sans jamais avoir vécu une situation similaire ou approchant, on ne peut qu'être touché par ce drame, par les mots que pose l'auteur dessus, et par les différentes manières dont les protagonistes abordent cette tragédie.

Je ne peux guère vous en dire plus sur ce roman, qui ne peut pas être tant raconté que ça, mais qui se vit, tout simplement.

Un roman tendre mais puissant qui dépeint avec émotions le chemin vers le deuil. Vous n'en ressortirez pas indemne !
Lien : https://analire.wordpress.co..
Commenter  J’apprécie          170
Un livre qui traite de la mort d'un enfant, c'est a priori un livre difficile à lire, une gorge nouée du début à la fin, voire de vraies larmes.

S'inventer une île ressemble à sa couverture. Douce, jolie lumière, sobre, tendre, simple, tournée vers l'espoir ...

Du décès de Tom, des circonstances, on en sait pour ainsi dire rien. Ou presque. Mais Alain Gillot n'est pas là pour faire pleurer à chaudes larmes dans les chaumières. C'est bien plus subtil.

Il est ici question de la réaction de parents désenfantés, enfin, surtout du père.

Père et mère ont chacun une réaction très différente. L'action pour l'une. L'autre dans l'imaginaire.

Dani n'a pas été un père tres présent. Sa carrière l'emmenait géographiquement loin de sa famille, mais manifestement, les km ont bon dos. Même présent, on sent qu'il n'était pas très investi. Les remords ? les regrets ? Dany essaie de se rattraper auprès de son illusion de fils. Et c'est touchant

Merci aux éditions Flammarion et à babelio pour ce joli bijou
Commenter  J’apprécie          100
Alain Gillot est le premier auteur que j'ai rencontré grâce à Babelio pour son livre La surface de réparation.
J'avais aimé le style direct qui déroule parfaitement un film dans notre imagination ("Monsieur Je sais tout", le film tiré du livre ne me démentira pas!). J'avais moins apprécié le deuxième livre de l'auteur mais j'ai été ravie de le retrouver pour S'inventer une île.

Alain Gillot vient nous conter l'histoire de Dani, travailleur forcené toujours en voyage d'affaires. En plein milieu d'un chantier, à l'autre bout du monde, il apprend que Tom, son garçon de 7 ans, s'est noyé.
Le deuil va le mettre face aux questions existentielles sur la vie qu'il a mené jusqu'alors, sur le père (absent) qu'il a été, sur les rêves qu'il a abandonnés, sur les petits riens du quotidiens qu'il a manqués et qui sont le sel de la vie.

S'inventer une île est un roman délicat, qui aborde le rapport d'un homme à la perte de son enfant et démontre que le deuil n'a pas de règle.
Dani a manqué de temps passé avec son fils, alors il va se créer une bulle pour vivre dans son imagination ces moments ratés et s'enivrer des moues, des câlins, du quotidien de son fils disparu.

Les chapitres sont courts, le style est simple et direct mais le tout donne un roman d'une délicatesse et d'une émotion inouïe .

Merci à Alain Gillot.
Merci Babelio et Flammarion.
Commenter  J’apprécie          80
Cher Alain,

S'inventer une île, se composer un monde où l'on s'autorise tout, où on peut être en accord avec soi-même, comme on veut, avec qui on veut, une parenthèse où l'imaginé et le véritable se rejoignent et où on apprend à se pardonner, à avancer…S'inventer sa réalité pour affronter l'inconcevable.

Ton roman commence lorsque Dani revient en France après avoir appris la mort accidentelle de son jeune fils, Tom. Il nous décrit ces premiers moments, ces premières confrontations au deuil. Il est là, mais aussi en dehors des évènements. Il observe, reste en retrait. La douleur est présente, mais elle ne s'exprime pas, elle reste silencieuse alors même qu'elle voudrait pouvoir se crier, se hurler….
Quand Dani voit soudain apparaître auprès de lui, Tom, il accepte cette présence irréelle, et entreprend alors de partir en vacances, l'occasion de lui accorder ce temps où il devient son centre de vie…

J'ai pressenti dès les premiers mots, dès les premières pages que je vivais un grand moment de lecture, un de ceux pour lesquels tu te dis que tout te correspond, que ce qui est dit, proposé est en accord avec ce que tu es, ce que tu souhaites découvrir. Ton écriture, tout en retenue, dit tellement et avec une pudeur empreinte de dignité. Les émotions sont là, finement exprimées, avec discrétion et pourtant tellement fortes que j'ai parfois senti quelques larmes survenir…
C'est humain, c'est un message d'amour, mais c'est surtout un exemple de résilience qui, loin des discours habituels autorise un chemin différent, qui affirme le pouvoir de la tolérance envers soi-même, et ouvre sur un possible où l'irrationnel est salutaire…

Un coup de coeur qu'il n'est nul besoin de justifier !!

Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          70
"Les traces d'une vie tiennent dans un tout petit espace."

C'est pour cette raison qu'il faut vivre intensément, chérir la vie tant elle est précieuse, que le temps qui passe nous la vole et que les évènements tragiques la fragilisent. Voilà l'histoire de cette famille, bouleversée par la disparition de leur enfant de 7 ans, emporté par la noyade.

Dani, son père, était souvent, trop souvent, absent, en déplacements professionnels, bien loin de son fils. Ainsi, Nora, son épouse, devait prendre la relève, assurer un double rôle et tenter de combler ses absences.

Alors, lorsque Dani apprend la triste nouvelle pendant un voyage en Chine, tous les moyens sont bons pour revenir auprès de sa femme.

"L'homme est voué à se battre contre des dragons, à se frayer un chemin dans les ronces, en espérant attirer l'attention de sa belle."

Il y a tant de choses auxquelles penser. Les démarches. Les obsèques. Une réception après la cérémonie. Dani ne saura pas gérer, malgré ses promesses. Et au milieu de ce capharnaum, la douleur et le désarroi de ces parents. Mais aussi étrange que cela puisse paraître, cette tristesse sera vécue très différemment. Cette tragédie aura raison de leur couple, de la santé mentale de Nora, qui malgré son changement de vie, ne supportera pas cette perte, incapable de la surmonter.

"Ce que l'homme recherche par-dessus tout, c'est un peu de tendresse.
Il faut que la mort frappe, que le rideau se déchire pour qu'il commence à en prendre conscience. La plupart du temps beaucoup trop tard."

Et puis un jour, le petit Tom apparaîtra à son père. Incroyable. Imprévisible. Comme s'il était vraiment là. Abasourdi, Dani, sans trop comprendre, saisit cette seconde chance pour vivre les moments perdus avec son fils. Ils partent à Belle-Ile et y trouvent leur refuge secret, non sans un certain mystère qui plane...

"C'est étrange, hein... C'est comme si nous n'avions pas existé avant lui. Comme si nous n'avions pas connu de joie, ou qu'elle ne pesait pas pareil..."

Nora se remettra peu à peu de sa descente brutale. Sera-t-elle en mesure de faire face ? Retrouvera-t-elle le mari qu'elle aime ?

"L'amour et nourriture, et tenir ses promesses."

On se délecte de vivre ces intenses moments de partage d'un père avec son fils, qui essaie de rattraper le temps perdu et combler le vide qu'il pensait à jamais sacrifié. Se recentrer sur l'essentiel, se rendre compte de ses erreurs, de ses manquements, de l'importance du rôle de père qu'il n'a pas su jouer auparavant...

Le roman d'Alain Gillot est bouleversant, comme une évidence de par son histoire, mais pas uniquement. Son écriture enivrante  nous enroule telle une vague nous prenant au piège dans son tourbillon.

Une lecture coup de coeur, qui m'a provoquée des frissons, fait monter les larmes aux yeux...

"Grandir n'est pas seulement une affaire d'enfant".
Lien : https://littelecture.wordpre..
Commenter  J’apprécie          70
Dani travaille en Chine, sur des gros chantiers. Un jour, un appel va bouleverser sa vie : Tom, son fils de 7 ans vient de se noyer alors qu'il était en vacances chez la grand-mère.

Un retour en France, des funérailles, l'administratif.. Nora sa femme vide toutes les affaires du jeune garçon, très vite, pour passer à autre chose et puis, Dani réalise, il se retrouve face à la réalité. Son fils ne reviendra plus.

Que fait-on maintenant que nous sommes seuls avec notre peine ?

Dans ce roman, la vraie histoire commence ici : une fois que tous ces évènements sont racontés sur quelques pages. C'est vrai tout va très vite, l'annonce, le retour, la préparation et le jour de l'enterrement. Pas le temps de s'apitoyer, pas d'étalages sur l'évènement, la cérémonie, ni même sur les sentiments de chacun. Dani n'assistera même pas à la mise en bière, ne versera pas de larmes.

Je crois que nous n'avons pas le temps de pleurer en fait, tellement c'est rapide.

Et puis arrive ce temps maudit où il faut continuer à vivre, reprendre sans Tom. Nora et Dani réagissent de manière si différente, tellement de mois déjà qu'ils ne sont plus vraiment un couple, il vivent peu ensembles et s'éloignent encore plus.

La douleur est intime, alors quand Nora se morfond à Paris, dans la foule, Dani se loue une maisonnette sur Belle-île pour s'isoler. Sauf que là bas, il est avec Tom. Comment est-ce possible ? Folie ?

Réticent, il prend finalement cette seconde chance pour eux.

Retrouver le rire de son enfant, ses mots, ses colères aussi.. Les journées sont faites de moments simples de bonheur : ils mangent des crêpes, font des châteaux de sable, colorient, prennent des bains, font du vélo.. Tous ces choses qu'il n'a pas eues avec son fils, parce qu'il a privilégié un temps, sa carrière.

Ces moments dont Dani a besoin, comme pour déculpabiliser de na pas avoir été suffisamment là, il va se les créer, amasser des souvenirs avec Tom. C'est son moyen de faire le deuil, de le retenir encore un peu, il se gave de bons moments. Il prend le temps d'accepter. Une parenthèse d'amour, d'un père pour son fils. Un refuge.

C'est vrai qu'il n'a rien montré le jour des funérailles, mais hébété, il ne réalisait pas. La tristesse était coincée là..

J'ai aimé lire les mots d'un père, car trop souvent, ce sont leurs points de vues qui sont dévoilés, elles les mères qui èrent. Un homme aussi peut être triste, perdu.. fou.

J'ai beaucoup aimé en fait, oui. Pas de grands effondrements, pas d'apitoiement.. juste les mots d'un père dévasté et qui passe le deuil à sa façon.

Bien que ce soit un roman sur le décès d'un enfant, la plume d'Alain Gillot est restée subtile, sensible, simple, les mots sont justes et finalement ce texte est beau et apaisant, rempli de joie.

Ce roman invite aussi à se recentrer sur l'instant présent, vivre ce qu'on a à vivre.

Certes le côté surnaturel peut rebuter, mais il ne m'a pas semblé si invraisemblable.. qui n'a jamais parlé avec un défunt ? Qui n'a jamais cru que nos proches étaient encore à côté ?

Une très belle lecture pour moi ♥♥
Lien : https://felicielitaussi.word..
Commenter  J’apprécie          61
Dani travaille sur un chantier en Chine lorsqu'il apprend la noyade accidentelle de son petit garçon de sept ans, Tom. Il rentre en France précipitamment pour rejoindre sa femme Nora et s'occuper avec elle des formalités, des funérailles, mais il semble garder ses distances : ni pleurs ni colère, comme un chagrin qui semble ne pas vouloir éclater. Tandis que Nora veut tout changer, tout effacer, lui, rongé par la culpabilité de ses absences et de son travail au bout du monde, n'arrive pas à dire adieu à son petit garçon. Jusqu'à ce que son fils lui apparaisse…

L'indicible arrive à un père et à une mère et chacun réagit de façon opposée sans plus jamais arriver à se rejoindre. Dani, réfugié dans le déni, se rend à Belle-Ile en compagnie du fantôme de Tom, comme si c'était normal. Mais qu'est-ce qui est normal à présent dans cette existence qu'il s'est construite et qui vient d'imploser, comme s'il était revenu au point de départ de sa vie, ou en tout cas de son existence de père ? Coupé du monde, comme si s'éloigner permettait d'échapper à la cruelle réalité, Dani va faire connaissance avec le petit garçon et aprendre à être le père qu'il lui faut, celui qui sait faire des crêpes, réparer un vélo ou choisir un shampoing qui ne pique pas les yeux. L'essentiel, en somme, comme si la vie lui offrait une chance de rattraper le temps perdu à ne pas voir grandir son petit garçon.
Cette partie du roman qui raconte la rencontre entre un père et son fils, prenant enfin le temps de partager, de s'apprivoiser et de passer du temps ensemble, est affolante de tendresse. J'avais déjà beaucoup apprécié la vision de l'enfance d'Alain Gillot dans « La Surface de réparation« , j'ai été vraiment très émue par la délicatesse de « S'inventer une île ».
Lien : https://cestquoicebazar.word..
Commenter  J’apprécie          50
C'est portée par une émotion profonde que je vais tenter de vous parler du roman d'Alain Gillot qui paraît aujourd'hui aux éditions Flammarion, S'inventer une île.
Sujet douloureux, sensible et universel. En une prose abrupte, peut-être un peu sèche mais qui m'a pourtant semblé juste, l'auteur mime assez finement la sècheresse intérieure de ce père dépossédé de ce qu'il avait de plus cher.
Pour Nora et Dani, aucun espoir. Leur fils est bien mort et c'est avec cette cruelle réalité qu'il leur faut vivre. Dès lors, une question me taraude : est-ce tout simplement possible ? Comment vivre ? Pourquoi vivre quand on a perdu son seul enfant ? Parce que c'est là le plus dur : après l'effondrement, les accusations, la culpabilité, les formalités, comment occuper cet infini soudainement empli de néant ? Les rires, les caprices, les colères qui rendent fous chacun d'entre nous par moments sont le sel de l'existence parce qu'ils sont les signes de l'Amour, de la vie, de l'enfant qui, de bébé complètement dépendant de ses parents tend à devenir un adulte...quand on lui en laisse le temps. On peut évidemment vivre sans avoir d'enfants, mais le peut-on encore quand on n'en a plus ? On peut se nourrir, travailler, dormir (et encore !), marcher, parler, mais est-ce encore de la vie ?
Bien sûr, ce roman n'est pas réaliste, et n'a pas vocation à l'être selon moi, mais il symbolise tellement de choses. On pourrait se contenter de cataloguer Dani comme un fou qui perd complètement contact avec la réalité après la mort de son fils. Mais, je m'interroge. Où commence la folie ? Est-ce de croire que l'on peut encore se racheter, est-ce d'imaginer un monde dans lequel tout serait encore possible, d'essayer, plus que tout au monde, de retrouver par l'imaginaire un peu de ces joies simples mais si précieuses ? Ne serait-ce pas plutôt de croire que l'on peut continuer sans ? Qui est le plus fou ? Celui qui sait que toute tentative de vivre avec ce deuil innommable est vaine et tente alors de vivre autrement ? Ou celui qui essaie quand même, avec un acharnement terrible, à faire ce qui est désespérément inutile ? Fuite en avant, fuite dans le vide ou fuite du réel, finalement, y a-t-il grande différence ?
La douleur enferme, c'est certain. L'hôpital psychiatrique, l'île, la folie ne sont que des déclinaisons de cette réalité. La fin de ce roman n'est pas idéaliste : si la dernière image est celle de ce couple voguant sur l'eau, elle est aussi celle d'un homme qui garde un pied sur chaque rive. La réalité et...l'autre réalité !
Le fantastique, c'est le doute, l'hésitation permanente : est-ce surnaturel ? est-ce réel ? Cela s'est-il produit ? Est-ce une simple hallucination ? de quoi parle-t-on alors ? du petit fantôme de Tom qui apparaît dans le monde de son père ? Ou de la mort de ce petit garçon de sept ans ?
Je l'avoue, j'ai senti les larmes monter à plusieurs reprises durant ma lecture. C'est sûrement dû au transfert que l'on peut aisément faire dès lors que l'on des enfants. Alors oui, ce roman aurait pu être plus bouleversant avec davantage d'implicite et de poésie, mais en ce qui concerne, il m'a déjà beaucoup touchée en l'état. Il invite en outre à savourer la vie, à ne pas oublier l'essentiel, perdus que nous sommes dans nos existences capitalistes à 100 à l'heure. le message n'est pas d'une grande originalité, il n'en demeure pas moins vrai !
Lien : https://livresque78.wordpres..
Commenter  J’apprécie          30
#Chronique : S'inventer une île d'Alain Gillot - Flammarion​

Une lecture qui m'a beaucoup touchée !
Je vous invite vivement à le lire :)
→ http://www.leslecturesdelily.com/2020/03/sinventer-une-ile-ecrit-par-alain.html#more
Lien : http://www.leslecturesdelily..
Commenter  J’apprécie          10




Lecteurs (99) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (2 - littérature francophone )

Françoise Sagan : "Le miroir ***"

brisé
fendu
égaré
perdu

20 questions
3680 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , littérature française , littérature francophoneCréer un quiz sur ce livre

{* *}