Le corps humain

Ce n'est pas le genre de sujet qui m'attire en général, mais comme nous recevons l'auteur bientôt dans le cadre des Assises Internationales du Roman (Lyon), je m'y suis collée. Que dire ? C'est pas mal mais ça ne m'a pas passionnée. Je crois que je suis passée à côté. Je ne peux pas dire que quelque chose m'ait déplu, les personnages sont intéressants. Mais pourquoi avoir développé autant sur certains soldats et si peu sur d'autres ? Ces soldats sont là, ils ne savent pas vraiment pourquoi, mais ne se posent même pas vraiment la question ! Ca reste assez froid et détaché, et ça ne m'a pas touchée. Bref, plutôt intéressant, mais pas émouvant (pour moi)
(S'il y avait une note sur 10, je lui aurais mis la moyenne quand même !) Mai 2014

Ce livre parle des corps. Ceux qui livrent un combat sur le terrain. Ceux qui vivent ensemble. Ceux qui se rejoignent. Ceux qui disparaissent. Les corps qui s'éloignent les uns des autres. Les guerres internes qui mutilent les corps. La guerre qui guette les corps dans les tranchées. Nos batailles passées et présentes que nos corps traînent depuis trop longtemps. Giordano nous fait presque aimer la guerre, du moins ces batailles du corps sur la vie.

Une histoire d'hommes, de soldats.
La FOB italienne est envoyée en Afghanistan pour former les policiers afghans à se défendre quand les forces internationales seront parties du pays. Un régiment détaché s'ennuie sur place jusqu'au moment où il doit escorter un convoi de camions sur une route de montagne encaissée.
Nous suivons quelques uns de ses hommes dans leur quotidien, leur solitude, leur doute; la plupart sont encore des "gamins" . Tous souffrent dans leur corps et dans leurs têtes.
Un beau roman sur l'amitié, la cordialité, la rivalité dans ce milieu très macho, on s'attache aux différents personnages et l'on ressent l'angoisse, la poussière, la peur que ces soldats qui n'ont jamais tiré "en vrai" peuvent ressentir au moment des attaques.

[...]En voilà un titre bien choisi ! Ici, le corps, c'est la chair, bien sûr, mais c'est aussi le groupe, ces soldats qui ne forment qu'un, alors qu'ils sont si différents. Sans se lancer dans une étude étymologique, Federico peut au moins vous affirmer que Paolo Giordano a subtilement tissé le fil de son roman autour des multiples sens de ce mot.[...]
Lien : http://federicoconejo.wordpr..

belle écriture, mais une ambiance lourde où les caractères des militaires survivants après une mission qui tourne mal en Afghanistan, seront modifiés par cette douloureuse expérience