Chi va piano va sano, chi va sano va lontano…
Maurizio de Giovanni nous livre la huitième aventure du singulier commissaire Ricciardi, plus mélancolique que jamais. Sa fidèle gouvernante, qui veillait sur lui depuis l'enfance n'est plus, ce coeur simple s'en est allé, comme s'en est allée sa bien-aimée Enrica. Mais le crime lui continue dans les rues napolitaines, et cette nouvelle enquête qui le mène vers les hautes sphères aura de grandes répercussions sur sa vie.
Des phalènes pour le commissaire Ricciardi marque un tournant tant politique que personnel dans l'existence des personnages. L'Allemagne nazie tisse sa toile dans une Italie où les fascistes surveillent de plus en plus les institutions comme les individus. Quant aux protagonistes, les jeux sont faits.
Pianississimo donc pour ces nuances polardeuses, et Bravissimo à
Maurizio de Giovanni qui reste l'un des maitres du roman d'atmosphère. Ma seule remarque désobligeante (et c'est mon coeur de bas-bleu qui s'exprime) sera :Que se passe-t-il donc avec Enrica???
Je remercie Babelio est les
Editions Rivages pour ce roman reçu dans le cadre de l'Opération Masse Critique.
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