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Citations sur Des phalènes pour le commissaire Ricciardi (15)

Romualdo Palmieri di Roccaspina aurait voulu rêver de son grand amour, mais il rêva de sa femme.
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Encore une fois, il regardait la vie à travers une vitre.
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Mais les rêves ne durent pas longtemps, on le sait, et même les plus beaux disparaissent au petit matin.
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Tu ne le sais pas, mais le bonheur est toujours une illusion. C'est un rêve qu'on poursuit, et la vie n'est rien d'autre que cette poursuite. Pour les autres, pas pour moi. Je n'ai rien à poursuivre.
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"Rien de mieux que l’air de septembre pour décoiffer les rêves et ébouriffer les sentiments. Rien de mieux que l’air de septembre pour remettre en cause toutes les certitudes.

Rien de mieux. Et rien de pire.”
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L'argent rend seul: soit pare qu'on n'en a pas, soit parce qu'on en a trop.
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La beauté, pensait Falco tandis qu'il sonnait à la porte, on ne peut pas la définir tant qu'on ne se trouve pas face à elle. La beauté tient à trois fois rien, des petits frémissements de muscles, un battement de cils, un geste de la main. La beauté, pensait Falco, se déplace dans l'air comme des ondes et, de loin, on ne peut pas la voir pour ce qu'elle est. La beauté frappe ta poitrine brutalement, et son souvenir produit un écho avec lequel il faudra désormais compter.
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Mon Dieu, pensa Ricciardi, combien de crimes as-tu commis en inventant l'amour?
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Mais Ricciardi, l’homme à la tête remplie de vent et de sable, l’homme à l’âme de verre fragile et toujours prête à se briser en mille morceaux, n’avait pas de réponse. Il n’en avait pas plus pour lui que pour les autres.
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Il existe un moment dans la nuit qui fonctionne comme un diaphragme. Il n'est pas le même pour tout le monde, bien sûr. Il se produit lorsque le territoire de la conscience devient flou, comme lorsqu'on se promène par une aube d'hiver à travers la campagne et que le brouillard dissimule le paysage au milieu des rêves.
A ce moment là, les peurs se frayent un chemin au milieu des décisions et les effritent, pierre par pierre, pour construire les rêves qui', au matin, s'évaporeront en silence.
A ce moment là, les certitudes cessent d'exister, la faim se fait moins prégnante, même la douleur s'écarte pour laisser passer les passions plus anciennes, celles que nous avons abandonnées derrière la porte de la raison.
Les mères le connaissent, ce moment, lorsqu'elles passent la main sur le front de leurs enfants pour apaiser leurs yeux et leurs âmes, les aider à imaginer que ce sont elles qui se cachent dans le brouillard, et qu'ils ne doivent pas craindre de s'y engager, réconfortés par le souvenir de leur tendresse.
Il arrive qu'on se sente fort, à ce moment là. Qu'on puisse facilement faire tomber les obstacles et résoudre les pires difficultés. Ou qu'on se sente faible, et que chaque obstacle ressemble à une paroi rocheuse dépourvue de point d'appui. Il est possible aussi qu'on ait peur de se sentir fort.
Peur de ne pas pouvoir maintenir une décision.
Mais encore plus, peur d'y parvenir.
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