Je me souviens de mon père quand il me disait que le plus important, hormis l'amour pour ses proches, c'est de se regarder dans une glace et d'être fier de ce que l'on voit. L'étape la plus difficile est aussi la plus simple. "Il suffit d'écouter ce que tu as là, disait-il en tapant de son doigt ma poitrine, et de ne jamais en dévier d'un centimètre. Si tu fais ça, mon fils, alors tu ressentiras une grande sérénité face à ton reflet".
Ce triste sire cultive le SAD, la Suffisance comme approche, l’Arrogance comme réponse et le Dédain comme raison d’être.
Le premier employeur reste l’artisanat dans toute sa diversité : les dealers, les fraudeurs, les voleurs, les faussaires, les pickpockets, les malfaiteurs, les escrocs, les cambrioleurs, les maquereaux, les passeurs, les prêteurs sur gages , les esclavagistes, chacun propose ses services, en groupe ou en free-lance selon la discipline ou la complexité du projet.
Paris scintillait, avec au loin la tour Eiffel , enfoncée tel un tee au milieu du trou 75.
Regardez autour de vous,Paris est d'autant plus belle qu'elle fait disparaître la misère de votre regard.C'est comme ça que la Ville lumière scintille,vous aspire.
Mais rien n'est magique commissaire !
La gare du Nord est singulière. Elle a quelque chose que les six autres gares parisiennes abritant de grandes lignes ne possèdent pas. C'est un lieu à l'atmosphère mélancolique, triste par endroits, pessimiste à d'autres. Et puis, il y a un foisonnement, une effervescence incontrôlée, une surtension qui se propage de corps en corps. Cette gare constitue un temple bipolaire.
Franck fit quelques pas pour découvrir cette microcommunauté, organisée dans les profondeurs de l'Arche de la Défense, comme un symbole de la théorie du ruissellement. Des dizaines de mètres plus haut, des hommes en noir et blanc pompaient le sang des civilisations, tandis qu'une autre société vivait déjà dans l'après, une fois la saignée terminée, dans les entrailles d'une terre exsangue et sèche.
Ce que Somerset évitait soigneusement, c’était les briscards qui pensent avoir tout vu, les dépressifs qui attendent de se prendre une balle ou les ambitieux qui ont faim de leurs collègues.
Un mot aura toujours une signification constante. Cette signification ne sera jamais altérée. Le mot bizarre ne voudra pas dire étrange pour l'un, inadapté pour un autre, ou amusant pour un troisième. Ce processus inéluctable qui provoque entre les humains ces distorsions de jugement sur un même mot, une même phrase, un même geste.
Un programme n'a pas de passé familial, pas de culture, pas d'idéologie politique. Il ne développe pas de complexes, ni de psychoses ou de phobies. Il n'a jamais eu d'adolescence au cours de laquelle sa mère le stigmatisait en le traitant de gamin bizarre. Il n'en découlera pas un biais cognitif chaque fois que le mot bizarre sera prononcé.