Citations sur Doucement renaît le jour (27)
"_Tu as dit tout à l'heure que si tu avais pu aider Maman à sortir de la dépression, rien de tout cela ne serait peut-être jamais arrivé. De quoi voulais-tu parler ?
_C'est du passé, ma Ninie. Avec des "si", la vie serait tellement facile."
"Il n'y a pas de hasard dans la vie. Que des signes, disséminés çà et là, qui montrent le bon chemin."
"_C'est difficile pour une femme de tout concilier, compatit Janelle. Reprendre le sport, cela voudrait dire t'astreindre à un horaire auquel tout le monde devrait se plier.
_Je ne vois pas quand...
Connie enchérit :
_La différence entre un homme et une femme, c'est qu'une femme va garder du temps pour elle quand tout le reste sera fait, alors qu'un homme s'occupe du reste quand son temps pour lui est écoulé."
"Ensemble, ils lui ont rendu un dernier hommage et Connie a murmuré en caressant son cercueil :
_Vous voyez bien que vous comptez pour des gens. Le cimetière est peut-être rempli de personnes qui se croyaient indispensables, mais vous nous manquerez, Paco."
"_Poinsettias en nombre, amaryllis, œillets, crocus, roses de Noël...Tout est là pour vous satisfaire, vous et vos clients, gente dame.
_Firmin, soyez gentil, arrêtez votre badinage.
_Quel badinage, mademoiselle Connie ? On ne badine pas avec les fleurs !"
"Toutefois, elle ne peut s'empêcher de se demander pourquoi un si petit incident a pris de telles proportions dans son esprit...Peut-être parce qu'elle n'a partagé sa peur avec personne pour l'instant. Parler permet d'évacuer les choses, de les faire sortir pour mieux les apprivoiser."
"Un adulte l'accusait et cet adulte, c'était Annie, la nourrice qui prenait soin d'elle depuis qu'elle était bébé. En plus, sa mère ne prenait pas sa défense, elle donnait tacitement raison à Annie. Les grandes personnes savaient ce qui était bien ou mal. Elle, elle était trop petite, elle ne se rendait pas compte. Si Annie soutenait qu'elle avait renversé Mat, alors c'était vrai. Elle était coupable.
C'était à cause d'elle qu'Annie avait poussé Mat."
"Phil se rembrunit. Il n'a pas les moyens de débourser tant d'argent, le loyer mensuel du Phénix lui prélève déjà uns somme non négligeable sur son salaire, bien que la Sécurité sociale et sa mutuelle en prennent une partie à leur charge. En plus de tous les inconvénients qu'on peut imaginer, cela coûte cher d'être handicapé."
Elle avait peur de ce qu'elle allait voir, que plus jamais elle ne parviendrait à chasser.
"Dans sa question, Connie entend la difficulté de Phil à y croire, comme s'il avait pensé que sa fille était perdue à jamais. Elle entend le soulagement, aussi. Les bras ballants, elle le regarde sans rien dire. Son père a toujours été présent pour elle, mais il n'a jamais été doué pour les marques d'affection. Se montrer qu'on s'aime sans jamais se le dire, sans estes tendres non plus, voilà comment ils ont toujours fonctionné, tous les deux. Connie songe que parfois, un câlin vaut tout l'or du monde."