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Critique de Marlpaulie


"J'aime les grands cargos arrêtés dans les rades
Qui ne se mêlent pas à la vie de la ville
Et qui libèrent le soir les marins éperdus".
(Louis Brauquier)

Quatre histoires de marins.
Encore me direz-vous ! Normal puisque c'est de Bernard Giraudeau, l'homme qui aimait la mer, les marins, les femmes, toutes les femmes même et surtout "une dans chaque port" , surtout celles là qu'il décrit avec tant de chaleur, de tendresse et de respect.

INDOCHINE - Jean-Paul emmène avec lui son père, Lucien, très malade, faire un long voyage jusqu'à Hô Chi Minh-Ville.
Il ne sait pas que là-bas vit l'Amour d'une vie ; et qu'il va permettre à son père de terminer sa vie auprès de celle qu'il n'a jamais cessé d'aimer.
"Il regarde dans le miroir cet homme dont il n'est pas sûr d'être le reflet".

BILLY - Quelle tendresse et quel respect pour toutes les "putes" à marins.
On dirait une lente mélopée qui dure au son d'une guitare, d'un saxo, d'une contrebasse rejoints par un bandonéon.
Amour à mort.

DIEGO L'ANGOLAIS -
" C'est une comédie sans début, ni fin, un puzzle éclaté, des fragments de vie, des histoires enchevêtrées comme des racines".
Diego s'invente une Irène Cap Verdienne sur qui il se repose, après l'amour.
Toutes sont des Irènes, filles de passage ; mais il y a celle dont ils rêvent tous, la seule, l'unique.
Elle - concrète dans l'imaginaire, on la devine, on ne voit que son ombre, elle s'évanouit sans cesse, un morceau de femme éclatée, un éclat de miroir ......

JEANNE - Jeanne et Ange un amour beau à pleurer.
" Ils avaient nourri leur bonheur dans l'absence, dans une sorte de méditation intensive de l'autre..."

Il m'a encore une fois embarqué, lui qui sait si bien capter l'éternité des émotions.

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