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Critique de migdal


Quel dommage que ce roman soit émaillé d'autant d'erreurs !

Comment est il possible d'écrire, en page 242, « le 9 et 10 aout (1943) les allemands sont déjà à Rumilly » ?

Comment peut-on confondre une Messe et des vêpres et imprimer en page 65, « il y avait eu deux messes, celle du matin et celle des vêpres » ?

Comment peut-on insérer les versets 35-40 du chapitre 25 de l'évangile de Matthieu dans un office d'aout 1943, page 247, en bousculant le calendrier liturgique ?

Mussolini est renversé le 25 juillet 1943, l'armistice signé le 3 septembre, et la zone d'occupation italienne en Haute Savoie passe sous contrôle allemand le 8 septembre 1943, un mois plus tard que le romance Valentine Goby.

« Si j'ai violé l'histoire, je lui ai fait de beaux enfants » claironnait Alexandre Dumas, et Vadim Pavlevitch et Moinette sont incontestablement charmants, et « l'ile haute » un bel hommage aux savoyards et aux réseaux catholiques qui ont sauvé des centaines de persécutés durant la seconde guerre mondiale. Fabrice Grenard, dans « le choix de la résistance », raconte cette discrète épopée qui permet d'inscrire 108 savoyards parmi les « Justes parmi les Nations ».

Ce roman écrit d'une plume poétique, aurait mérité une relecture attentive pour gommer ces erreurs d'autant plus consternantes qu'il est édité par Actes Sud, maison présidée par une ex-ministre de la culture.
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