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Critique de Laveze


Taras Boulba de Nicolas Gogol
Taras accueille ses deux fils de retour du Séminaire de Kiev où ils étudiaient. Sitôt arrivés il veut les envoyer à la Setch Zaporogue au désespoir de sa femme qui voulait profiter de leur présence. Boulba était un Cosaque, guerrier très obstiné dans cette région contrôlée, de loin, par la Pologne. Ostap l'aîné et André le cadet ont subi un enseignement rude dans lequel les sévices corporels étaient fréquents. Ostap ne connaissait pas la faiblesse contrairement à André à la sensibilité exacerbée. Avant d'arriver au Setch ils font halte en ville où travaillent juifs, tatars, Zaporogues ou arméniens. On s'y querellait souvent, les cosaques avaient le sang chaud. Les deux frères se font une place au Setch, on les apprécie mais leur père n'apprécie guère l'oisiveté qui y règne, alors il va chercher dans quelle direction faire la guerre. L'Ataman refusant d' attaquer turcs ou tatars, Taras va comploter pour en faire élire un autre plus complaisant et les Cosaques vont se mettre en route pour quelques pillages faciles, les juifs et les polonais étant leurs premières cibles. On brûle, on vole et les deux frères Boulba ne sont pas les moins actifs. On encercle une ville, Doubno, on l'affame mais André reconnaît une femme, une polonaise, belle, il est déjà amoureux, alors il oublie les Cosaques Zaporogues il est tout à son amour et quand son père l'apprend de la bouche d'un usurier juif…
Gogol écrivit Taras Boulba dans les années 1830 et nous transporte au 17 ème siècle en Ukraine, terre des Cosaques Zaporogues. C'est un récit épique, plein de cris et de fureur, une ode à l'âme guerrière et à l'honneur, on est transportés dans les steppes tout comme Kessel nous transportera avec ses Cavaliers. C'est le temps où l'Ukraine est rattachée à la Pologne avant de passer sous contrôle russe.
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