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Citations sur Tarass Boulba (116)

La patrie est ce que notre âme désire, révère, ce qui nous est plus cher que tout. Ma patrie, c'est toi. Et cette patrie-là, je ne l'abandonnerai plus tant que je serai vivant, je la porterai dans mon cœur. Qu'on vienne l'en arracher !
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L'avenir est inconnu; il se tient devant l'homme, semblable à l'épais brouillard qui s'élève des marais. Les oiseaux le traversent éperdument, sans se reconnaître, la colombe sans voir l'épervier, l'épervier sans voir la colombe, et pas un d'eux ne sait s'il est près ou loin de sa fin.
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la prière d’une mère préserve de tout danger sur la terre et sur l’eau.
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Nous ne troublerons pas l'âme du lecteur par le tableau de tortures infernales dont la seule pensée ferait dresser les cheveux sur la tête. C'était le produit de temps grossiers et barbares, alors que l'homme menait encore une vie sanglante, consacrée aux exploits guerriers, et qu'il y avait endurci toute son âme sans nulle idée d'humanité. En vain quelques hommes isolés, faisant exception à leur siècle, se montraient les adversaires de ces horribles coutumes ; en vain le roi et plusieurs chevaliers d'intelligence et de cœur représentaient qu'une semblable cruauté dans les châtiments ne servait qu'à enflammer la vengeance de la nation cosaque.
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Ses fils venaient de descendre de cheval. C'étaient deux robustes
jeunes hommes, qui avaient encore le regard en dessous,
comme il convient à des séminaristes récemment sortis des
bancs de l'école. Leurs visages, pleins de force et de santé,
commençaient à se couvrir d'un premier duvet que n'avait jamais
fauché le rasoir. L'accueil de leur père les avait fort troublés
; ils restaient immobiles, les yeux fixés à terre.
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Et Kassian ?...et Borodavka ?...Et Koloper ?...Et Pidzitok ?
Et l'on répondait à Tarass que Borodavka avait été pendu à Tolopa, Koloper écorché vif à Kizikirmen, et que, salée et mise en baril, la tête de Pidzitok avait été envoyée à Constantinople.
Alors, le vieux Boulba baissa le chef et soupira avec tristesse : "Dommage, c'étaient de bons Cosaques !..."
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"Ote donc au moins ta pelisse, s'écria à la fin Boulba. Vois comme la vapeur fume autour de toi !
- Impossible vociféra la Zaporologue
- Et pourquoi donc ?
- Impossible ! Tel est mon caractère : tout vêtement que je quitte, je le vends pour boire."
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(En parlant de ses fils à sa femme)
Le Cosaque n'est pas fait pour traîner avec les femmes. Tu les cacherais bien sous tes cottes, pour les couver comme une poule ses œufs. Allons, rentre vite, et mets-nous sur la table tout ce que tu as de bon. Mais pas de chatteries, tartes au miel ou au pavot, et autres douceurs. Sers-nous un mouton entier, ou une chèvre, et de l'hydromel de quarante ans ! Et de l'eau de vie en abondance !
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L'officier étranger prit lui-même une mèche pour mettre le feu à un canon énorme, tel que les Cosaques n'en avaient jamais vu. Il ouvrait une large gueule béante par laquelle regardaient mille morts. Lorsqu'il tonna, et trois autres après lui, qui, de leur quadruple coup, ébranlèrent sourdement la terre, ils firent un mal affreux. Plus d'une vieille mère cosaque pleurera son fils et frappera la poitrine de ses mains osseuses; il y aura plus d'une veuve à Gloukhoff, Némiroff, Tchernigoff et autres villes. Elle courra, la veuve éplorée, tous les jours au baza; elle se cramponnera à tous les passants, les regardant aux yeux pour voir s'il ne se trouvera pas parmi eux le plus cher des hommes. Mais il passera par la ville des troupes de toutes espèces sans que jamais il se trouve parmi elles le plus cher de tous les hommes.
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IL s 'habilla en une minute ,il se noircit les moustaches et les sourcils ,se couvrit
la tête d 'un petit chapeau brun ,et s arrangea de telle sorte qu' aucun de ses
Cosaques les plus proches n 'eut pu le reconnaître .
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