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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Dans l'Italie du XVIIIème siècle, Mirandoline tient une auberge et séduit tous les voyageurs qui s'y arrêtent par sa spontanéïté et sa fraicheur. Tous, sauf le Chevalier de Ripafratta, misogyne affirmé.
Dès lors, la belle aubergiste se lance pour défi de le faire tomber fou amoureux d'elle...en une journée!
La Locandiera est une comédie très agréable à lire, les répliques s'enchaînent avec vivacité et si Mirandoline est détestable à souhait, cela ne fait, pour moi, qu'ajouter du piquant à une pièce où de toute façon, aucun personnage n'est appréciable!
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Après Lysistrata, autre comédie où la femme règne, toujours en accord avec le programme de l'agrèg 2015... J'avais découvert son existence l'an dernier grâce à des amis comédiens-chanteurs qui ont sévi dans des Disney, et qui voulaient la mettre en scène sous forme de comédie musicale. Pour ceux que ça intéresse, et je pense que ce sera le cas, voilà le lien vers les maquettes qu'ils avaient enregistrées : http://lalocandieralemusical.com/locandieramusiques.html On retrouve sur ces formidables morceaux Claire Guyot (La Petite Sirène elle-même, voix également de Buffy, de Teri Hatcher...) dans le rôle de Mirandoline, Olivier Constantin (Jack dans L'Étrange Noel de Monsieur Jack, absolument excellent) ou encore Bernard Alane (Clopin dans le Bossu de Notre-Dame, chanteur de "Nuits d'Arabie" dans Aladdin, etc.) qu'on ne présente plus. Je m'étais régalé de ces chansons, et le projet m'enthousiasmait, malheureusement, le casting dans sa majorité a changé depuis... On verra. Bref, lecture de la pièce maintenant pour la fac, et malheureusement, je me retrouve plutôt de l'avis de IzaBzh : Mirandoline est tellement cruelle, détestable, jusqu'à la toute fin (son amour pour Fabrice nous laisse grandement sceptique) que la pièce nous laisse un goût amer.

C'était le propos de Goldoni, qui le dit dans sa préface, offrir la femme la plus vénale, manipulatrice, sadique, certes toutes proportions gardées puisqu'on est dans une comédie, mais le traditionnel retour à l'ordre et dénouement heureux pour tout le monde n'est pas vraiment de mise. J'aurais voulu voir le Marquis avec Déjanire, le Comte avec Hortense, constater une Mirandoline véritablement repentie, le Chevalier consolé par celle qui lui est promise dans un courrier... Alors certes, c'est une pièce incontournable sur la suprématie féminine envers les hommes, mais Goldoni a tellement dépeint sa protagoniste comme une araignée jouant avec ses proies qu'il ne faut pas s'y tromper, il s'agit bien davantage d'un procès des garces séductrices, point un éloge féministe...

À lire tout de même, l'ambiance de l'auberge est agréable, les caractères bien trempés et pour goûter à la comédie italienne avec une de ses incontournables. Gros coup de mou durant l'acte II ceci dit.
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Goldoni, auteur comique Vénitien du XVIIIe siècle, signe ici un aimable divertissement, axé sur la psychologie des personnages.
La locandiera, l'aubergiste, femme intelligente et séduisante, fait tourner les têtes de ses clients nobles, riches ou désargentés, par ses marivaudages très maîtrisés et qui, pour elle, ne sont qu'un jeu où elle excelle. Mais c'est dans les portraits des trois hôtes, le comte, dépensier et prodigue en cadeaux, le marquis d'autant plus prétentieux qu'il est pauvre, et le chevalier, misogyne et atrabilaire, séduit à son corps défendant par les manigances de l'héroïne, que Goldoni fait montre de son talent satirique. Les clichés ne manquent pas : les femmes sont rouées et mentent avec aisance et naturel, les nobles sont irritables comme des coqs de basse-cour, et veulent se montrer généreux... L'aubergiste finit par épouser un roturier et tout est bien qui finit bien.
Une comédie classique parfaitement rôdée, à laquelle manque un brin d'originalité.
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Je n'ai pas eu de mal à lire cette pièce, mais par contre, j'en ai eu à l'aimer. Aucun des personnages ne m'a semblé sympathique (celui qui tient à ses préjugés, celui qui étale son argent, celui qui étale sa noblesse, les actrices fausses et avides, celle qui manipule les sentiments d'un homme pour prouver son point). Bien évidemment, comme la pièce date du XVIIIe, elle reflète certainement les préjugés de l'époque : les femmes sont des menteuses qui se jouent des hommes pour obtenir une position sociale et/ou la sécurité, voire simplement de l'argent. Mais comme je suis une femme du XXIe, j'ai un peu de mal avec ce concept...
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Au XVIIIème siècle, Mirandolina, une aubergiste de Florence, séduit tous ses hôtes et s'en fait un jeu. Mais le chevalier de Ripafratta se prétend insensible au charme féminin. Elle déploie alors toute sa stratégie de séduction, avec succès. Il se laisse prendre au piège et tombe amoureux d'elle. Désespéré, il quitte l'auberge, victime des mensonges et de la ruse féminines. Mirandolina s'impose comme une figure féminine très forte, avant de prendre une décision surprenante.
Autour du marquis de Forlipopoli et du comte d'Albafiorita, des comédiennes Hortense et Déjanire, elle apparaît comme la figure centrale qui manipule, qui domine et qui met un terme au jeu. Les personnages masculins, peu définis, apparaissent comme des pantins entre ses mains. Une comédie dynamique, au rythme enlevé !
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