Anzoletto: "Je vous avoue, et je jure sur mon honneur, c’est le cœur brisé que je pars... Aucun succès, s’il devait y en avoir, ne pourra compenser la douleur d’être loin de ceux qui m’aiment. »
Anzoletto : « On veut voir si une main italienne qui dessine sur place,
selon le goût des moscovites, peut créer un mélange capable de plaire aux deux nations. Ce n’est pas facile, mais ce n’est pas impossible. »
Momolo : Je vous dirais que j’ai vu là-haut sur le métier un velours de
soie… je n’en ai jamais vu de plus beau. Le dessin de M. Anzoletto est un
enchantement, il n’a rien à envier aux plus beaux motifs français.
Bastian : Que voulez-vous, nos tissus, quand on veut qu’ils soient réussis,
sont réussis. On a les hommes, on a les soies, on a les couleurs, on a tout.
Lazaro : Qu’est-ce que vous dites, monsieur Bastian, des tissus qui sont
sortis de mes métiers cette année ?
Bastian : Superbes ! On me les a arrachés des mains. Vous vous rappelez
ce satin avec la fourrure en trompe-l’œil ? Tout le monde le croyait
français, ils l’auraient même parié ! Mais grâce au ciel, de la marchandise
étrangère, dans ma boutique il n’y en aura jamais !