Les vérités ne sont pas relatives.
Ce qui est relatif ces sont les opinions sur la vérité.
Le public fait rarement l’éloge d’un livre parce qu’il l’admire, généralement il admire un livre parce qu’on en fait l’éloge.
N’est utilisable que le nécessaire ; n’est intéressant que le contingent.
Ce qui préoccupe le Christ des Évangiles ce n’est pas la situation économique du pauvre mais la condition morale du riche.
Il n’est jamais certain que rien ne dure, mais ce qui est médiocre dure davantage.
En matière de religion, objections et preuves sont tout aussi superflues.
La vie écrit ses meilleurs textes en appendices et dans les marges.
Ceux qui défendent les révolutions citent les discours ; ceux qui les dénoncent citent les faits.
Le public ne sait se défendre contre les idées stupides qu’en adoptant des idées stupides de sens contraire.
Le cosmopolitisme littéraire finit par faire écrire tout le monde en « traduit ».