Juan Gómez-Jurado est un fieffé faiseur. Mais à moi, il ne m'a rien fait. Il ne me fera plus rien. Je ne lirai pas le troisième tome de la trilogie.
Assez de pilules rouges et bleues.
Marre du duo indestructible, flic paternel et surdouée autiste.
Distance avec une relative complaisance envers la violence cruelle.
Incrédulité face à des rebondissements abracadabrantesques.
Le deuxième épisode prenait la poussière sur une étagère. Je l'avais commandé avant publication, encore sous le charme du volume 1, acquis sur le conseil des babeliotes.
Lu après un an après parution, un mois avant l'épilogue promis en fin du 2, j'ai renoué avec enthousiasme durant une centaine de pages, puis les grosses ficelles sont apparues, au service d'une mécanique digne d'une série B que j'aurais pu regarder du bout des yeux, si désoeuvré, un jour de pluie.
Deux étoiles, juste pour les 472 pages, moitié moins que la moyenne des 33 critiques.