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Citations sur Les époux Orlov (5)

C’est ça la vie, une salle vieille garce ! Et pourquoi donc m’a-t-elle été donnée ? Du travail à pelle et de l’ennui à la pelle, de l’ennui à la pelle et du travail à la pelle… […] J’ai appris un métier … mais à quoi ça m’avance ? Est-ce qu’il n’y a pas assez de cordonniers sans moi ? […] Quelle satisfaction j’en retire ? Je suis là dans la fosse et je couds…Ensuite je mourrai. […] Nous sommes comme qui dirait enterrés avant d’être morts…
(p24)
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Le sous-sol où ils étaient logés était une grande pièce, toute en longueur, sombre, avec un plafond voûté. Tout contre la porte, un grand poêle russe faisait face à la fenêtre ; entre le poêle et le mur, un étroit passage rectangulaire éclairé par les deux fenêtres donnait sur la cour. La lumière tombait en bandes obliques et troubles, l’atmosphère était humide, lourde et figée… La vie palpitait quelque part là au-dessus, mais il n’en parvenait ici que des sons sourds, imprécis, qui tombaient en flocons incolores dans la fosse des Orlov en même temps que la poussière.
(p 18)
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Pierre Ivanovitch dit que tous les hommes sont égaux. Eh bien, moi, est ce que je ne suis pas un homme, comme tous les autres ? Mais pourtant le docteur Vachtchenko vaut mieux que moi, et Pierre Ivanovitch aussi, et bien d’autres… Donc ils ne sont pas mes égaux et je ne suis pas leur égal, je le sens. Ils ont guéri Michel Oussov et ils sont heureux… Et moi, je ne comprends pas ça. Et d’ailleurs quelle raison de se réjouir quand un homme retrouve la santé ? La vie qu’il a, c’est pire que les convulsions du choléra, si on veut dire la vérité. (p92)
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En ville, les lumières jaillissaient l’une après l’autre, se détachant comme des fleurs sur le fond sombre des jardins.
(p87)
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- Alors ?
- Il est assis à califourchon sur elle et il lui tamponne la bobine contre le plancher, explosait Siméon, dont le corps se recroquevillait voluptueusement sous l’effet des impressions ressenties.
L’assistance se penchait elle aussi vers les fenêtres des Orlov, envahie par une brulante envie de voir tous les détails de la lutte ; bien qu’elle connût depuis longtemps la méthode dont usait Grégoire Orlov dans sa guerre contre sa femme, elle s’en étonnait encore.
- Ah ! La fripouille ! Il l’a démolie ?
- Elle a le nez tout en sang ; ça coule drôlement ! communiquait Siméon d’une vois haletante.
- Ah ! Seigneur mon Dieu ! s’exclamaient les femmes. Le monstre, le bourreau !
Les hommes raisonnaient plus objectivement.
- Pas d’erreur, il finira par la tuer, à force de coups, disaient-ils.
(p9)
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