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Critique de Denis_76


Suite à la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789, elle rédige La déclaration des droits de la femme et de la citoyenne en 1791, en pleine tourmente révolutionnaire, qu'elle adresse à Marie-Antoinette, mais cette pauvre femme est dépassée par les événements.

Homme, es-tu capable d'être juste ?
C'est un court texte de 17 articles.
Article premier. La Femme naît libre et demeure égale à l'homme en droits.
VI. Toutes les Citoyennes et tous les Citoyens sont égaux aux yeux de la Loi.
X. Nul ne doit être inquiété pour ses opinions ( 1 )
XIII. La Femme doit avoir part à la distribution des places, des emplois, des charges, des dignités et de l'industrie.
XVII. Les propriétés sont à tous les sexes.
.
J'adore les femmes warriors !
En voilà une, et pas des moindres.
Le résumé éditeur, présenté par notre amie Nicola pose très bien " la " femme.
L'édition "livre de poche" entoure cette Déclaration de plusieurs petits textes philosophiques et politiques d'Olympe, très pertinents. Il y a aussi des textes d'autres féministes, pertinents également.

Olympe de Gouges, née Marie Gouze ( 1748-1793 ), enfant naturelle, est une combattante. Pas avec les armes, qu'elle réprouve, sauf pour Luckner, Rochambeau et La Fayette qui défendent le pays contre l'envahisseur, mais pour changer de régime. Elle en appelle de toutes ses forces à une révolution pacifique.
Une révolution par la raison est-elle possible ?
.


( 1 ) C'est sans respect de son article X qu'Olympe fut condamnée à la guillotine ; en effet, s'étant retirée de la vie politique après une affiche de décembre 92 : "Mon dernier mot à mes chers amis", Olympe revient vers la muse et publie en juillet 93 : "Les trois urnes, par un voyageur aérien", où elle défend une monarchie constitutionnelle.
Elle est arrêtée en juillet pour ce mot de "monarchie" et guillotinée en novembre 93.
Elle se défend jusqu'au bout :
"Une patriote persécutée, à la Convention nationale, signé « Olympe de Gouges », 21 septembre 1793.

J'en reviens à ma ritournelle :
L'homme n'est pas un loup pour l'homme ; il est bien pire... Et pour la femme, donc !


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