Citations sur Pourquoi je hais l'indifférence (15)
Quand on est convaincu que quelqu'un se trompe, que cette personne refuse de discuter, d'apporter des preuves en alléguant que tout à chacun à le droit de penser comme il veut - on ne peut pas être tolérant. Liberté de pensée ne signifie pas liberté d'errer et de divaguer.
Ils [les hommes politiques italiens] n'ont pas senti la souffrance : ils ont créé le chaos, ils ont laissé tout rafler à ceux qui étaient les plus forts économiquement [...]
L'indifférence, c'est l'a oublie, le parasitisme, et la lâcheté, non la vie. C'est pourquoi je hais les indifférents.
Je hais les indifférents. Pour moi, vivre veut dire prendre parti. Qui vit vraiment ne peut ne pas être citoyen et parti prenant. L'indifférence est apathie, elle est parasitisme, elle est lâcheté, elle n'est pas vie. C'est pourquoi je hais les indifférents.
Mais le nombre, mais la masse, a permis de créer un nouveau mythe : le mythe de l’universalité, le mythe de la marée qui monte de manière irrésistible et retentissante pour venir raser au sol la cité bourgeoise érigée sur les travées du privilège. Le nombre, la masse a entériné la conviction que chaque individu a de participer à quelque chose de grandiose qui est en train de mûrir […]
Quand on est convaincu que quelqu'un se trompe, que cette personne refuse de discuter, d'apporter des preuves en alléguant que tout un chacun a le droit de penser comme il veut - on ne peut pas être tolérant. Liberté de pensée ne signifie pas liberté d'errer et de divaguer.
Deux conditions semblent donc devoir être réunies pour éprouver l'affect de l'indignation : être spectateur (1) d'une injustice (2).
L'indifférence opère puissamment à travers l'histoire. Elle opère de manière passive mais elle opère. C'est la fatalité ; c'est ce sur quoi on ne peut pas compter ; c'est ce qui bouleverse les programmes, qui renverse les plans les mieux construits ; c'est la manière brute qui se rebelle contre une intelligence et vient l'étrangler.
à chaque fois qu'affleure, d'une manière ou d'une autre, la question de la langue, cela signifie qu'une série d'autres problèmes est en train de s'imposer : la formation et l'élargissement de la classe dirigeante, la nécessité d'établir des rapports plus intimes entre les groupes dirigeants et la masse populaire-nationale, c'est-à-dire de réorganiser et l'hégémonie culturelle.
Ces négligences, ces compromissions, ces faiblesses, ces petitesses : autant d'avatars de l'indifférence qui appellent autant de réactions : la colère, le courroux, le dépit, la rancune, l'exaspération, le chagrin, la rage.