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Critique de ClaireL63


Alléchée par les critiques élogieuses, et lectrice assidue de Grangé, j'attendais avec impatience la lecture du dernier opus.
Arrivée à la fin, j'ai conclu que j'allais finir par ranger Grangé parmi les auteurs de polars que j'ai beaucoup aimés, puis un peu moins, puis définitivement abandonnés.

A la lecture du 4e de couverture, c'était loin d'être gagné : le porno SM. Je préférais quand même la françafrique et les ors de la République de Lontano (que j'ai trouvé raté quand même, mais imaginer le fantôme de Jacques Foccard à chaque page m'avait encouragée à terminer). le héros, une fois de plus ( de trop?) est un superflic doublé d'une gueule cassée qu'on imagine invariablement interprété par Jean Reno ou Vincent Cassel, qui patauge dans son enquête ET dans son divorce.
L'histoire : à Paris, un meurtre sauvage de prostituée jette le héros sur la piste d'un tueur repenti devenu un peintre célèbre. Forcément, les chose ne sont pas si simples qu'on l'imagine, les rebondissements s'enchaînent, jusqu'à la révélation finale.
Je n'ai pas trouvé dans la Terre des Morts le petit quelque chose qui rendait les livres addictifs : ni la géniale noirceur du Vol des Cigognes, ni les quêtes rocambolesques, pleines de rebondissements et de sang des Rivières Pourpres ou du Serment des Limbes. Après une enquête menée tambour battant et un procès bourré de fantômes dans le placard et de chausse-trappes, la conclusion finale est un brin rocambolesque et, à mon avis, complètement bâclée.
Ce livre est à ranger dans les loupés de Grangé, et ils s'accumulent : j'ai surtout pensé à Kaiken, qui se passe à Paris et que j'ai trouvé incompréhensible. A une autre époque, Grangé m'a parfois déçue par des conclusions de livre un peu loupées (L'empire des loups ou le Concile de Pierre), mais elles faisaient suite à des enquêtes nerveuses, originales et documentées. Car c'est ça qui faisait le charme de Grangé autrefois : on sentait le journaliste qui avait bien bossé son sujet. Là, non.
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